April passa peut-être un peu plus d'une semaine seule dans cette somptueuse résidence. Il était compliqué d'enlever de sa tête Matthew . elle réfléchissait, ruminait. Mais maintenant tout était clair, c'était définitivement fini, Miss Collins se promit alors de passer au plus vite à autre chose. Quoi de mieux pour cela, que la vie a la française avec ses meilleures amies ? Maggie, Joyce ansi que la duchesse arrivèrent un samedi de juin en terre française le sourire au lèvres. Ses vacances s'annonçaient inoubliables. Toutes avaient quittées toutes leurs obligations pour rejoindre Api au château. Joyce s'était fait remplacer pour quelques semaine à la tête de son émission, Rose avait quittée le poids écrasant de son titre et Maggie avait laissée son ton nouveau copain le joueur de NBA Dorian Hoockwood. En effet suite au voyage à L.A la jolie mannequin avait insistée pour le revoir. Devant le château, toutes retirèrent leurs lunettes de soleils pour mieux le contempler. Joyce ne put s'empêcher de rire. - Les hommes qui font partis de la vie d'April savent visiblement bien combler leurs absences. Maggie donna un coup de coude à la rouquine avant d'entrer guider par le majordome. Toutes les trois donnèrent les indications nécessaires pour leurs valises au personnel avant de monter à l'étage. Les employés de maison leurs avaient gentiment indiqués qu'April se trouvait dans le petit salon de musique. Elles montèrent alors quatre à quatre les escaliers, persuadées de trouver leur amie abattue. Aucune des filles n'avait envie de retrouver la fille Collins dans le même état que lorsqu'elle avait rompu avec Cole. À leurs grandes surprises elles ne la retrouvèrent pas dans le canapé en pyjama. April jouait du piano pour faire une vidéo pour son compte instagram. Elle tenait à partager sa nouvelle demeure avec sa fidèle communauté. Joyce reconnue immédiatement la mélodie. - James Arthur, Impossible. - Musique triste et chiante mais au moins elle est pas en boule sur le canapé, rajouta Rose. April qui joua sa dernière note se retourna avec un sourire. - Je t'entends aristocrate de mes deux. Maggie se lança dans le divan bleu, sans aucune élégance. La mannequin de renom enfila sa capuche et tira sur les lacets. - Bon maintenant qu'on a vu le nouveau palais Collins, c'est quoi le programme parisien ? Ap se leva avec un sourire avant de se lancer dans le canapé sur Meg. - L'arc Paris, Le rexy Paris, club Vendome, je continue ? L'Orangerie, le Sola, nous sommes à Paris mesdames, il est temps d'en profiter. Rose prit place sur le fauteuil en face du canapé. Elle eut un rire mélodieux. - Je vais me faire déshériter après cette semaine. - Je vais me faire black lister de tout les défilés à cause de toi April, rajouta la belle brune. - C'est avec plaisir que je vous emmène dans la dépravation à la française, vous remercierez plus tard. April tint sa promesse dès le soir même elles partirent en boîte de nuit, au club Vendome plus précisément. La règle était simple, il n'y avait strictement aucune. Les filles avaient seulement une seule consigne, tout faire pour créer du contenu. La première semaine de vacances passa avec le même cheminement. Leur rythme de vie effréné ne leur laissaient à peine le temps de décuver. Elles revenaient au château approximativement à cinq heures du matin pour se lever bien dix heures plus tôt. Les magazines peoples ne parlaient pratiquement que d'elles. "La folie de la jet-set anglaise", "Les anglaises affolent Paris", "De nouveau célibataire Collins se lâche !" . Ce dernier titre semblait plutôt annonciateur de la soirée de début de semaine. Le week-end avait servis de repos aux quatres jeunes femmes, mais dès le début de semaine elles étaient réparties. Malgré que chacune des filles recevaient des rappels à l'ordre régulier. Le club Vendome après examen s'était imposé comme leur boite française favorite. Le groupe de riches anglaises arrivèrent pratiquement dès l'ouverture. Meg, Joyce, Rose et April se dirigèrent vers leur table préférée mais quelle surprise elle était déjà prise ! La plus part des joueurs à cette époque de l'année avait déjà fait le voyage au Mexique pour la coupe du monde. Toutefois ils en restaient visiblement quelques-uns dans la capitale. À leur table se trouvaient trois des joueurs du Paris Saint-Germain. Diego Alves, Aaron Dumont, Maxime Dupuy, April les connaissait mais seulement de nom. Cela n'empêcha pas la jeune femme de les interpeller. - Bonsoir messieurs vous êtes à notre table, indiqua t-elle dans un français parfait avec un sourire faussement polie. - Je n'ai pas remarqué qu'il était marqué April Collins et ses copines, mais j'ai sûrement besoin de lunettes, répondit aussitôt Diego avec dédain. Ap fit signe à la serveuse tandis que les filles prirent place sur la banquette à côté des deux autres. - Non tu as pas besoin de lunettes mais déjà d'une bonne bouteille de champagne. Maggie prit la bouteille qui était déjà sur la table dans le seau à glace. Qui pouvait honnêtement boire cette boisson infâme. - Mettez vous à la page, le champagne à boire c'est le Dom Ruinart de deux-milles-dix, fit remarquer Rose. - Madame a des goûts de princesse ? répliqua Maxime. Il ne croyait pas si bien dire. Au fil de la soirée les deux groupes n'en formèrent qu'un seul. Sensation de déjà vu ? Malgré qu'ils parlaient un mélange de français et d'anglais, le courant passait plutôt bien entre eux. C'était surtout l'entente entre Diego et April qui semblait flagrante. Tout les deux s'entendaient si bien que lorsque les autres rentrèrent, ils restèrent ensemble. Ils se baladèrent tout les deux à pieds dans Paris, sans même se soucier des photos prises à leur sortie de boîte de nuit. Il était un peu moins de six heures du matin, et tout les deux avaient déambulés toute la nuit. Diego décida de l'emmener sur les quais pour pouvoir le couché de soleil. Lorsqu'ils furent assis, l'athlète se risqua à lui poser la question qui lui brûlait les lèvres. - Tu viens de passer toute la nuit avec moi mais tu es toujours avec Sanderson ? April enleva ses talons et observa un instant le soleil qui commençait à se lever doucement. La question était légitime alors elle y répondrait avec honnêteté. - Non je suis plus avec Matthew, Diego. La voyant fuyante, il fronça les sourcils et la serra contre lui. Le parisien la connaissait depuis moins de vingt-quatre heures mais il était sure que c'était complètement fou de quitter une femme comme elle. C'était April Collins, la fille d'une légende du football, une femme drôle intelligente et magnifique. - Il ne voit pas ce qu'il perd visiblement. Elle les connaissait ses phrases bateaux, ses phrases toute faites, mieux que quiconque. La belle blonde se blottit tout de même contre lui. - Il perd quelques choses bien-sûr mais toi tu ne gagnes rien. - C'est clair au moins, rétorqua le jeune homme entre deux rires. Toute la nuit ils s'étaient comportés comme de bons amis, rigolant, racontant anecdote sur anecdote. Mais à cet instant, pour clore cette soirée, rien n'était plus légitime qu'un baiser. - Embrasse moi Diego, chuchota la jeune femme. - Pardon ? répondit le sportif avec un sourire surpris. April l'embrassa sans attendre. Elle voulait vivre, Ap ne voulait plus attendre à prêt qui que se soit. Et mon dieu ses lèvres ! Ses lèvres étaient douces, pulpeuses avec un léger goût sucrés. Ce qu'ils ignoraient pourtant c'était que en face sur le pont des Arts. On avait prit une photo de ce baiser volé. La jeune femme s'éternisa encore une petite demi-heure dans ses bras avant de décider de retourner au château. C'était qu'une nuit, qu'une seule fois. La foule commençait de plus à doucement arrivée. Diego la raccompagna tout de même jusqu'à son Uber avant de la laisser. En voiture, la belle blonde se posa contre la fenêtre. Pendant un court instant, April s'imagina vivre ici, en France. Elle adorait ses paysages. Dans l'vape à cause de sa nuit, ou subjuguée par les couleurs françaises, Mademoiselle Collins ne vit pas venir l'accident. Sa voiture se fit percuter par celle d'en face, non loin du château...
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Miss Sanderson ?
RomanceUne relation a bien des égards est le signe de maturité, mais parviendront ils à franchir le pas ? Matthew Sanderson se remet péniblement d'une blessure surve...