Sans même réfléchir, April partit à pied jusqu'à l'hôtel des joueurs. Elle marcha pendant dix bonnes minutes avant d'enfin arrivé au Béluga. L'accès était d'habitude interdit mais on ne parlait pas de n'importe qui. On parlait de la fille de la légende on la laissa monter sans aucune question. Miss Collins n'avait pourtant pas le numéro de chambre de Sanderson. Par chance ou non tout dépend le point de vu le nom des joueurs étaient écris devant leurs chambres. Sans succès April fit un tour au premier étage. Elle comprit rapidement que s'était réservé au staff, pareil pour le deux. Miss Collins avança jusqu'à cinquième étage où enfin la jolie blonde put lire "Sanderson Matthew". Elle hésita pendant un instant avant d'entrer. Forte heureusement Sanderson n'avait pas fermé il suffisait d'appuyer sur la poignée. Matthew qui était allongé dans son lit sursauta. - Qu'est-ce que tu fous là ? - Tu viens de foutre en l'air mon mariage. Tu as deux minutes pour m'expliquer ce que signifiait ton putain de t-shirt, rétorqua April dans le plus grand calme. Il s'approcha Collins ne le quitta pas des yeux. Le bel athlète ne portait qu'un simple short tandis que son torse était totalement nu. Pourtant April ne laissa rien paraître c'était trop facile de se laisser distraire. - C'est une première pour moi, je n'ai jamais aimé comme ça. Je n'ai jamais aimé tout court. Je t'ai à peine rencontré que tu as tout changée. Tu as changée chaque centimètre de ma vie. J'ai mis du temps à l'accepter mais je t'aime April. J'aime ta voix qui me touche, et ce je ne sais quoi dont le charme secret, m'empêche de m'éloigner de toi. Je me souviens d'un passage de poème. Ton cœur m'est tout : mon bien, ma loi ; te plaire est toute mon envie. Enfin, en toi, par toi, pour toi, je respire et tiens à la vie. Il passa sa main froide sur joue. Tout ses mots je les penses à la syllabe près. Dès le premier soir où on sait rencontré tu m'as touchée. Ton père m'a conseillé de me battre et je le ferai. Je suis près à tout pour toi. Je lâcherai tout, je dis bien tout rien que pour toi. April était réceptive, Matthew le savait il le sentait. Néanmoins elle semblait encore douter. - Tu ne vas pas partir cette fois ? Sanderson l'attrapa par le bras et la tira jusqu'à lui. Il posa son front contre le sien ses lèvres n'étaient à un rien de celle d'April. - Je ne partirai plus jamais. Plus jamais April. Alors que Sanderson fixait ses lèvres. Il releva la tête prit son visage entre ses mains et la regarda dans les yeux. Honnêtement Matthew pensait ne jamais se lasser de la couleur de ses magnifiques iris. Je vais me comporter comme un grand garçon. Je veux vivre avec toi chaque instant April. - Promets le, ordonna la jolie blonde. - Je te le promets. Donnes moi une autre chance, je te rendrai heureuse cette fois. Elle hésita avant d'hocher la tête. April ne parvenait pas à articuler, il était si près. C'était une délicieuse torture. Matthew laissa glisser ses mains jusqu'au creux de ses hanches tandis que les mains d'April étaient autour de son cou. Le jeune homme hésita jusqu'à que d'elle même Ap le tire en sa direction. Pour la première fois depuis plus d'un mois il redécouvrait ses lèvres. Quel délice ! Son odeur, ses lèvres fines et soyeuses chacun de ses détails lui avaient manqués. Matthew la souleva jusqu'à la commande qui était contre le mur près du lit. Par habitude elle se laissa faire, entre eux il perdurait une confiance inébranlable. Sanderson pensa rapidement qu'elle était trop habillée. Sa veste, le sportif la lança par terre sans même faire attention à son atterrissage. Tandis qu'elle retirait les agrafes de son corset. Il embrassa son cou, le mordit comme un mort de faim. Matthew restait dans la retenue mais il avait faim d'elle. D'un coup de main habile son soutien gorge disparu afin de dévoiler sa généreuse poitrine. Ce soir, le jeune homme ne désirait qu'une chose : qu'elle perd tout ses moyens. Alors qu'il continua ses assauts diabolique au creux de son cou. Le jeune homme arrivait de plus à retirer son bas, en si peu de temps qu'à présent elle était nu sur la commode. Tandis que sa main malaxait un sein, Matthew était à genoux entre ses cuisses mélangeant baisers et d'autres actions tout aussi excitantes. Elle gémissait de plus en plus. Matthew se sentait satisfait à tel point qu'il releva la tête et l'embrassa. C'était un baiser fiévreux, il contenait un véritable brasier. Pourtant Sanderson voulait continuer de la torturer. Le beau brun descendit sa tête aux centres de sa poitrine. Il lécha, malaxa, embrassa et introduit un doigt au sien de son intimité. - Matthew ! cria t-elle comme une dernière supplication. April avait besoin de le sentir maintenant. Ce dernier n'en fit rien et continua son mouvement de va et viens. Tandis que ses supplications se firent de plus en plus fréquente il rajoutait d'autres doigts. Sanderson adorait l'entendre crier son nom de cette manière. Plus rien d'autre ne comptait à part son propre plaisir. Rapidement April reprit le dessus, elle restait une femme avec un vive caractère. Toute aussi douée l'It-girl londonienne enleva très rapidement le peu de vêtement qu'il avait avant de le pousser dans le lit. April ne se mit pas immédiatement en califourchon. Elle s'occupa de la même manière de son plaisir. Si bien que maintenant c'était lui qui gémissait. Dieu seul savait à quel point il vénérait sa poitrine qu'elle utilisait si bien. Au porte de la délivrance, April grimpa sur le bel Appolon avant qu'il inverse les positons. Matthew préféra la voir en dessous, en effet cela permettait de mieux l'observer jusqu'au plaisir. Après de multiples va et viens torride, il se laissa retomber sur son amante. - Je t'aime chuchota Sanderson au creux de son oreille. - Moi aussi je t'aime répondit la jeune femme avant de se blottir dans ses bras. Elle aimait la chaleur de ses bras et s'y sentit en sécurité. Très vite, épuisés et de nouveau mettre de soi chacun trouva le sommeil. Le lendemain April se réveilla en première. Quelle nuit ! En cherchant ses affaires, la jolie influence se rendit compte que son haut était cassée. Elle n'était pas vraiment étonnée et chercha alors une chemise dans la valise de Matthew. L'anglaise en trouva une jolie blanche à rayures violettes. Cette férue de mode fut étonnée de trouver une si belle pièce. Après l'avoir enfilé April se posa au bord du lit. Elle s'apprêtait à partir, la fille Collins ne voulait en aucun cas se faire surprendre. Matthew qui se réveillait doucement à cause du bruit de son bagage prit sa main. Il semblait avoir de tout autres plans. - Reviens te coucher, chuchota le jeune homme d'une voix douce. Elle repoussa une mèche de devant ses yeux. Ap adorait sa jolie tignasse brune malgré que cette dernière soit continuellement désordonnée. - Je dois partir avant qu'on me voit je risque d'avoir des ennuis tu sais, rappela April avec un sourire attendrit. - Juste une heure, rétorqua Sanderson. Après je t'aide même à sortir en toute discrétion si tu veux. Comment refuser à un homme avec un tel sourire ? Mlle Sanderson le rejoignit dans le lit alors qu'il changea de sens. Matthew posa la tête aux creux de son cou. Elle avait une odeur si particulière. C'était un mélange de plusieurs fleurs mais l'athlète reconnaissait particulièrement la pivoine. Les deux amants se redormirent pendant une heure ou peut être un peu plus. Le deuxième réveil fut un peu plus brutal. Berreda entra sans même toquer et claqua la porte avant de progresser dans la chambre de son ami. - Bonjour gueule d'ange ! cria t-il avant de quitter le petit couloir. Je ne sais pas ce que tu regardais comme film hier soir mais je l'ai entendu de ma chambre sacrément... Élio coupa sa phrase. Le jeune homme avait devant ses yeux April et Matthew enlacés dans un lit. Il n'y croyait pas. Sanderson qui s'était réveillé le salua d'un sourire. - Toujours dans la grâce et le respect de l'intimité mais bonjour Éli. Pour hier soir évites tout commentaire, tu serais un ange comparé à d'habitude,termina Matthew avec le même sourire. April qui était aussi réveillée ne s'empêcha pas de se moquer de la tête de gros nigaud d'Élio. - Regardes moi sa tête, pouffa t-elle de rire. Si j'aurais su que Berreda avait la chambre d'à coté on aurait fait l'amour dans l'ascenseur, rajouta Api avec plus de sérieux. Mais bref je vais vous laisser non ? Élio retrouva mystérieusement la parole et fit apparaître un large sourire. Il était sérieusement amusé par la situation. - Tu as franchement intérêt de toute manière. Matthew est en retard d'une heure le coach veut sa mort. Il est un peu plus de dix heures, informa l'attaquant. April semblait à présent paniquer. Sortir de l'hôtel allait être un cauchemar. Pourtant elle allait relever le défi. Au bord du lit la jeune femme déposa un dernier baiser sur ses lèvres. Matthew ne s'empêcha pas de sourire bêtement, c'est tout ce qui lui fallait. - Tu veux un plan James Bond ? questionna celui-ci en direction de sa nouvelle VRAIE petite amie. - Les femmes n'ont besoin de personne de nos jours. La jeune femme se leva avec délicatesse en rabattant le reste de couverture sur Matt. Elle enfila sa jupe dans laquelle la jolie influenceuse rentra une partie de la chemise. Ap prit sa paire de chaussures à la main. La blonde s'apprêtait à partir mais Matthew s'inclina afin de recevoir un baiser. - Embrasse moi, ordonna ce dernier avec un sourire délicieux. April se baissa et prit son visage dans ses mains. Elle lui donna un baiser doux et langoureux avant de se sauver. Je t'aime à plus tard. Alors que la jeune femme venait de quitter la chambre, Élio cria. - Je n'ai pas le droit à un bisous moi ? Matthew rigola et lui lança dessus son oreiller. Tandis que dans le couloir la belle blonde essayait de rester discrète. Une première porte s'ouvra sur Bénédict visiblement près pour aller faire un footing. Le jeune homme ne s'empêcha pas de rire et tout le deux eurent un sourire complice. - Bonjour mademoiselle, salua t-il. April accéléra le pas afin d'avoir l'ascenseur pour elle seule. Mission réussit. L'ascenseur s'arrêta toutefois au première étage. Elle croisait les doigts pour que ce ne soit pas Astley. Néanmoins ce fut bien le coach qui entra dans l'ascenseur. - Mademoiselle Collins, dit-il en retenant un rire. Un grand silence régna jusqu'à que la cage d'ascenseur s'arrête. Je me doute que vous saviez que c'était interdit hier soir car oui je suis sure que vous avez passée la nuit ici vu votre tenue. Pas la peine de me contredire cette chemise Matthew la portait lors d'une visite au sein de la capitale. Bref bien que la situation me fais personnellement rire, Sanderson sera punie il doit respecter les règles. Et vous je ne peux rien faire de toute manière. Je ne vais pas prévenir votre père, vous êtes grande non ? termina Astley avant de lui donner une tape dans le dos. Honnêtement April s'était attendue à une réaction bien plus affreuse. Elle passa furtivement dans le haul mais Harris l'arrêta. Sacrée surprise ! - Salut April ! dit le géant avant de déposer un baiser sur sa joue. Qu'est-ce que tu fais là ? posa t-il innocemment. - Je venais discuter stratégies football, répondit Ap avec humour. Liam percuta enfin la raison de sa venue. Il était heureux pour Sanderson comme Éli et Ben le gardien afficha un petit sourire avant de la laisser partir. Miss Collins se dépêcha de rentrer à l'hôtel. Elle se montra dans la salle du petit déjeuner mais ni son père ni les filles y étaient. Ils ne semblaient ps réveillés tant mieux. April rentra alors discrètement dans sa chambre et eut la surprise de voir Joyce, Maggie et Rose dans son lit. Elles portaient encore leurs robes de chambres. April scruta les draps elles n'avaient pas dormis ici. - Tu étais ? demanda Rose avec une petite voix. Joyce et Maggie l'analysèrent de la tête aux pieds. - C'est pas ta chemise ni celle de ton père remarqua la top-model. Joy s'attarda sur son cou, il avait une large tache rougit qui commençait à violacer. Elle comprit immédiatement . - Ta nuit était plus cool que la notre visiblement. Les deux autres se collèrent et fixèrent le même point que Rose. - MAIS NAN, dirent les filles avec surprise. Sanderson ? April rejoignit ses meilleurs amis dans le lit et se glissa sous la couette. Elles examinèrent son sourire alors Collins comprit qu'elle devait répondre. - Oui Matthew. Les filles échappèrent un léger cris de joie avant de la serrer bien plus. Étonnamment elles ne demandèrent pas de détails. Toutes les trois étaient simplement heureuses pour April malgré que les filles aimaient autant Micheal. Mais malgré tout c'était Matthew et personne ne pouvait rien y faire.
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Miss Sanderson ?
RomanceUne relation a bien des égards est le signe de maturité, mais parviendront ils à franchir le pas ? Matthew Sanderson se remet péniblement d'une blessure surve...