fuite ?

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Rapidement après le match, une fête se décida au centre d'entraînement. La plus part des joueurs ainsi que leurs familles y assistèrent. Comment ne pouvaient-ils pas vouloir fêter une telle victoire ? C'était bien sûr une fête minime en prévision de la plus grosse que le club organiserait. Les joueurs, le staff et Dubois reçurent chacun une novation spéciale à leur entrée en salle. En effet le showman du groupe, Élio, s'était attelé à tous les présenter à sa guise. Rose eut par la même l'occasion, l'opportunité de remarquer la beauté frappant d'Adam.  Il est vrai que le jeune attaquant avait quelque chose de frappant, voir percutant. Son visage malgré des traits marqués gardait une certaine douceur dû sûrement à ses grands yeux vert. Toutefois, Lady Seymour déchanta vite en apprenant qu'il entretenait une relation avec sa cousine la princesse.C'était rare qu'un membre si prépondérant de la royauté se mêle à une célébrité. Rose avait déjà eu pour sa part des histoires avec des personnalités publiques néanmoins c'était différent la jolie blonde n'était que duchesse. C'était surprenant que la cousine Adrianna s'aventure dans les bras d'un footballeur. Cependant aucune des deux jeunes femmes ne se permirent plus amples commentaires. Leur attention fut vite accaparée par l'entrée de Matthew. -Du bruit, pour le chouchou du président et tout le staff. Il nous enterra tous avec son salaire faramineux. Pas surprenant c'est le mec de la fille du patron, Matthew mon meilleur ami ! April l'observa. Malgré qu'il tachait de sourire, Matthew fronça les sourcils. Ce n'était pas étonnant même si toutefois c'était sur le ton de l'humour elle pouvait comprendre qu'il était vexé. Elio le prit tout de même dans ses bras et présenta sûrement ses excuses. Sur scène alors que tous avaient rejoint la salle, la jeune femme partagea un regard avec Sanderson. Comment expliquer un regard tel que celui-ci ? C'était différent, comme elle il semblait à présent pensif. Les deux jeunes femmes passèrent principalement la soirée avec Adam,Élio, Matthew, Théo, Esteban et le coach. Dubois se révéla étonnamment marrant puis il formait un duo étonnant avec Berreda. L'ambiance était chaleureuse et même si ils ne s'étaient adressés la parole April et Matthew étaient l'un sur l'autre riant aux blagues de leurs amis. Néanmoins c'était avant que le coach ne rajoute « la phrase de trop ». - Vous l'avez totalement changée, il n'aurait jamais obtenu ce poste sans vous avoir rencontré.    Il ne l'avait pas dit assez fort pour que tout les autres l'entendent, toutefois Matthew l'entendu. Comment devait-il le prendre ? Avait-il obtenu ce poste simplement en raison de sa relation avec April ? Cette question le hanterait à présent. L'idée même de dépendre de quelqu'un répugnait le jeune homme. Serait-il oublié après sa relation avec la jeune femme ? C'était une possibilité à ne pas négliger, Sanderson ne voulait pas vivre à travers quelqu'un, ni pour quelqu'un. À partir de cet instant il est devenu plus froid avec la belle blonde. April ne comprit pas immédiatement et reprît place sur sa chaise. Quelle mouche l'avait piqué ? Il n'y avait aucun mal dans le remarque de Dubois. En tout cas ce n'était pas péjoratif au yeux d'April. La soirée lui parue alors bien longue, "bouder" relevait d'un comportement enfantin. Rose partit la première, passée les cinq heures c'était trop pour la lady anglaise. Dépourvue de son alliée la plus proche, malgré une complicité florissante avec les garçons, elle profita que Matthew se soit absenté pour quitter la soirée. Son père bien-sûr lui proposa de la ramener, mais au contraire la jeune femme préféra commander un taxi. Elle ne le faisait que très peu, l'influenceuse obtenait plus généralement pour une voiture conduite par son chauffeur ou une voiture qu'April conduisait elle même.                                               Devant le centre, la belle blonde jetait des coups d'œils réguliers sur son téléphone. Il était clair qu'elle le fuyait, la fille Collins en avait marre du comportement du jeune homme. Mais existait-il plus acharné que Matthew Sanderson ? Ou plutôt plus indécis. Derrière elle, April entendu des bruits de gravillons, sans même se retourner la jeune femme comprit que c'était lui.                                                         - J'existe de nouveau ? C'est marrant, dit-elle sans même cacher son sarcasme.                                                      La voiture du chauffeur se gara devant le portail, il se dépêcha donc de la rattraper. Matt lui saisit le poignet avant de l'attirer vers lui.                                        - Arrête April, l'interpella t-il d'un ton ferme. Alors que jusqu'à présent, la belle blonde lui tournait le dos, elle se retrouva à présent contre lui. Ils ne se quittèrent plus des yeux. Comment était-il possible d'exercer une telle attractivité ? Il lui était pratiquement impossible de s'écarter du regard de Sanderson. La nuit et le faible éclairage ne gâchaient rien à ses jolis yeux marrons. Il était beau, elle ne pourrait pas le contredire même sous la torture.         - Je t'écoute, répondit Api.                                                Matthew réfléchit un court instant, le jeune homme se devait se trouver les mots.                                   - Laisse moi te raccompagner, on parlera, en tout cas on essayera. L'athlète la retourna et descendit sa main sur ses hanches. Il se positionna à hauteur de son oreille pour la titiller davantage. Son souffle, son odeur suffisaient à lui perdre l'usage de sa voix. Jamais un homme ne l'avait affaiblit comme lui le faisait. April, je veux qu'on prenne du temps ensemble, lui souffla le joueur comme le coup de grâce.                                                                                    Sans même parvenir à formuler une quelconque phrase, Miss Collins le prit par la main et l'entraîna dans la voiture. Le trajet se passa dans un calme surprenant, il était pratiquement sept heures du matin. April piqua un somme sur l'épaule de Matthew, le sommeil semblait bien plus fort que sa conviction ou encore que son énervement. Lorsqu'ils furent arrivés devant son immeuble, le duo sortit de la voiture en vitesse. En effet, ils essayèrent d'éviter les photographe postés à l'entrée de l'immeuble d'April. Ce genre de photos prisent à son désavantage avait le don d'horripiler l'instagrameuse même si toutefois c'était les aléas de la célébrité. Dans l'ascenseur, elle décida enfin de briser le silence qui c'était installé entre eux.             - Je suis perdue, tu me fais perdre tout mes moyens, littéralement. Je sais pas comment cette histoire va se finir et j'ai peur.                                                          Cette soirée lui avait accordée les réponses qu'il espérait. Malgré la complexité de ce que le jeune homme ressentait pour la fille Collins. C'était limpide maintenant ils devaient arrêter leur relation au plus vite. Le mot « relation » était même un gros mot que le joueur de foot ne s'autorisait pas à employer. Il ne devait pas exister quelques choses de vrais entre eux. En grande partie car Matthew n'était pas prêt à pour la première fois avoir une vraie relation. Mais cette discussion ils l'auraient plus tard, Matt se le promettait. En attendant, le brun passa ses mains sur le visage de la jeune femme qui ne s'y opposa pas un instant.                                       - T'es spéciale. C'est donc compliqué d'aborder le sujet avec simplicité. Rien n'est simple entre nous. Un jour on se fait enragé, l'autre on contribue à renforcer ce lien phénoménal qu'il a entre nous. J'ai jamais eu ça avec quelqu'un d'autre, alors je préfère qu'on attend un peu. Je te promets qu'on parlera après ton anniversaire. Un silence s'installa, April était concentrée sur les mouvements de sa main qui descendit de plus en en plus bas. - Tu ne pourras pas toujours fuir, finit-elle par rajouter. L'athlète souligna du bout des doigts les lèvres de la jeune femme avec un sourire avant de lui susurrer. - Dis moi que tu en as pas envie. Que tu préfères discuter maintenant. Et je te promets que je me plierai à ta volonté. Ses mains se baladaient entre ses hanches et sa poitrine. Même si toutefois il gardait la tête dans son cou, inactif. Seul son souffle chaud exerçait une attractivité sur la jeune femme. Miss Collins ne tarderait pas à craquer, il la connaissait trop bien. - Embrasse moi, lui ordonna t-elle. L'Apollon ne se fit pas prier. Il l'a souleva dans ses bras et l'embrassa en lui mordillant la lèvre. Matthew n'avait jamais désiré une femme comme elle. Contre la paroi de l'ascenseur, la main du jeune homme descendit rapidement jusqu'entre ses cuisses. Il titilla d'abord l'extrémité de son intimité, pour lui soutirer des petits cris de félicités. Ainsi, juste après, le joueur lui introduit tout d'abord un puis deux doigts, sans même la quitter des yeux. C'était une première pour la célébrité anglais, il se sentait réellement lié à elle. Le plaisir qu'elle ressentait, lui faisait éprouver une satisfaction tel qu'il ne l'avait jamais connu. La seule chose dont le jeune homme était certain c'était qu'il était heureux. Ils furent stoppés par l'ascenseur qui s'arrêta à l'étage d'April. La jeune femme eut un souffle lourd, qui ne pouvait qu'être du à de la déception. - Rentrons, et je promets que jusqu'à demain rien ne te fera partir de mes bras. Souffla Sanderson avec son sourire énigmatique. Matthew qui avait lâché ses prises sur la jeune femme se retrouva à son tour contre la paroi de l'ascenseur. C'était un des points qui rendait April Collins unique, elle ne le ménageait pas un instant. Tout comme lui la belle blonde appréciait cet éternel jeu entre eux. - J'espère que tu ne fais pas des promesses que tu ne peux pas tenir Matthew, répondit-elle la jambe entre les cuisse du joueur. Un regard vaut bien plus que des mots. Api comprit toute suite qu'il comptait marqué cette nuit de la plus douce des manières. Sanderson attrapa sa main avec douceur et se laissa mener jusqu'à l'appartement de l'influenceuse. Peut-être passa une minute avant qu'à peine rentrés ils se retrouvent de nouveau. Malgré leurs sentiments complexes, l'attirance restait encore et toujours supérieure à tout autre chose. L'athlète n'eut aucun mal à la porter jusqu'à la chambre où avec une douceur et une lenteur voulu il l'a déshabillait. Matt ne gardait pas non plus ses vêtements, au contraire. L'un comme l'autre appréciaient le contact de leurs peaux chaudes. Connaissez un sentiment plus délectable que celui-ci ? Cela apportait quelque chose de rassurant voir même d'apaisant. Si ils appréciaient en général tout d'eux leurs compagnies rien n'était comparable à ce qui se passait dans ce lit...

Miss Sanderson ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant