Comme il l'avait promis au coach il y a maintenant six jours, Matthew ne s'était concentré que sur le football. L'athlète avait travaillé d'arrache pied ainsi que suivit toute les recommandations du coach, de ses camarades ou du staff. La cohésion au sein du groupe avait été renforcée par une triste annonce. On avait rendue officiellement il y a quelques jours la disqualification de leur capitaine. Tout le monde avait du mal à l'encaisser. C'était tout de même Peet. Cette nouvelle annonçait par la même occasion un remplacement au poste de capitaine. Le coach avait tout d'abord hésité en proposant qu'il soit éphémère toutefois Peeters avait décidé qu'au contraire il devait faire un choix définitif. Le vendredi soir qui précédait la finale fut organisé un entraînement au stade. Dans les gradins étaient venus Dubois, Collins, sa fille et ses filles comme on les appelaient à présent. Ils étaient maintenus volontairement à l'écart Astley avait d'ailleurs insisté lourdement auprès de ses deux meilleurs amis. Malgré sa parfaite concentration exigé par le coach Matthew ne s'empêcha pas de la regarder même de loin. Dans sa robe orange, la blonde l'observait avec un sourire à peine voilée. Ils se parlaient régulièrement par message mais la voir en vrai même de loin c'était un vrai réconfort pour Sanderson. L'entraînement était placé sous un certain sérieux mais comme souvent dériva sur une ambiance joyeuse. Berreda redoubla de pitreries avec Benedict car en effet tout les deux avaient repérés la jolie rousse dans les gradins. Joyce fidèle à elle même resta de marbre. Ce dédain poussa pourtant les garçons à entreprendre de nouveaux stratagèmes. Matthew, lui resta concentré et loin d'Elio ce qui allaient de paire la plus part du temps. À la fin de l'entraînement Astley décida de réunir tout les joueurs. Tout le monde savait que c'était pour annoncer à présent qui remplaçait Peet à la tête de l'équipe. Astley se tenait droit et regarda chacun des garçons. - Nous avons discuter un long moment avec tout le staff pour tous vous départager. Vous êtes des garçons aux qualités exceptionnels, je vous aime tous pratiquement comme des fils sauf Benedict. Ce petit pic décrocha un sourire à chacun alors que le coach continua. Je suis très fière de vous les garçons et de votre parcours. La logique des choses voulait que notre vice capitaine prenne la place de Peet, Edmond. Mais après une longue discussion ensemble, Ed préfère laisser sa place à la nouvelle génération. Les garçons se retournèrent et applaudirent Edmond. Le défenseur eut un sourire gêné. Bref, la décision a été compliqué mais nous avons nommé un capitaine et un vice capitaine. La paire la plus évidente selon nous toujours est Matthew en tant que capitaine et Élio en tant que vice capitaine. Je vous demande donc de faire une novation à notre nouveau capitaine et à son vice capitaine. Elio prit le bras de Matthew et le leva vers le ciel en signe de triomphe. Il était heureux, ils étaient heureux. Les garçons applaudirent, le choix semblait de toute manière évident. Sanderson incarnait la nouvelle génération et de plus il avait les épaules d'un vrai capitaine. April regarda du haut des gradins la scène avec un grand sourire. Elle ignorait toutefois que Rose l'observait. Elle se pencha près de la jeune et lui souffla. - J'aime la façon dont tu le regardes, c'est spécial. Matthew qui était prise à part par ses camarades leva tout de même la tête sentant son regard. Tout les deux échangèrent ce genre de regard inexplicable qui se termina par un sourire. Maggie en profita pour intervenir. - Je crois que lui aussi il aime comme elle le regarde. Après quelques minutes, l'entraînement toucha officiellement à sa fin. Astley invita les garçons à rentrer. Miss Sanderson descendit alors les gradins à toutes vitesse, ivre de gaieté. Elle était si fière, tandis que les garçons commençaient à partir Sanderson l'attendit en bas des gradins. April lui sauta dans les bras et retenue un cris. - Je suis tellement fière de toi. Matthew plongea sa tête dans cou histoire de sentir son parfum. Elle sentait le magnolia avec une touche de pivoine comme lors de leur première rencontre. Une chose qu'il aimait c'était cette régularité. Néanmoins ses félicitations étaient gratifiantes d'une manière assez différente de celle des garçons. Sanderson était heureux qu'elle soit fière de lui. April dû le laisser et ils se promirent de se voir après la finale demain. 𝙼𝚎𝚡𝚒𝚌𝚘, 𝚜𝚝𝚊𝚍𝚎 𝙰𝚣𝚝𝚎𝚌a. Le lendemain le clan Collins avait décidé de ne pas partir de l'hôtel avant l'heure du match. Les préparatifs à l'étage furent mouvementés mais concluantes. Ce soir là, les Collins s'assortirent et portèrent le même beige. Edouard comme à son habitude arborait un costume tandis qu'April sous son maillot portait une robe tailleur blanche et beige. Les autres filles avaient toutes des robes de couleurs différentes très estivale mais du même modèle. Il n'y avait rien de plus simple et d'élégant qu'une robe bandeau. Tout les cinq prirent la voiture peu après vingt-heures, après avoir éviter les paparazzis. En sortant de la voiture les Collins sortirent ensemble et passèrent devant les photographes. Edouard passa son bras autour des épaules de sa fille et déposa un baiser sur son front. - Je suis tellement fière de toi, fière d'être ton père. April ne répondit pas toute suite, préoccupée par les photographes. Tous firent des signes. - Monsieur Collins ! April ! Par Ici ! s'exclamèrent la foule. Alors que les filles faisaient des photos de leur côté, April les invita à les rejoindre. Ils prirent des photos tout les cinq sous les acclamations de la foule. April s'approcha des rambardes avec ses copines pour aller au contact de la foule. Tandis que Maggie et les autres conversaient avec des journalistes. Miss Collins prit le temps avec une adolescente qui avait réussit à s'infiltrer dans le point presse. Elle devait avoir à peine quatorze ans et prenait une vidéo pour son compte instagram. April se pencha avec un sourire. - Bonsoir à tous je suis très contente d'avoir la chance d'être ici et de vous parlez. Je suis heureuse de t'avoir rencontrée tu es ? - Je m'appelle Lizzie, répondit la jeune fille timidement. Miss Collins déposa un baiser sur son front et avança. Avant de pouvoir monter dans les gradins, une journaliste l'arrêta avec une question, - Que pensez-vous de la nomination de Sanderson ? demanda la jolie blonde avec un sourire. April se mordit la lèvre, avant d'avoir un petit gênée et de rabattre deux mèches derrières ses oreilles. C'était sa marque de fabrique ce petit sourire faisait des malheurs dans les édits tik tok. - Vous savez je suis très fière de lui, malgré tout ce qui c'est passée et ce qui passera. Je regarderai toujours un œil bien veillant sur lui et ses réussites. Je connais tout de lui et de son besoin de reconnaissance. Il le mérite, il est un des nouveaux symboles de cette génération tellement talentueuse. - On pourrait pratiquement sentir cet amour entre vous, rétorqua la journaliste, Miss Collins préféra ne pas continuer la conversation et partit dans les gradins. Ils étaient parfaitement positionnés près des bancs des deux équipes. La finale opposait l'Angleterre à la Croatie, c'était un choc totalement inattendu. Les deux équipes entrèrent sur la pelouse. April ne put s'empêcher de sourire en voyant Sanderson entrer avec le brassard. La voix des commentateurs raisonnèrent mais la jeune ne prêta attention que lorsqu'on énonça le nom du nouveau capitaine. - Regardez moi ce petit sourire sur la belle gueule de Sanderson. Il rejoint les plus grands. Il suit pas à pas les traces de Collins ! félicita un des commentateurs. Après les hymnes nationales, que Collins et Dubois chantèrent d'ailleurs avec une certaine émotion. Le coup d'envoi fut donné en faveur de la Croatie. Le coach des croates Monsieur Filipović avait aligné un 3-5-2. Il avait donc choisit un système très offensant basé sur la création de supériorité avec le grand nombre de milieux sur le terrain. De plus les croates renforçaient la capacité des joueurs de bande à attaquer et à défendre. L'équipe était mené par leur capitaine talentueux, joueur vedette du Réal Madrid Marko Klarić et sa paire évidente Ivanovic. Sanderson et Berreda avaient plaisantés sur le fait qu'ils affrontaient leurs doubles. Dès le début du match , la Croatie menait très largement. C'était la première fois lors du championnat que les anglais étaient dominés de cette manière. L'absence de Moore pesait bien sûr dans la balance. Astley avait aligné un 4-3-3 et à la place du Cap avait titularisé Andrew. Celui avait beau être un très bon joueur, le jeune homme n'était pas habitué à joueur dans la même position que Moore ni à jouer autant en composition avec Matt et Élio. À la vingtième minute, Marko « l'Apollon Croate » comme on l'appelait marqua le premier but de la rencontre grâce à une tête bien cadrée. Le croate était connue entre autre pour sa vitesse alors il avait réussit à tromper la défense avec ses coéquipiers. La première période fut CATASTROPHIQUE. En vingt-cinq minutes leurs adversaires avaient réussit à inscrire trois autres buts dont un sur penalty. Toute l'équipe était dépassée et ce n'était en rien la faute d'Harris qui faisait de son bien. Collins et Dubois du fond de leur siège semblaient vivre un cauchemar. Ils criaient, encourageaient mais rien. Leur rêve comme celui des garçons semblait peu à peu s'évaporer. Les anglais rentrèrent au vestiaire la tête baissée suivit par un Astley très remonté. Les cris de l'ancien joueur devaient s'entendre de dehors. Les garçons eurent un bon gros remontage de bretelles. Il reprit son souffle pour continuer. - QU'EST-CE QUE VOUS FAITES MERDE ! Vous êtes en train de vivre le rêve de des générations, de ma génération et bande de petits cons vous foutez rien. Vous êtes vide je vois absolument rien sur le terrain. Vous vous faites bouffer, mais jouez avec les tripes MERDE ! Cette chance vous l'aurez une seule fois, UNE SEULE FOIS, alors réveillez bordel ! Jouez comme vous si vous alliez crever. Dans une colère noire, l'entraîneur sortit du vestiaire histoire de se calmer. Le silence régna pendant quelques minutes avant que comme un vrai capitaine Matthew se lève. - Tout ce qui vient de dire c'est vrai et vous savez pourtant que j'adore contredire les gens. Un truc comme ça c'est la deuxième que ça arrive en 20 ans. L'Angleterre n'était pas aller en final depuis tout ce temps, je pense qu'on mesure pas notre chance. De toute façon vu ce qu'on vient de faire on ne peut que revenir plus fort, en cohésion comme pendant toute la compète. On s'est imposé de manière spectaculaire on peut encore le refaire ! Maintenant on va arrêter de les laisser jouer avec nous et on va redevenir dangereux, forts ! On met un peu d'intensité, on rentre dans les duels, c'est à eux d'en baver. Nous n'allons pas perdre c'est hors de question. On va se battre corps et âme c'est une finale de coupe du monde putain les gars. Alors vous vous relevez, vous relevez la tête et vous allez tout déchirer parce que mes frères c'est notre heure ! Je veux vous entendre, termina Sanderson en tendant les bras pour une accolade. Tout les garçons se regroupèrent au milieu de la pièce pour une sorte de câlin géant et posèrent un cris de ralliement avant de sortir. Toutefois Sanderson retint Andrew et Élio pour un entretien plus privée. Il les prit tout les deux dans les bras. - On a pas le temps d'avoir une longue conversation pour trouver ce qui ne va pas les garçons. Andrew tu n'es pas là par hasard ta place tu l'as eu parce que tu as un talent unique. « Assez » unique pour remplacer un des meilleurs attaquants avec qui j'ai pu jouer. On doit y arriver nous trois on doit percer cette défense de petits cons. On doit former une cohésion, un tout. Après ce match on sera des frères on aura un lien inexplicable. Moore n'avait pas besoin d'être compris dans notre paire mais toi c'est différent And et je tiens à te le dire maintenant on est un triple. On a une demande, une promesse qu'on se répète à chaque fois avant de renter dans le terrain. Maintenant c'est la notre à tout les trois. Bonne chance mes frères, assurez mes arrières, oubliez pas bande de petits cons. - Je vous promets d'être là, confirma Élio avec un sourire. - Merci, chuchota Andrew avec émotion. Tout les trois sortirent à leur tour dans le vestiaire, ensemble et soudés. Les filles pendant la mi-temps consolèrent Dubois et Astley en essayant de leur insuffler de nouveau de l'espoir. April était blotti dans les bras de son père tandis que les filles se concentrèrent beaucoup sur Dubois en le faisant rire. Miss Collins détestait sentir son père dans cet état. Collins ne parlait qu'a peine alors que comme sa fille il avait la réputation d'être un moulin à parole. Lorsque le match s'apprêtait à recommencer Ap se décolla mais garda la main de son père dans la sienne. Cette seconde période fut plus mitigée c'était un vrai combat. Les anglais jouaient enfin avec tout leur être, à leur maximum. Matthew avait décidé de se donner, quitte à crever sur cette pelouse. En duo avec sa paire de toujours il déjoua la défense avec un sublime slalom. Quand il marqua enfin le premier but pour l'Angleterre, Sanderson courut vers les tribunes anglaises. Matt sauta devant des supporters en folie rapidement rejoint par ses camarades. La folie Sanderson n'était cependant pas finie. À la cinquante cinquième minute dans un ciseau spectaculaire, le capitaine inscrit un second but. Tout un stade se releva grâce à l'espoir qu'insufflait ce nouveau capitaine. Les commentateurs n'en croyaient pas leurs yeux. - SANDERSON ! Il change tout ! TOUT ! Cet homme était déjà largement supposé comme un des meilleurs joueurs du monde mais là ! -PHÉNOMÉNAL ! SANDERSON PHÉNOMÉNAL ! insista le deuxième commentateur. April était tellement heureuse et les Collins se prirent dans ses bras. La jeune femme sentait les larmes de son père couler sur son épaule. Tout le monde était émue c'était toute une nation que venait d'émouvoir Sanderson. Le talentueux Elio suivit les traces de son meilleur ami et marqua le troisième but. Ce but était exceptionnel et le mot est très faible. Son nettoyage de lucarne pouvait largement prétendre au titre de plus beau but du tournoi. Les deux copains célèbrent ensemble avec le petit nouveau. Toujours dans le spectaculaire, Élio fit un salto avant de suivre les petits pas de danse. Ils pouvaient gagner, ils croyaient à présent. Les quinze minutes après ce bijou de technique furent compliqué mais Harris sauva l'équipe de nombreuses fois avec des arrêts grandiose. April croisait les doigts, ils allaient y an arriver. La délivrance n'eut lieu pourtant qu'à la quatre-vingt cinquième minute. Andrew avait insisté pour tirer le coup franc malgré l'avis mitigé des garçons. En bon remplaçant, en successeur légitime il marqua le but aider par Benedict qui aida la balle d'un coup de tête. Tout les deux se prirent dans les bras et tombèrent sur la pelouse. C'était la première année de sélection de Andrew et Ben semblait peut être enfin avoir trouver lui aussi sa paire. Sanderson regarda la scène d'un sourire et présageait une forte amitié dans le futur. À la fin du temps réglementaire le score Croatie Angleterre était de 4-4. Alors comme l'indiquait le règlement les équipes devaient disputer une prolongation de deux fois quinze minutes, puis éventuellement une séance de tirs au but. Les garçons firent une pause de quelques minutes pour boire et se remotiver. La première prolongation ne changea rien au score les deux équipes restèrent solide. Les commentateurs qualifièrent le match « du choc des Titans. Toutefois dès le début de la deuxième prolongation Ivanovic marqua un but pleine lucarne malgré la tentative d'Harris. Les anglais ne pouvaient pas accepter de perdre ainsi c'était pas possible. Alors, qu'il n'y avait plus que cinq minutes de prolongation. Sanderson joua avec ses tripes avec un Elio avec le même état de rage. Matthew fit une reprise de volée sur une louche de Berreda. Ils amenèrent l'Angleterre à l'égalité et au tir au but c'était beau. Ils étaient au bord des larmes mais tout les deux se re concentrèrent car c'était maintenant l'étape crucial : le tir au but. Les deux équipes disposaient d'une pause et d'un temps pour s'organiser avec leurs staffs et leurs coachs. Cinq buteurs suite à la discussion furent désignés du côté anglais. Les indiscutables bien sûr étaient de la partie Matthew et Élio ainsi que naturellement les plus doués à cette exercice qui ne tardèrent par à rejoindre l'ordre de passage Andrew, Benedict, Benett. Du côté de la Croatie, il y avait aussi les indiscutables Klarić, Ivanovic et Marinović. L'orde des buteurs fut complété par le milieu Kurtović et Blažević. Les croates étaient les premiers à commencer, après un rapide tirage histoire de départage les deux équipes. Les anglais restaient confiants, Harris prit place dans le but. Dubois l'observait avec un sourire et se pencha vers le groupe. - Il est entraîné comme je sais pas quoi. On va gagner, affirma le coach en donnant une accolade à son meilleur ami. Liam était bon, concentré lors de ce premier tir, il partit pile au bon moment. Ivanovic avait tiré doucement pour déstabiliser le gardien mais celui avait quand même arrêté la balle avec brio. Alors le premier a passé ensuite c'était évidemment Élio. C'était le plus doué de l'équipe pour l'exercice du penalty. Il y avait même des discussions qui le définissaient comme peut-être l'un des plus doués de sa génération voir de toutes générations confondues. La chance d'arrêter le penalty était tellement minime que tout le monde resta confiant. Il avait la même technique qu'un joueur tout aussi talentueux. Berreda ralentit et décida de retarder le plus possible sa frappe afin de déstabiliser le gardien. Le colosse Vincetić tomba droit dans le piège. Le deuxième croates à se présenter c'était Klarić. Harris n'avait pas quitté son état de concentration. Le capitaine avait lui aussi une sacré réputation en ce qui concerne le tir de penalty. Mais Liam était méconnaissable, c'était peut être sa dernière en finale de coupe du monde. C'était une occasion unique alors malgré le talent immense de Kalarić. Le gardien attrapa la balle in extrémiste. Un cri de joie raisonna dans tout les stades. Pas croyable ! - C'EST BIEN GAMIN ! crièrent Dubois et Collins en cœur. Les anglais gardèrent une motivation intacte c'était leur année, leur moment. À son tour, le capitaine Sanderson se présenta devant le but. Il avait travaillé plusieurs techniques mais bien sûr Matthew était moins douée que Élio. Cependant le jeune homme devait être confiant, lui aussi avait un talent pour l'exercice. L'athlète tira le penalty comme la panenka, néanmoins il exécuta mieux que le premier croate. L'Angleterre prenait la tête deux à zéro. Matt croisa les doigts mais le troisième réussit son penalty et ramena le croate à deux à un car on arrêta le penalty de Bénédict. Le quatrième croate à passer devant les cages marqua en pleine lucarne. Benett prit son tour devant le colosse croate en hommage à Elio il reprit une technique similaire qui porta ses fruits. Le score avant le dernier penalty était donc de deux à trois. Le tir du cinquième croate, après in suspense littéralement INSOUTENABLE fut arrêté par Harris. Personne n'y croyait mais l'Angleterre fut championne du monde. April sauta dans les bras de son père en pleure et tous les autres les rejoignirent dans ce câlin. Tout le monde était sans voix, pour la première fois April vu Dubois pleurer. Celui ci prit même dans ses bras Maggie qu'il souleva dans les airs. La réaction la plus forte resta celle de Astley qui au bord du terrain sauta tel un lapin avant de courir prendre ses bras son adjoint. Miss Collins était heureuse pour son père, Matthew, pour toute cette équipe qui s'était battue pour le titre de champion. Le groupe regarda la remise des récompenses avec émotions, personne ne se sentit obligés de commenter. Ils regardèrent simplement l'équipe d'Angleterre soulever la coupe. Le sourire de son père ce soir là April s'en souviendrait toujours. C'était peut être la manière la plus parfaite de terminée toute cette histoire ? L équipe célébra tout d'abord ensemble avec Moore qu'on avait ramener pour l'occasion.
Cependant un des groupes de joueurs ne tardèrent pas à approcher la tribune des Collins. Élio s'adressa à Dubois en lui tendant la main tandis que Harris tendait la main à Collins. - Vous venez ? Je pense qu'on mérite un gros poutou, se moquèrent gentiment les garçons. Les deux anciens ne relevèrent sûrement toujours dans l'euphorie de cette victoire. Tout les deux rejoignirent les garçons et peu à peu la tribune des proches se vida. Les filles suivirent Benett et Benedict qui avaient escaladés afin de les extraire des barrières. Mais comme vous pouvez vous doutez, ils me furent pas seuls à escalader les barrières. Matthew qui avait déjà enlevé son t-shirt avait suivit le mouvement afin de la retrouver elle, sa force. Si il était ici c'était grâce à April. La jolie blonde ne le savait peut être pas mais il était évident que c'était elle, que savait toujours été elle et que dans un futur même lointain se serait April Collins. En quelques mois qui parurent des années, cette fille avait prit une place démentielle. Lorsqu'il fut à sa hauteur, rien qu'à un souffle. Sanderson lui sourit de la manière la plus mignonne possible avant de lui chuchoter. - Merci d'être toi, merci d'avoir cette idée ce soir là dans ce bar. Des mots ne suffiront jamais à te dire tout ce que j'ai à te dire, continua t-il. -Alors embrasse moi, rétorqua la jeune femme d'un air malicieux. FIN
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Miss Sanderson ?
RomanceUne relation a bien des égards est le signe de maturité, mais parviendront ils à franchir le pas ? Matthew Sanderson se remet péniblement d'une blessure surve...