la tempête Edouard Collins

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Cela faisait maintenant une semaine que la bande était rentrée de France. Pourtant, April avait évitée le père Collins toute la semaine. Elle n'avait pas eu besoin de grand chose pour l'éviter, la jeune femme avait travaillée toute la semaine. Miss Collins avait appréciée passer le plus clair de son temps à travailler sur le projet avec la maison renommée. Surtout qu'elle ne fut pas seule. Micheal avait souhaité rester avec la jolie blonde afin de l'aider à peaufiner les derniers ajustements en termes de contrat avec la marque. April devait l'admettre passer du temps avec Micheal était agréable.            Ils ne se quittaient pratiquement pas, étant donné que Mich dormait sur le canapé d'Ap.                         Ce soir là, April partit toutefois toute seule au manoir Collins. Après avoir appelée le majordome, elle s'était arrangée pour venir lorsque son père ne saurait pas présent dans l'immense demeure. Elle arriva pour vingt-une heure à la propriété. Miss Collins refusa poliment le dîner qui lui était offert et monta au grenier.                                                               La jeune femme était là dans un but bien précis. L'équipe de la maison Channel lui avait demandé de porter pour le tournage de la pub un bijoux authentique. Un bijou discret mais tout de même saisissant, elle était libre de son choix. April avait réfléchit à la question pendant des heures. Pourtant maintenant qu'elle y repensait c'était évident. L'influenceuse porterait pour la pub les bijoux de sa mère ou de sa grand mère.                                               Au grenier April ne chercha qu'un court instant. Elle  voulait porter la bague de mariage de sa mère. Un opal rouge monté sur un fun anneau d'or. Cela restait discret, élégant mais tout de même voyant.         La mission semblait réussie jusqu'à dans l'escalier secondaire elle ne croise son père Édouard.                    - Tu es donc là, c'est inespéré.                                        Api ferma les yeux avant d'afficher un grand sourire.     - Bonjour papa, moi aussi je suis contente de te voir !    Le père Collins tourna les talons avec un soupire, avant de commencer à descendre les escaliers.            - Dans mon bureau toute suite. Il est temps qu'on discute ma grande, termina le cinquantenaire.            April ne s'y opposa pas, de toute façon elle ne pouvait pas. La blonde suivit son père jusqu'au bureau qui était situé au rez-de-chaussée.             C'était une de ses pièces préféré, c'était d'un style plutôt ancien avec beaucoup de meubles en bois. Ap se posa dans le fauteuil qui était proche de la cheminée tandis que Edouard prit place derrière son bureau.                                                                                    - Alors ta petite semaine de vacances parisienne ? Je t'offre un château et toi tu te bourres la gueule comme jamais. Qu'est-ce que j'ai eu honte quand on m'a appelé pour me dire que tu avais fait un accident de voiture avec plus d'un gramme. Le pire c'est quand on m'a raconté les circonstances de l'accident. Je suppose que tu ne l'as pas racontée aux autres. Mais tu obnubilais le chauffeur. Il n'a alors pas eu le temps de contourner la voiture par ta faute. Tu l'as  racontée à Rose, à Joy à Maggie ? Ta carrière n'est pas fichue en partie parce que tu portes mon nom. Je t'ai protégée April, encore ! Je passe mon temps à rattraper tes conneries !                                                       - De la même façon dont tu as rattrapé Maman quand elle partie avec son agent ? De la même façon dont tu as couvert le scandale quand ta femme t'a quittée sans remord ? demanda April en relevant la tête. Mr Collins qui dans sa main avait son verre de scotch le lança contre le mur. Il n'éclata qu'à seulement un peu moins d'un mètre de sa fille. Elle avait abordée le sujet qui fâche Jasmin Collins. Papa tu visais mieux à l'époque.                                         Edouard se frotte la tête dans ses mains. Elle le rendrait fou, sa fille était un véritable cas. Il était tellement en colère qu'April ne l'avait jamais vu avec une telle colère. Le milliardaire était d'un rouge, pratiquement bordeaux.                                                      - Je me fatigue pour rien, tu ne m'écoutes pas. Sache seulement que tu me déçois et que cet homme est mort en partie par ta faute April.                                    La jeune femme ne baissa pas les yeux, ce n'était pas son genre de craquer surtout devant le patriarche Collins.                                                                                  - C'est tout ? Ce discours tu me l'as fais des dizaines de fois, renouvelle toi papa.             Ainsi la fille Collins partit sans un mot mais ne baissa tout de même  pas la tête. Elle se dépêcha d'arriver jusqu'à sa voiture qui était garder devant l'entrée principale. Ce n'était pas leur première engueulade, bien-sûr. Ses mots dans d'autres contextes elle les avait déjà entendue. Ce fut alors vraisemblablement une accumulation qui fit pleurer la jeune femme. Cependant elle admettait que son père avait raison. Tout était de sa faute. April devait dorénavant prendre ses responsabilités.       La fille Collins pleura une bonne partie du trajet avant de pouvoir enfin rentrer à la maison. Elle tenta d'entrer sans un bruit dans l'appartement. Toutefois, April ne fut visiblement pas assez discrète.               - Tout c'est bien passé ? Tu n'as pas croisée Édouard ? demanda Micheal qui était allongé sur le canapé. Il semblait regarder une émission semblable à « Enquête d'action » version britannique.            La jolie blonde se tut et marcha jusqu'au canapé, sur le chemin elle retira ses escarpins.                                      - J'ai croisée mon père, je vais pas te faire de dessin, tu le connais, termina la jolie influenceuse avec la gorge serrée.                                                                   Hower le sentit rien qu'à sa voix, elle était mal. La dernière fois que Micheal l'avait vu dans cet état  c'était lors de leur dernière année de fac. Edouard lui avait mit une énorme pression, avec un discours semblable à celui-ci. Le soir même, April s'était glissée dans sa chambre, à la recherche d'un peu de réconfort. Micheal se releva du canapé et la prit dans ses bras. Il n'aurait pas les mots justes, pas cette fois. Le jeune homme ne pouvait pas comprendre ce qu'elle ressentait. Alors, le brillant orateur la serra          contre lui, doucement il la sentit sangloter.                      - Je suis là April, calme toi. Je ne te laisserai pas, je suis fière de toi. Le beau brun dégagea ses longues mèches blondes de son front.                                            Ils s'allongèrent dans le canapé. Avec douceur, Mich lui caressa les cheveux jusqu'à que la jeune femme s'apaise. April savait pertinemment que Micheal attendait plus. Mais elle ignorait pourtant si un jour elle serait capable de lui rendre un tel amour. Le lendemain, Miss Collins était de tournage pour la pub du nouveau parfum. Par chance, la jeune femme avait tout un petit groupe derrière. Micheal, Maggie, Rose, Joyce ainsi que Edouard étaient venus avec Api. En studio, April tourna les premières séquences. La blonde portait son costume noir avec un placage parfait. Alors qu'elle tournait une des dernières séquences en studio, Joyce s'approcha de Micheal. Il n'avait d'yeux que pour la jolie influenceuse. - C'est impressionnant comment tu la regardes, dit Joy avec un sourire. Mich fronça les sourcils avant de sourire à son tour. Il baissa les yeux avant de se gratter la nuque. - Elle est sublime, je ne le démentira pas. Mais il n'y a rien de spécial dans mon regard. - Tu devrais tenter ta chance avec April. Tu serais parfait pour elle. Tu sais je connais Ap depuis des années, t'es un des premiers à la regarder de cette façon. Un de premier qui ne la lâche pas malgré son caractère de conne. Cela mérite pratiquement des applaudissements. Hower, qui était quelqu'un d'humble préféra ne pas répondre. Il n'attendait pas de remerciement de la part d'April. Tout ce soutient, tout cet amour que le jeune homme lui apportait, il le faisait de son plein gré. Après les scènes tournées en studio, tout le mode partit dans un vannes jusqu'à la plage de Newquay. La pub devait combinée la classe et l'élégance de la maison Chanel. Le parfum mélangeait un ensemble de fleurs qui ensemble rappelaient l'été. Alors, en accord avec leur égérie la maison avait décidée de tourner une partie de la pub à l'extérieur. Le trajet de cinq heures fut assez long, toutefois l'ambiance dans le vanne était géniale. Tout le groupe d'April avait un véhicule privatisé et Maggie se chargeait elle même de mettre l'ambiance. Meg choisissait les musiques ce qui convenaient à tout le monde. Même Édouard avait finit par décoléré. Il était fière de sa fille, fière d'une telle prestance et de l'élégance que dégageait April. L'égérie s'assoupît une heure avant d'arriver sur la plage. Elle s'endormit sur l'épaule de Micheal tout en essayant de ne pas froisser sa robe. Il la réveilla avec douceur. Ils étaient enfin à Newquay. - Réveille toi, Ap nous sommes arrivés. April déposa un baiser sur sa joue pour le remercier. La plage avait été privatisée pour la pub, il n'y avait que l'équipe de tournage. Toutefois, les petits curieux étaient attirés par les gros vannes et les barrières misent en place. Les plus astucieux réussirent même à prendre la star, au loin, lors de ses préparations. Elle tourna les premières scènes sur la plage au soleil couchant. Pour les prises sur le sable, April porta une robe sirène bleu. Toute l'équipe était satisfaite de la jeune femme, elle dégageait un tel charme. La fille Collins proposa d'entrer dans l'eau avec la robe au lieu de se changer de nouveau. Ils devaient profiter de ciel époustouflant. - Tu vas vraiment entrer dans l'eau avec une robe qui vaut mon salaire ? demande Micheal amusé par une telle situation. Ap qui s'appuyait sur son épaule pour retirer ses chaussures avant de le lâcher avec un grand sourire. - Regarde moi faire. Elle courut sur la plage et atteignit l'eau. L'équipe était ravie des prises. Le caméraman ainsi que d'autres membres de l'équipe l'avaient suivis à mi hauteur en mer. Ils enchaînaient les plans sous different angles, Ap plongea même dans l'eau pour satisfaire le cameraman. La jolie blonde jouait avec l'eau, souriait ou prenait simplement la pose. La pub ferait un carton, ils en étaient tous persuadés. Ils tournèrent pendant encore une heure, le chef Guillaume voulait tiré le meilleur d'April. Le chargé de création publicitaire de la maison qui était un éternel insatisfait, semblait heureux du travail de la jeune femme. L'équipe lâcha April et toute sa bande pour un peu plus de vingt deux heures. Dans sa grande bonté, Monsieur Collins invita toute la bande et l'équipe au restaurant. Il laissa tout de même le temps nécessaire à sa fille pour qu'elle se change. La maison lui prêta une des robes qui étaient prévue pour le tournage, une robe noir en satin avec un incroyable dos nu. Édouard ne les emmena qu'à quelques mètres. Tous partirent manger dans un restaurant juste en face de la plage. Le "Blue-Sea" qui proposait de nombreux plats simples comme des pizzas, des hamburgers, des salades et bien sûr des plats de la mer. Les gérants du restaurant furent bien-sûr surpris d'une telle affluence. Le repas, malgré une certaine attente dû aux grands nombres de convives , se passa dans une ambiance bonne enfant. C'était appréciable de passer du temps tous ensemble dans un autre contexte que le travail. Ils s'éternisèrent jusqu'au moins une heure du matin avant qu'on les presse à prendre leurs desserts. April, en grande amoureuse du sucre ne pouvait pas partir sans prendre une petite douceur. On lui servit son banoffee, elle prit une cuillère et tandis la suivante à Micheal. - Ouvre la bouche Mich. Il fronça les sourcils mais ne put s'empêcher de lui sourire. Micheal n'était pas sucré mais le jeune homme fit une exception pour cette fois. - D'accord. April lui mit la cuillère en bouche. Comment ne pas aimer une si bonne tradition anglaise ? C'est excellent. La jolie blonde lui rendit son sourire. Elle ne remarqua qu'après qu'au coin de sa bouche il lui restait de la crème. April tenta d'essuyer le coin de sa bouche mais Hower bougea dans un mouvement brusque. - Laisse toi faire, lui demanda l'influenceuse avec calme. Après un râlement sonore, il se rapprocha de nouveau d'Api. Elle passa un doigt autour de sa bouche afin d'essuyer la crème. Tout les deux étaient physiquement très proches, pendant un instant ils fixèrent leurs lèvres. Ce fut Micheal qui reprit ses esprits en premier. - Merci beaucoup, remercia l'avocat. Il leva les yeux et croisa le regard d'April. Ce fut comme si rien n'avait changé, entre eux ils y avaient toujours une certaine attirance. Tout les deux n'arriveraient jamais à mettre leur passé d'amant de côté. Sous les conseils de Joyce, Micheal se lança enfin. Tu viens j'aimerai qu'on fasse un tour sur la plage. La fille Collins hésita un instant avant d'accepter. Cependant Edouard souhaitait leur faire une annonce, à eux ainsi qu'aux filles. Le petit groupe sortit alors du restaurant ensemble pour faire une annonce de façon plus intimiste. Ils s'assirent dans une rue adjacente au restaurent devant un glacier. Comme tout bon père, Monsieur Collins commanda une glace pour tout le monde. - Bon, les enfants, j'ai une annonce. Vous savez que dans deux semaines à peine commence la coupe du monde. Vous savez sans vouloir me vanter que je suis une légende de l'équipe donc nous partons tous au Mexique. Je suis invité ainsi que les personnes de mon choix à assister à cet événement incroyable. Bien-sûr, arrangez vous avec vos emplois du temps mais je serais ravi que vous veniez tous avec moi au Mexique. Rose eut un large sourire, tout était bon pour échapper aux corvées de duchesse. - Edouard je serai ravie d'assister à tout les matchs de l'équipe avec vous. Maggie devait s'arranger avec son agent, mais elle aussi mourrait d'envie de faire partie de ses vacances au Mexique. - Après les défilés de la saison d'été qui se finissent le six juillet je serai ravie d'être là. Je loupe aucune occasion de bronzer. - Moi aussi, tu as vu comment je suis blanche, renchérit Joyce dans un rire. Tous se tournèrent ensuite vers Micheal et April. Ap hésitait pour une seule raison, Matthew. Elle n'avait aucune envie de voir Sanderson mais maintenant que les filles avaient acceptées. La jolie blonde ne pouvait maintenant plus se défiler. - C'est d'accord, je viens avec toi papa. La fille Collins tapa la cuisse de Hower. Et toi Mich ?              Micheal hésitait en raison de son travail. Il n'avait pas prévue de s'éterniser en Angleterre mais c'était une occasion en or de prendre des vacances. - Je suis de la partie, je préviendrai juste le bureau. April déposa un baiser sur sa joue avec un grand sourire. Tous finirent rapidement leurs glaces, le reste du groupe partit essayer de trouver un hôtel. Tandis que Micheal et Ap partirent marcher sur la plage. Le jeune homme lui proposa de la prendre en photo, il savait à quel point son compte instagram était important. Après une bonne dizaine de photos ils s'assirent sur le sable fin afin de parler du bon vieux temps.   - Tu te souviens de la première fois qu'on s'est rencontrés ? demanda Mich en posa la veste sur ses épaules. April devait admettre qu'elle ne s'en souvenait pas. - Non, admit la jeune femme. - Tu n'avais bien-sûr pas fais l'effort de venir à la semaine d'intégration. Les deux premières semaines de cours je ne t'avais pas vue non plus. La première fois que je t'ai remarquée c'était lors de mon premier match de football. Tu étais venus habillée dans une robe moulante verte avec des grosses lunettes noirs accompagnées des filles. Vous étiez le groupe le plus UP du campus, mais moi je n'avais d'yeux que pour toi. Tu avais une telle prestance, un tel charme tu dégageais quelques choses de nouveau. Je n'ai vue toute suite que toi.    - C'est vrai tu n'as fréquentée que moi à la fac, répliqua April avec un large sourire.   Il lui donna un coup d'épaule, ce n'était pas vraiment ce qui s'était passé. - Pendant cinq ans tu as chassée toutes les filles qui ont tentées de m'approcher. C'est normal que je n'ai que très peu de filles. - Tu as eu des filles à part moi ? Micheal ocha la tête avant qu'elle ne soit offusquée. Tu te souviens de la première fois ? Après réflexion il nia d'un signe de tête. Moi je m'en souviens, ça faisait deux ans que nous étions en cours ensemble. On se faisait remarqués par notre esprit de compétition je détestais ton petit côté je sais tout. Tu m'horripilais. Nos professeurs se sont tous mis d'accord pour nous mettre en opposition l'un contre l'autre pour notre premier faux procès. Qu'est-ce que c'était ? Elle hésita un instant de continuer. Bien-sur c'était pour meurtre, je plaidais pour l'accusée. C'était une dame de la cinquantaine elle avait tuer son mari violent alors qu'il dormait sans son lit. Culottée, j'ai plaidée la légitime défense contre toi. Tout le monde bien-sûr avait été surpris mais pendant la semaine de procès je me suis plutôt bien défendue. Mais visiblement pas assez pour gagner, tout les jury on déclarés ma fausse cliente coupable.                      Micheal ne put s'empêcher de rire, c'était il y a si longtemps.                                                                              -  Tu m'avais insultée, tu détestes perdre.                       - Qui aime perdre ? demanda la jeune femme en fronça les sourcils. Après le procès je m'étais enfermée dans la réserve de la bibliothèque. J'étais abattue mon père était venue dans le public et j'avais perdue devant lui. En bon joueur, tu ne m'as pas nargué au contraire. Après ta fête de victoire tu es venue me voir, tu es resté et tu m'as prises dans tes bras. Comme toujours tu m'as consolée, tu as toujours été là, rajouta la starlette anglaise. Ils n'étaient maintenant qu'à quelques centimètres. Embrasse moi.                                                           Micheal passa une de ses mèches blondes derrière son oreille. Il caressa son visage.                                        - Je saurais toujours là April. Je ne te quitterai jamais.                                                                                   Elle leva ses grands yeux verts afin de croiser son regard. Pour l'instant, c'était tout ce qu'elle avait besoin. Miss Collins lui donna un tendre baiser et tout les deux s'enlacèrent sur le sable fin de Newquay.                                                                                 

Miss Sanderson ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant