Elle resta chamboulée sans même parvenir à comprendre pourquoi. April avait ressentie une sensation tellement.. Inexplicable. Être près de lui, de cette manière devenait impossible. La jeune femme remit tout en question au court de la nuit. Devait-elle partir ? Des millions de questions se bousculèrent pourtant aucune n'avaient de réponse claire. Le lendemain du match son père l'obligea à venir à la réception donnée par la fédération. Les autres à l'unanimité restèrent à la villa. Ils étaient trop fatigués par les multiples allés-retours. Edouard ne laissa toute de même pas le choix à April. Elle faisait partit de son image, sa fille devait venir de toute façon. La jeune femme avait dû réfléchir toute la journée à sa tenue avant de décidée de porter une création de la maison Dior. Une robe noire qui moulait ses courbes, ses hanches et dévoilait son dos et ses fines épaules. La réception se déroulait dans l'hôtel des joueurs comme lors de la première. Lorsque April et son père prirent la voiture afin de rejoindre l'hôtel. Monsieur Collins remarqua que sa fille semblait tourmentée par un problème qui lui etait inconnu. - Qu'est-ce que tu as ? demanda ce dernier avec inquiétude. La jeune femme qui avait le visage tournée vers la fenêtre se retourna. Elle ne devait pas l'inquiéter pour de telle futilité. L'influenceuse lui répondit avec un sourire doux avant de lui caresser la main. - T'inquiète pas Papa, tout va bien. N'importe qui comprenait que c'était un mensonge. Il n'y avait qu'à voir ses yeux qui brillaient comme si ils étaient remplis de milles gouttes d'eau. Pourtant Edouard laissa couler. Sa fille lui parlera quand elle sera prête. Jamais il ne la forcerait. Mr Collins fit quand même promettre à sa fille de rentrer au moindre problème ce qu'elle accepta. À l'entrée du magnifique établissement attendaient Élio, Benett et Bénédict. Ils avaient insisté pour gérer le dressing et décharger les employés de cette tâche. Ils prirent leurs vestes. Les garçons serrèrent chaleureusement la main de Collins avant de tous déposer un baiser sur la joue de sa fille. Élio qui était le dernier lui glissa un compliment. - Tu es magnifique April. April ne put répondre. Edouard posa une question qui lui brûlait les lèvres. - Où est Sanderson ? demanda t-il d'un air enjoué. L'auteur du triplé compte bien se montrer j'espère. Berreda se mordit la lèvre et sembla pratiquement gêné. Les deux autres n'essayèrent pas non plus quant à eux de trouver une réponse. Eli répondit tout de même. - Il est pas sortit de sa chambre depuis hier soir. Je crois qu'il est malade à vrai dire je ne sais pas trop. Le seul autorisé à rentrer dans sa chambre c'est le coach. Matthew ne m'a pas ouvert ni à aucun d'entre nous. Je vous avoue que je ne sais pas si il va descendre ce soir Monsieur. April échangea un regard avec Elio et comprit qu'il ne disait que la vérité. Pourtant elle ne voulait pas s'en soucier. Elle décida de ne pas s'en soucier. Sans son père, la jeune femme entra dans la salle. La jolie influenceuse discuta avec de nombreuses familles, stars qui semblaient ravis de la qualification. Le titre serait peut être pour cette année. Cette probabilité restait dans les esprits de chacun. Elle n'hésita pas à prendre des photos avec les femmes de joueurs qui partageaient elles aussi pour quelques unes l'activité d'influenceuse. April fut très heureuse de retrouver la femme de James Davi, Jane. Malgré sa retraite internationale son mari avait tenu à soutenir ses anciens coéquipiers. Après que toutes deux se soient retrouvées Jane demanda avec une légère tristesse. - Qu'est-ce qu'il an encore fait Matthew ? J'ai pas vraiment suivie mais vous avez fait les unes de presse. La mère de famille en voyant les yeux d'April se baigner de larmes écourta son discours. C'est un imbécile, finit-elle en caressant le bras de Miss Collins. Elle ne put continuer de consoler la belle blonde car le micro retentit. Matthew était là, sur la scène habillé de son plus beau costard. C'était traditionnellement le capitaine qui faisait ce genre de discours pourtant ce soir, c'était lui. Il n'avait pas l'air si malade que ça visiblement. Toute la salle se tut afin de l'entendre. - Bonjour Mesdames et Monsieur, tout d'abord merci d'être venus célébrer mon équipe. Une pluie d'applaudissements résonna dans la salle. Le sportif sourit de plus belle. Aujourd'hui dans la salle nous avons des légendes que nous espérons tous collectivement et individuellement surpasser. J'ai jamais été autant motivé. Nous n'avons jamais été autant motivés pour ramener enfin cette coupe à la maison. Sanderson posa les yeux sur April et marqua une pause. Il y a quelques mois je n'étais plus l'enfant de la nation et rien qu'hier j'ai marqué un triplé contre l'équipe la plus impressionnante du championnat. C'est irréel. Vous ne vous rendez pas compte à quelle point vous pouvez tout changer. Il suffit d'être pousser, d'avoir cette force en soi. Il la regarda une dernière fois. Le regard exprimait bien milles mots. Milles mots qu'il ne parviendrait peut être jamais à lui dire. Nous gagnerons, j'y crois. Je le désire pratiquement plus que tout autre chose. La foule l'applaudit avant que ses camarades ne le rejoignent. April prétexta devoir se remaquiller afin d'échapper à la scène. Elle était déjà au toilette depuis une bonne dizaine de minutes avant que la porte s'ouvre. Sanderson. Miss Collins n'était même pas surprise. Malgré que se fut peine perdue elle prétexta faire semblant de mettre du mascara. - Tu en as déjà pleins les joues, je pense que tu n'as pas besoin d'une deuxième couche, constata le jeune homme. - Bien vu, répondit sèchement la jolie blonde. Sans même chercher à faire un long discours, à expliquer son propos Matthew ne s'empêcha pas cette fois de lui dire. - Tu me manques April. Cette fois c'était trop, la jeune femme se retourna tandis que des larmes coulait sur ses joues. C'était injuste, il était injuste avec elle. -Fous moi la paix putain, articula April entre deux sanglots. - Laisse moi ma chance, dit-il en se rapprochant de plus en plus près. - J't'ai déjà donné ta chance et t'as pas su la saisir ! Tu es injuste, injuste Matthew ! Je ne suis pas un objet, une chose avec laquelle tu t'amuses lorsque que tu t'ennuies. J'AI DES SENTIMENTS MERDE ! Tu me manques ? Ces mots tu aurais du les dire il y a déjà un mois. Encore mieux tu n'aurais jamais dû me briser le cœur à Paris. Tu me manques c'est trop facile bordel. Je t'aime au point qu'en ta présence ma respiration se coupe. Je t'aime depuis notre première rencontre dans cette boîte de merde. Je t'aime au point que chaque seconde de mon existence je ne pense qu'à toi. Je t'aime depuis que je t'ai vu me sourire. Tu es toujours là dans mon esprit. Mais n'oses pas me dire que tu ressens la même chose. C'est pas vrai. La seule chose qui fait que tu es dans ce toilette c'est que tu détestes savoir que je suis avec quelqu'un d'autre. Tu détestes savoir qu'un jour je vais tourner la page. Donc maintenant fous moi la paix je veux plus jamais te voir. Je ne veux plus jamais te parler. Je veux oublier le goût de ta peau, ton odeur ou même ton nom que je n'arrive même plus à dire. Je veux oublier tes baisers, tes mains sur mon corps, ton rire, ton sourire. Tu dois devenir qu'un souvenir. Mat se rapprocha et posa son front contre le sien. Tout les deux gardèrent les yeux fermés. April ne pouvait pas partir loin de lui. - Tu peux pas dire ce genre de chose. Je ne veux pas t'oublier je ne peux pas April. Il prit ses mains dans les siennes avant qu'elle ne le repousse. - Laisses moi partir, ordonna la jeune femme. Matthew ne pouvait plus la retenir, il s'écarta de son chemin. Elle quitta la réception sans hésiter et appela un chauffeur. Alors qu'Ap attendait sa voiture dehors. Élio la rejoignit. - Il vient de me raconter. Restes si le te plaît, dit Berreda alors qu'il la prit dans ses bras. - Je vais me marier avec Micheal, annonça la jeune femme. Berreda se recula avant de l'observer un instant. Était-elle sérieuse ? Il peinait à la croire. - Tu vas pas te marier avec lui c'est ridicule. Tu vas pas quitter toute ta vie à Londres. Tu as les filles, tu nous as nous tu as tout ici. - Je vais partir Élio, je vais le demander en mariage ce soir. - Tu vas tout lâcher pour partir à New-York ? C'est grotesque, tu te conduis comme une enfant. - J'EN AI MARRE ! Gardes tes leçons de morale de merde. Je vais me marier pour avancer, pour grandir. Tu parles beaucoup mais à ce que je sache on t'a jamais vu te conduire comme un adulte. April ne continua pas car sa voiture se gara devant l'hôtel. Sans un mot elle partit laissant Berreda seul sur les marches. Élio l'ignorait mais April était vraiment sérieuse. Ce soir Miss Collins allait demander Micheal en mariage. Elle même doutait en partie de son choix. Cependant la jeune femme ne pouvait plus attendre. C'était le nouveau départ que l'influenceuse souhaitait. April parcouru la ville pendant deux longues heures avait de trouver ce qu'elle cherchait. Un anneau simple, convert d'or qui était en vente dans une petite boutique d'une rue passante. Sur le chemin, Miss Collins prit enfin conscience de ce qu'elle allait faire. Elle allait se marier. Néanmoins Collins ne renonça pas, au contraire. Il était temps qu'elle se pose et qu'enfin la jeune femme construise une famille. La fille Collins prit l'hélicoptère et rentra à la villa pour un peu moins de minuit. Elle retrouva Micheal endormit sur la terrasse avec un plaide. Il regardait une de leurs séries fétiches, Friends. Ils se complétaient. Tout les deux formaient le reflet de l'autre. Elle n'avait jamais eu autant de complicité avec quelqu'un. Micheal la connaissait par cœur de plus il la comprenait mieux que quiconque. C'était lui qu'elle devait épouser, à présent April le savait. La douce déposa un baiser sur son front ce qui le réveilla doucement. - T'es déjà là mon cœur ? questionna Mich avec étonnement. - Épouse moi Micheal. - Tu rigoles, rétorqua le jeune homme avec un rire nerveux. Il se releva sur la chaise longue, l'observa et comprit. Elle était totalement sérieuse. April sortit un écrin avec une bague. - Épouse moi. Elle avait les yeux remplis de larmes. Le bel anglais n'hésita qu'une fraction de seconde avant de répondre. - Oui bien sûr que oui, je veux t'épouser April. Tout les deux s'enlacèrent sans hésiter.
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Miss Sanderson ?
RomanceUne relation a bien des égards est le signe de maturité, mais parviendront ils à franchir le pas ? Matthew Sanderson se remet péniblement d'une blessure surve...