Miss Sanderson ?

deuxième jour de procès

Elle n'avait pas traînée quand Micheal l'avait laissé seul au bar. Demain était le jour le plus important du procès, alors il était préférable qu'elle soit présentable. Chez elle, April ne parvint qu'à réfléchir de nouveau à la proposition de Mich. Malgré que New-York fut une opportunité géniale toute sa vie était ici à Londres. Le sommeil la gagna bien vite, chassant toutes ses réflexions. Le lendemain, par chance sûrement elle n'était pas la victime de douloureuse migraine et réussit à se lever sans problème. C'était la sonnette qu'on avait déclenché de nombreuses fois, qui l'avait chassé des bras de Morphée. Dès qu'elle ouvrit la porte, April découvrit sans surprise Matthew debout sur le palier avec un sachet dans la main.                                                           - Je m'excuse, commença y-il en entrant.                    Bien sûr pourquoi attendre que je l'invite ? le maudit elle intérieurement. La jeune femme lui prit tout de même le sachet des mains, l'appel de la nourriture était plus fort que sa colère. Sanderson était passé au Ralph's Coffee visiblement car elle reconnu rapidement les pâtisseries signatures du café.              - C'est déjà la deuxième fois que tu t'excuses en moins d'une semaine. rappela t-elle avant de croquer dans un muffin chocolat goyave (un mélange à essayer).                                                                             Il la regarda s'assoir sur la chaise avec son air méprisant, elle entendait de véritable excuse.  Matthew n'appréciait pas vraiment se mettre à plat ventre ainsi, toutefois l'athlète avait comprit qu'hier, il était allé beaucoup trop loin.               - J'ai tendance à agir comme un connard quand y a ma sœur dans l'équation. Comprends April, que lorsque j'ai appris qu'elle a été agressée, mon monde c'est littéralement écroulé. C'est ma petite sœur et je n'ai même pas put la protéger.  Alors maintenant j'ai une grosse tendance sur protectrice avec elle. Je n'ai pas supporté que tu l'as défends parce que entre nous, je suis incapable de le formuler autrement c'est un jeu. Mais l'affaire de Lily c'est sérieux, je pense que je ne m'en remettrai pas si ses quatre agresseurs ne finissent pas tous en prison. Même si Jos n'a pas participé pour moi c'est comme si il l'avait agressé termina le brun d'une voix tremblante.             April ne pouvait pas rester insensible, à cet instant il se montrait vulnérable et en quelques sortes c'était tout ce qu'elle attendait.  Elle lui prit la main en la frottant avec compassion.                                                    - Si c'est important pour toi, ça l'ait aussi pour moi.  Je te promets de gagner ce procès Matthew, je te demande juste de la confiance.                          Sanderson la serra tendrement dans ses bras, il était heureux que tout les deux furent réconciliés. Le jeune homme déposa un baiser sur son front avant de lui murmurer.                                                           - Je mettrai ma vie entre tes mains, April Collins. Je te promets de te faire confiance.                                                   La phrase portait évidemment à confusion, ressentait il aussi quelque chose ? La jeune femme préféra ne pas s'en préoccuper et apprécier le moment de paix que semblait être l'instant. Tout les deux discutèrent beaucoup, Api tenait à le rassurer sur l'issue du procès. Il n'y en avait qu'une seule, gagner. Matthew l'accompagna aussi dans le dressing pour choisir ce qu'elle allait porter. Malgré l'usage de la robe, la blonde appréciait toujours être élégante en dessous. Elle choisit une robe noir, l'élégance était souvent une question de simplicité. Le seul hic c'était que seule, April ne parvenait pas à accrocher le bouton sur le derrière de sa robe.               - Retourne toi, j'ai besoin d'aide Matthew.           Sanderson se retourna immédiatement, de toute façon le fait de se tourner était stupide selon lui. Sans plus d'indications le joueur comprit que c'était le bouton qui lui posait problème. Lorsque la robe était détachée, l'ouverture une grande partie de son cou jusqu'au haut de ses hanches il ne pouvait donc qu'en profiter. Matt ria en tentant d'accrocher le petit bouton noir.                                                                  - Depuis quand April Collins a t-elle besoin de qui que se soit ? demanda t-il.                                            April qui maintenait ses cheveux en l'air se tourna pour le regarder. Micheal lui avait aussi fait la remarque mais avec lui c'était différent. Leur relation n'était elle pas basée sur l'entraide ? Elle se tourna juste assez pour qu'il ne reste plus que quelques centimètres entre-eux deux.                              - C'est différent avec toi, depuis qu'on se connaît notre relation est baissée sur l'entraide. On s'aide mutuellement.                                                                        - Tu te sers de moi plutôt non ? rétorqua le jeune homme dans un rire tout près de sa nuque.                 Son souffle chaud, était une exquise déconcentration pourtant elle tenta de garder la tête froide.                     - C'est vrai mais tu es gagnant aussi, je suis parfaite pour ton image.                                                                Sans même le regarder, April sut qu'il était en train de sourire. L'égocentrisme de l'influenceuse avait toujours le don de lui décrocher un sourire, cependant Matthew ne répondait rien et resta au creux de son cou. Il avait envie de l'embrasser, Miss Collins le comprit rien qu'en écoutant sa respiration. Le bel Apollon posa sa main sur sa hanche avant de lui chuchoter.                                                                          - Je peux ?                                                                            Elle n'avait pas la force de lui refuser, alors la jeune femme passa sa main dans ses cheveux avant de s'emparer de ses lèvres. Tout les deux partagèrent un baiser lent emplit de tendresse. C'était doux tout en restant agréable, Matthew sublimait seulement les lèvres d'April qu'en un seul baiser il parvint à chérir. Sa main se déposa sur sa robe pour lui enlever mais Api l'arrêta immédiatement. Certes elle avait acceptée ses excuses mais il en faudrait bien plus pour que Sanderson soit pardonné.                                   - Juste un baiser, dit la blonde en s'éloignant de ses lèvres. Je n'ai pas oubliée hier, conclut l'influenceuse en attachant elle-même sa robe.                          Matthew n'insista pas, il savait respecter le non d'une femme. Tout les deux ne traînèrent pas trop à quitter l'appartement, l'avocate insistait pour être au tribunal en avance. Leur arrivée fut assez discrète malgré que certains paparazzi's les aient prit en chasse. April les trouvait tous exécrables, ils étaient à la recherche de la meilleure photo quitte à violer leurs intimités. À l'intérieur du tribunal tout les deux furent à l'abris des photographes et prirent place devant la salle qui était déjà occupée.  Ils furent vite rejoint par les Sanderson ansi que Micheal. Il tenait véritablement parole, son ami était véritablement venu la voir plaider. En se reculant après leur accolade, April ne manqua pas de le souligner.              - Tu as vraiment pris deux jours rien que pour me voir plaider ?                                                                            - Mon patron me vendrait son rein au besoin alors crois moi que deux jours ce n'est rien du tout. Puis ce n'est pas n'importe qui qui plaide c'est April Collins la meilleure de la promo.                                                   Ce compliment décrocha un sourire à Api, même si Mich et elle avaient toujours été dans un esprit de compétition. Il n'avait jamais cessé de bonifier son travail voir même sa personne.                                            - Tu sais très bien qu'avec un peu de travail, tu aurais finis deuxième mais que veux tu le droit c'est une seconde nature chez toi, rajouta la jeune femme sur le ton de la plaisanterie.                                               De loin Matthew observa la scène. La voir sourire ainsi à quelqu'un d'autre c'était comme si une équipe de rugby lui passait dessus. Toutefois il refusait de même envisager ressentir quelque chose, pas avec elle. La conversation entre les deux avocats fut de toute façon vite écourtée car la salle se libéra pour les laisser prendre place.