Edouard était tellement heureux. L'Angleterre allait en demi-finale. Que pouvait-il demandé de plus ? Le savoir heureux rendait tout aussi heureuse April. Comme prévu tous ensemble ils partirent vivre dans un hôtel proche de celui de la fédération. La villa Collins leur manqueraient. Néanmoins Les filles étaient aux anges. Enfin elles allaient pouvoir visiter, faire du shopping. Seul Micheal semblait, comment dire, préoccupé ? April s'inquiéta bien sûr mais il prétexta que le travail l'avait appelé. Une nuit alors que tout les deux étaient blottis l'un contre l'autre. Collins commença à faire des plans de leur vie plus tard. New-York à deux était une perspective qui semblait l'enchanter. Elle s'imaginait dès leur retour adoptée un labrador, trouver d'autres collaborateurs. April se projetait pourtant plus jours passait et plus Micheal gardait cette sensation. Es ce que ce n'était pas éphémère ? Cette question restait continuellement dans sa tête. Évidement lui l'aimait depuis toujours. Il se souvenait de leur première rencontre avec le moindre détail. En cours de droit européen, une fille avec un grand manteau blanc était arrivée en retard. Elle avait de long cheveux blonds qui formait de belles anglaises tandis que ses yeux étaient cachés par des lunettes de soleil noires. Il ne restait qu'une place vers Hower alors la retardataire se dépêcha de s'assoir. Matthew savait qui elle était, tout le campus ne parlait pratiquement que d'elle surtout les garçons. Ils devaient fous quand à peine la jolie blonde montrait le beau de son nez aux matchs de football. Même lui qui n'était pas particulièrement intéressé se déconcentrait et perdait le ballon le plus souvent. Lorsque April s'assît il se souvenu qu'elle avait tendu la main avec un sourire charmeur. « April Collins enchantée mystérieux inconnu » cette phrase Mich ne pouvait pas l'oublier. Il gardait en mémoire chacun de leurs moments. Rapidement ils étaient devenus amis voir meilleurs amis. Il se souvenait néanmoins nettement de leur premier baiser. Sur le campus s'abattait un torrent de pluie comme jamais il n'y avait eu au cours de l'année. April avait ouvert la porte d'une salle de classe en cherchant Micheal. Elle le retrouvait en compagnie de sa professeur dans une position peut anodine. Collins était partit au plus vite quitte à prendre la pluie. Il n'avait mit que quelques minutes avant de la rattraper. Une dispute se suit, évidement ça avait toujours été ambigu entre eux. Pourtant le jeune homme n'avait pas pensé à une telle réaction. Lorsqu'elle avait criée « je ressens un truc pour toi » il n'en fallait pas plus à Micheal enfin l'embrassa. Sous une pluie démente il s'emparât de ses lèvres et la plaqua contre un arbre. Sacré souvenir ! Malgré tout, Hower le savait jamais elle ne le regardait comme lui, Sanderson. C'était horrible comme sensation néanmoins il s'emmura dans son silence. Cette nuit Micheal se réveilla à de nombreuses reprises avant d'enfin parvenir à dormir véritablement. Devait-i vraiment se marier ? Mich en doutait. Sanderson lui ne doutait plus il donnait son maximum à l'entraînement. Ils étaient aux portes d'un titre mondiale. Il se jurait qu'il l'aurait. Après les quart de finales, Matthew prit conscience d'autre chose. Il devait rester concentré bien sûr mais plus important. L'athlète devait la récupérer au moins essayer de la retrouver. Elle ne le savait pas mais elle était tout. Matt resta concentré sur le collectif durant toute la semaine qui suivit les quart de finales. Après une pluie de supplications Peeter accepta de leur apprendre à tirer un bon coup franc. Berreda se montra bien plus doué que Matthew. À la fin de la dernière séance, Peeters et Sanderson ramassaient les plots. Le capitaine en profita pour lui faire des confidences. - C'est ma dernière dans l'équipe, affirma celui-ci. Après la coupe du monde j'arrête. Matthew leva les yeux afin de l'observer. Il n'arrivait pas à savoir si c'était sérieux. Moore était le record de sélection personne ne l'imaginait partir. Néanmoins cette année Peetou (surnom débile trouvé par Berreda) avait fêté ses 38 ans. - Tu rigoles tu peux encore faire jusqu'à l'Euro. - Non rétorqua l'attaquant dans un rire. Je ne suis pas ce genre de joueur je veux partir tranquillement. Le capitaina et le vice capitana seront donc libre comme l'air. C'est aussi la dernière de Tony. - Pas aussi Tony qui va nous faire des pancakes ? se lamenta Sanderson. C'était difficile d'accepter qu'ils allaient partir. Tous l'avaient accueillit avec tellement d'amour. - Selon tes performances, en club et pendant ses derniers matchs en sélection tu seras désigné capitaine. Berreda sera quant à lui vice capitaine. Capitaine de Tottenham c'était déjà énorme. Mais capitaine de l'équipe d'Angleterre il n'y croyait pas ses yeux. C'était son rêve. - Merci vraiment, balbutia Matthew. C'était une nouvelle raison pour donner son maximum. Cette coupe du monde il l'aurait tout comme le ballon d'or. Après avoir manger Matthew joua quelques morceaux pour l'ensemble de l'équipe. Chacun trouvait que l'écouter jouer était apaisant même Élio. L'équipe et le staff se serrèrent sur le canapé tandis que Sanderson jouait avec grâce. L'attaquant termina avec le morceau préféré de sa mère Lotus de Steve Horner. Sa famille lui manquait énormément il était déçu que les Sanderson soient restés à Londres. Tout le monde partit se coucher, Matt ferma la marche. Le réveil sonna à neuf heures pile pour tout le monde. Pour une fois aucun retardataire ne retarda le groupe dans la salle du petit déjeuner. Astley avait prévu des petits échauffements en pleine air ce matin. Rien de très intensif, ils devaient tous être en forme pour ce soir. L'équipe n'était pas stressée elle gardait sa bonne humeur légendaire malgré que le collectif s'apprêtait à affronter l'Argentine. Les plus grandes légendes avaient appartenu au collectif argentin. Messi était la légende la plus illustre, pourtant tous continuaient de blaguer tout en gardant un minimum de sérieux. L'après midi était consacré au soin et au bien être. Ils devaient être reposés pour faire une performance à la hauteur. April avait passée la journée exclusivement avec ses meilleures amies. On parlait déjà de robe de mariée. Miss Collins était ravie de cette journée. Tandis qu'elles attendaient leur table au restaurant April reçu une notification. L'équipe titrait déjà " Sanderson de retour sur le terrain" le Sun magazine à scandale « Sanderson remit de la belle anglaise ? ». Collins commença à lire l'article du sun tandis que Joyce passa sa tête derrière son épaule. - Tu pourrais voir vers une centaine de vies que tu ne serais toujours pas digne de Micheal, constata la jolie rousse. Les deux curieuses rajoutèrent leur grain de sel. Rose n'était pas surprise, après tout c'était celle qui avait passé le plus de temps avec eux. Ils ne pouvaient pas s'oublier de cette manière. Toutefois Maggie rajouta son propre commentaire. - Il est trop bien pour toi, tu vas lui briser le cœur. - Non non et encore non. Je vais me marier avec lui Matthew ce n'est qu'une mauvaise habitude. Je vais enlever les alertes google. Les filles dubitatives laissèrent tout de même couler. Elles savaient qu'April fonçait droit dans un mur mais elle était impossible a raisonner. Peut-être n'était ce pas une mauvaise idée ? Mariée, dans un autre pays elle ne pouvait qu'être heureuse. Les sentiments viennent avec le temps. Elles ne reparlèrent plus de garçons ou très peu au court de la soirée. Maggie parlait toujours au basketteur ce qui étonnait tout le monde. Après la coupe du monde elle devait passer une partie des vacances chez lui. Rose évoqua un jeune homme mystérieux. Elle l'avait une fois mais ce n'était qu'une erreur. Malgré l'instance de ses amies, elle ne révéla aucun prénom. Joyce restait fidèle à elle même, indépendante. Les filles avaient déjà eu de nombreux récits concernant divers hommes mais jamais elle n'accordait d'importance à aucun d'entre eux. Elle agissait de façon semblable à Meg cependant celle-ci ne s'était jamais attachée. Toutes les quatres profitèrent de ce moment privilégié pour se remémorer leurs souvenirs de l'université. Ce repas convivial, révéla une question épineuse. April se demandait comment allait-elle faire à New-york sans ses meilleures amies. 𝙼𝚎𝚡𝚒𝚌𝚘, 𝚜𝚝𝚊𝚍𝚎 𝙰𝚣𝚝𝚎𝚌𝚊. Le stade était noire de monde. Collins et Dubois ressemblaient à des vrais enfants. Ils étaient surexcités. Ils acceptèrent même de prendre place en tribune. Dubois proposa de payer les rafraîchissements et des en-cas alors les filles et Micheal le suivirent. Edouard prit place à côté de Ap. - Prends une photo pour ton instagram, on ne doit absolument, absolument rien louper ordonna Ed. April s'exécuta avec un sourire c'était si rare que son père accepte les selfies sur instagram. La photo était de plus très jolie. - Parfait commenta la jeune femme avant de la poster. Remplis de boissons de friandises le petit groupe revenu et remercia Dubois. Ils étaient revenus à temps les joueurs entrèrent sur la pelouse et s'alignèrent. Berreda avait ce même petit sourire tandis que Sanderson semblait concentré. Ils chantèrent l'hymne nationale avec fierté Moore sembla presque émue. Le coup d'envoi fut ensuite donné rapidement. L'Argentine dominait les premières minutes de match. Elle possédait nettement plus la balle que les anglais. Rien ne bougea durant tout la première mi-temps. Chacune des défenses resta impénétrable. Au vestiaire les troupes étaient démotivées surtout suite au remontage de bretelles de Astley. Sanderson prit son rôle de futur capitaine à cœur. Il se lança dans un grand discours qui toucha chacun de ses coéquipiers. Matthew réussit à créer une cohésion bien plus forte qu'en début de match. La deuxième mi-temps fut largement en faveur de leur équipe. Il ne restait que vingt minutes lorsque Berreda inscrit le premier but de la rencontre. Sa vitesse lui avait permit de tromper la défense adverse. Dans les cinq dernières minutes Moore obtenu un penalty. En effet ce dernier venait de subir un méchant tacle qui l'avait obligé à quitter le terrain. Ousmane, Berreda, Benett et Benedict s'étaient pratiquement battus avec l'équipe adverse avant que Matthew calme le jeu. Le défenseur ne s'était pas excusé ce qui mettait tout le monde en rogne. Pourtant le plus important à présent c'était de savoir qui allait tirer le penalty. Maintenant qu'il venait de récupérer le brassard, Mathew prit les choses en main. Il proposa à tout le monde mais ils étaient unanimes. Après le Cap, avant même le Cap c'était toujours Matt qui tirait le penalty ou Élio de temps à autre. Berreda avait refusé celui ci alors Matthew devait le tirer. Tout le monde prit place tandis que Sanderson s'avança au point de tire. Le gardien un certain Esteban Lopez se mit en place dans les cages. Il n'était pas très vieux et n'avait pas une grande expérience des penaltys. Néanmoins ce dernier avait un taux de réussite de 67 pour-cent. L'attaquant se vida l'esprit, il ne devait plus pensé aux statistiques mais juste à son tire. L'arbitre donne le coup d'envoie et Matthew tira une sorte de ballon piqué afin de piéger le gardien. Élio derrière lui eut un petit sourire la classique Panenka. Sans très peu de surprise le gardien se lança trop tôt. L'Angleterre menait maintenant deux à zéro. Matthew courut célébrer bien en face des tribunes des Collins. Il leva son maillot pour montrer au stade entier l'inscription sur le t-shirt blanc que le joueur portait en dessous. En grosses lettres rouges il y avait écris "NE TE MARIES PAS COLLINS" . Ses coéquipiers le félicitèrent d'une tape dans le dos. Élio Benett et Benedict le portèrent sur leurs épaules. Si April n'avait pas vu le message maintenant ils étaient sur qu'elle l'avait bien devant elle. Au sein du groupe régnait un silence de mort malgré l'euphorie du stade. Les filles étaient tout gênés pour Micheal de même pour Edouard et Dubois. Malgré que Collins ressentit une certaine fierté. Il suivait ses conseils. Sanderson allait se battre pour sa fille. Miss Collins quant à elle ne parvint pas à dire quoi que se soit. April ne regardait que lui, Sanderson. L'aimait-il ? Elle commençait à le croire malgré un doute persistant. Ils croisèrent leur regard et c'était comme avant. Elle avait l'impression d'être unique dans un stade remplie de millier de personne. William Shakespeare le disait les regards tuent l'amour, comme ils le ravivent. Ils ne parvinrent pas à se quitter des yeux avant que Sanderson détourne le regard avec un sourire. Quand April reprit ses esprits il était déjà trop tard Micheal était déjà parti. Le match était pratiquent fini alors elle partit immédiatement à la recherche de Micheal. Pourtant c'était déjà trop tard, il était introuvable. Miss Collins attendit toute la nuit à l'hôtel dans le salon de leur suite. Impossible de le joindre April commençait à s'inquiéter. À cinq heures du matin La porte s'ouvrît enfin. Mich empestait l'alcool. De plus elle remarqua toute suite que dans ses mains il y avait un billet d'avion. Le bel avocat le posa sur une commande et enleva l'anneau qu'il avait au doigt. - Es ce que tu l'aimes ? demanda celui-ci. April le regarda et baissa les yeux. Elle avait trop de respect pour lui mentir. Après un bref silence il comprit. Micheal lui rendit la bague. Je veux pas d'excuses je veux même plus attendre ta voix. Je le savais j'ai été trop con. Toute ma vie tu m'as pris pour ton bouche-trou. Dès que tu as trouvée Cole je n'existais plus. Après Sanderson j'étais tout et maintenant qu'il revient je suis reléguée en tant que remplaçant. Tu n'as rien de la femme dont je suis tombe amoureux . Je t'ai bien trop idéalisée. Jamais tu ne m'as regardé comme tu l'as regardé pendant le match. Ne me rappelles plus et sors si te plaît je dois faire mes affaires. Sans un regard Micheal lui tourna le dos. April ne prit pas le temps de réfléchir et céda à toutes ses demandes. Elle lui avait fait trop de mal, Ap lui devait du respect. Miss Collins savait de toute manière où elle partait.
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Miss Sanderson ?
RomanceUne relation a bien des égards est le signe de maturité, mais parviendront ils à franchir le pas ? Matthew Sanderson se remet péniblement d'une blessure surve...