Les 8ièmes de finale pour Tottenham

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Cette nuit là, April pour la première fois,avait rêvée de Matthew. Hier soir, l'avait profondément chamboulée, sans vraiment qu'elle n'arrive à déterminer pourquoi. Et maintenant il faisait même partie de ses rêves les plus intimes. C'était sûrement la plus diabolique des tortures. Elle avait envie de lui mais savait qu'elle ne devait pas. Alors en se réveillant, la jeune femme s'activa a le sortir de sa tête. Ce fut une brillante réussite, pas une seule fois April n'avait pensée à lui au court de la journée. Il l'attirait juste, elle savait que de toute façon ce n'était qu'une passade. Toute la journée April l'avait passée avec son père, Édouard, au bureau. La belle blonde s'était plongée dans des dossiers, pour tenir éloignée la moindre de ses pensées concernant Matthew. Toutefois Api était obligée de se rendre au match de ce soir, cela faisait partie de leur accord. Dans la voiture qui l'a conduisait elle et son père, se produit une chose inhabituelle. La fille Collins était étrangement silencieuse, elle n'adressa pas un mot à son père ni même au chauffeur. Édouard, entre les coups de fils important qu'il du passer, n'eut même pas le temps de la questionner. Lui aussi avait lu les journaux et comme tout bons anglais il était curieux. Mais l'arrivée au stade écarta toutes ses chances de discuter du numéro huit avec sa fille.                                   Comme toujours, leur arrivée attira les photographes et les journalistes. Mais April tout d'abord s'approcha des barrières pour faire des photos avec certains de ses abonnés. Elle n'était pas joueuse bien sûr, mais certains de ses followers avaient quand même fait le déplacement espérant la voir. C'était toujours un plaisir de rencontrer des abonnés aussi bien veillant que ceux qui avaient fait le déplacement aujourd'hui.  Après avoir essayée de faire le plus de photos possibles, elle s'approcha du côté de la presse. La It-girl ne prit la pose que pour quelques photos, elle n'avait aujourd'hui pas la patiente pour beaucoup plus. Toutefois en avançant une journaliste lui tapota l'épaule. La fille Collins n'appréciait guère qu'on l'interpelle quand délibérant elle avait ignorée le média mais peu importe. April se retourna vers la jeune femme avec un sourire polis.                                                                  - Comment pensez vous l'issue du match de soir contre West Ham Mademoiselle Collins ? posa premièrement la journaliste.                                      À croire quelle était joueuse ! L'issue du match n'impacterait clairement pas la moindre parcelle de sa vie. Elle resta quand même dans l'état d'esprit de jouer la petite amie parfaite.                                              - Je pense que notre équipe, va s'imposer 2-1. En tout cas je l'espère, rajouta April avant de simuler un petit rire.                                                                               - Et avec Sanderson ? Que pouvez-vous nous révéler ? demanda maintenant la correspondante avec un sourire amicale.                                                  Vu le traitement que la presse lui avait réservée ses mois-ci, rendre à son tour un sourie amicale ne fut pas chose aisée. Pourtant elle arbora de nouveau son plus beau sourire, April était particulièrement douée pour la comédie.                                                                 - Il est génial, je ne peux pas mieux vous le décrire, répondit la belle blonde avant de rejoindre les gradins.                                                                          En montant jusqu'à la loge, elle pensa enfin à Matthew et regarda son téléphone. April n'avait répondue à aucuns de ses messages depuis hier soir. Avec raison, il l'avait tout de même repoussé. Même si c'était pour elle, pour son bien être, Sanderson l'avait repoussé. L'influenceuse eut la surprise en ouvrant ses messages, de voir qu'à son tour toute la journée il lui avait envoyé des petites photos ou vidéos. Matthew lui avait fait une sorte de « vlog » de sa journée, ce qui eut le don d'arracher un sourire à April. En rejoignant son père qui était déjà assis au balcon, elle était déjà de meilleur humeur. Alors Edouard en profita pour tenter de lui parler.            - Ma puce ! dit il en déposant un baiser sur sa joue. Tu es là !                                                                             April savait que la soudaine gaieté de son père, était sûrement dans un but intéressée. Édouard Collins était rarement heureux, pour être heureux. En tout cas du point de vue de sa fille.                                      - J'étais déjà là dans la voiture papa. J'ai juste prit cinq minutes avec une journaliste.                              - Oh je vois, qu'est-ce qu'ils peuvent être envahissant ! Ils t'ont parlés de Sanderson je suppose ? demanda t'il avec un air faussement désintéressé.                                                                            Son père s'était percé à jour de son propre chef. D'un autre côté elle aurait été tenté de dire que cela ne le regardait pas mais la situation avait sa part de comique. À presque 26 ans son père l'interrogeait toujours sur ses conquêtes. C'était pour le moins choquasse ! April ne se retenue pas un seul instant de rire.                                                                                - Mais Papa oui ils m'ont parlés de lui, dit elle en ricanant. Toi aussi tu m'en parles, ne seriez vous pas curieux Édouard Collins ? demanda sa fille sur le ton de l'humour bien-sûr.                                                    - Je plaide coupable votre honneur, répondit-il en riant et levant les bras. Édouard ne renchérit pas immédiatement, il préféra la regarder en train de rire. Monsieur Collins avait réussit énormément de chose dans vie, sa carrière, son rachat du club mais sa fille restait sa plus grande réussite. Malgré de nombreuses absences, Ed avait toujours été rempli de fierté, pour ses études de droit ou son accomplissement en tant que créatrice de contenus. Tu sais Api, te voir travailler au bureau m'a fait plaisir. Tu es une excellente avocate, termina l'ancien footballeur.                                                          Elle fut touchée et lui prit la main. C'était rare que son père lui fasse de tels compliments.                          - Merci papa, réagit la belle blonde avec un regard affectueux. Ils ne continuèrent pas leur conversation car le match s'apprêtait à commencer. Penchée au balcon elle le regarda à l'entraînement, il semblait particulièrement concentré. Ce n'était pas plus mal parce dès la cinquième minutes Matthew accompagnée de Marcus manqua de peu de marquer. Le stade montra son mécontentement en le huant une nouvelle fois. L'équipe du attendre la deuxième période avant de prendre l'avantage. Sur un but impressionnant à la Madjer, de Esteban secondé de Théo. La défense de West Ham malgré des efforts fournies sans relâche, ne put arrêter le second but marqué par Matthew. Anton avait réussit à slalomé entre les joueurs adversaires mais ne pouvant aller jusqu'au but il passa la balle à Sanderson. Le jeune homme grâce à une reprise de balle acrobatique réussit à marqué ce sublime but. Monsieur Collins de la loge bondit de sa chaise.        - Oui ! C'est bien ! rugit il sous le regard de sa fille.     Maintenant elle comprit pourquoi son père s'intéressait soudainement à sa vie amoureuse. Il devait sans doute apprécié Sanderson. Peut-être même qui lui rappelait un peu lui, a l'époque où il n'était pas à la retraite.                                          Après que son père se soit rassit, elle observa Matthew faire sa célébration. Le jeune homme posa un genoux à terre et envoya un baiser en direction de la loge. Il s'avait faire parler les journalistes, les commentateurs, c'était indéniable. April se força à sourire, sentant bien que tout les regards étaient braqués sur elle. Après ses deux beaux buts, le match ne tarda pas à se finir, sans que Tottenham n'encaisse de but.                                                           Son père en était si heureux qu'il chantonna pour rejoindre les vestiaires même si cette fois il était accompagné de sa fille. April l'avait bien suivie voulant féliciter Sanderson. Avant même d'entrer dans les vestiaires ils entendirent de la musique et des chants.                                                                    Après tout il avait de quoi être heureux. Battre West Ham leur offrait une place pour les huitièmes de finale de League 1. Puis à leur tour les Spurs allaient rejoindre les plus grandes équipes anglaises comme Arsenal, Manchester City, au haut du classement. En entrant Edouard enchaîna quelques pas de danse et claqua dans ses mains, ce qui surpris même sa fille.                                                                                        - Bravo les garçons ! cria t-il avec joie. Il se tourna aussi vers Dubois et le prit dans ses bras. Tout deux étaient de vieux amis, c'était aussi une des raisons  de pourquoi il lui avait confié l'équipe.  Bravo mon copain tu as réussis à leur faire se bouger les fesses !  Pendant que son père et Dubois dansaient avec leurs joueurs, (oui dansaient vous avez bien lu).              April rejoignit Sanderson qui l'a prit dans ses bras malgré qu'il soit torse nu. Elle appréciait la chaleur que dégageait la peau du jeune homme mais leva la tête pour lui chuchoter à l'oreille.                                - Je suis fière de toi, vraiment, confia la jeune femme avec sincérité.                                                                  - Où est passée la philosophie d'April Collins que seule sa vie ne compte, répondit il immédiatement. Petit con ! Elle lui faisait des compliments mais il avait réussit à trouver le moyen de lui rappeler que ce n'était qu'une gosse de riche. April le dévisagea, elle ne supportait absolument pas qu'on la réduise à ce simple fait. Matthew s'aperçût assez vite qu'il l'avait vexé et lui chuchota. C'est une blague April. La jeune femme s'apprêtait à s'éloigner avant qu'il ne l'embrasse. Elle lui rendit ce baiser tendre et doux, tout l'inverse de celui qu'ils avaient échangés hier soir. Pourtant cela ne déplut pas à la jeune femme, bien au contraire. Ses lèvres autrefois brûlantes n'était plus qu'une douce caresse à présent. April s'écarta tout de même pour le laisser profiter avec ses camarades. Édouard prit encore cinq bonnes minutes avec les joueurs, avant de proposer de finir de fêter cette événement au centre d'entraînement.

Miss Sanderson ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant