Élio et Mat s'étaient changés à une rapidité impressionnante, tout en chambrant Liam sur la soirée d'hier soir. Une telle réputation pour au final se faire coucher par une fille. Berreda avait qualifié ceci de "honte" tandis que Sanderson lui avait rit au nez. Ils pouvaient être tout les deux des vrais teignes parfois ! Néanmoins ils contribuaient à former cette esprit de cohésion qui régnait au sein de l'équipe. En rentrant dans la voiture, Élio se recoucha immédiatement contre la porte. Matthew avec l'entraînement avait presque oublié que son meilleur ami couvrait une sacrée gueule de bois. Après avoir attaché sa ceinture, il le regarda avec une air narquois. Elio était littéralement collé contre la porte, avec sa capuche ainsi qu'avec des lunettes noires qu'il avait trouvé dans la voiture. - Mais au faite, Eli, toi aussi ma meuf t'as couché. Le bel retira la paire de lunette pour mieux le dévisager. Matthew faisait bien d'en parler, lui même souhaitait aborder le sujet. - J'ai pas abordé le sujet hier parce que j'étais pas assez sobre et c'était clairement pas le moment. Mais Mat c'est quoi le délire avec April Collins ? J'ai beau l'apprécié surtout depuis ce magnifique concours de shoot. Toi en tout cas avant ce début de semaine, tu ne tarissais pas de critique à son égard. Tu m'expliques ? Puis c'est pas ton genre, on le sait l'un comme l'autre. C'était évident qu'Élio était capable de comprendre le secret qui le liait à April. C'était son meilleur ami depuis son arrivé au club, ils étaient devenus très vite inséparables. Alors son coéquipier avait été témoin de plus d'une moquerie ou remarque au sujet de la fille Collins. Tout d'abord Matthew avait toujours clamé le fait qu'elle n'avait aucun mérite. C'était ce qu'on appelait couramment une népobaby, April avait réussit à devenir connue grâce à ses deux parents célèbrent. Édouard Collins était une ancienne star du football anglais voir du football international. Le père d'April avait fait briller plus d'une fois l'Angleterre avec ses 110 sélections en équipe national. Il était littéralement une légende, encore très admiré aujourd'hui. Son statut de légende l'avait conduit a connaître la mère de sa fille, une modèle, Jasmin Winifred. L'ancienne Madame Collins avait connue son pique de popularité dans les années deux milles mais c'était vite fait remplacer par des mannequins plus jeunes. Cependant son déclin ne l'avait pas empêché de trouver un amant pour qui Jasmin quitta son mari et sa fille. Une triste histoire, Matthew l'accordait mais cela n'avait jamais changer son point de vue. Une autre raison avait toujours attisé l'animosité qu'il avait éprouvé autrefois envers la jeune femme. Elle ne connaissait absolument rien au monde réel tout lui avait toujours été du. Certes lui aussi était riche maintenant, mais il venait néanmoins de la classe moyenne. L'éducation de ses parents, Béatrice et Micheal, lui avait prit le goût des choses simples. L'amour du foot lui était venue grâce à ses parents qui avaient toujours trimé pour lui donner les meilleurs chances possibles. C'était sa, la vraie vie mais April n'y connaissait rien il en était persuadé. Son avis différait-il maintenant ? Matthew n'en était pas certains. - C'est vrai que je l'ai vivement critiqué que se soit pour sa légitimité ou son comportement. Mais maintenant c'est différent cette fille, elle est juste spéciale. Pendant un instant, alors qu'ils venaient de passer le portail, il chercha ses mots. Tu sais, tu me connais, j'ai beau être un gros dragueur, cette fille je sais pas j'ai envie que se soit sérieux. C'était dit avec une telle honnêteté que cela balaya quelques doutes d'Elio. Leur relation restait suspecte par le fait qu'elle soit si soudain. Mais aujourd'hui, dans cette voiture, Berreda ne trouva pas la conviction d'arracher des réponses à son meilleur ami. Il préférait plutôt le chamber que forcer une discussion dont Matthew ne semblait pas avoir envie. - Enfaite c'est sa le truc, tu l'aimais bien même avant de te mettre avec elle. Toutes ses critiques c'étaient pour tenter de camoufler le fait que tu l'aimes bien. T'inquiète pas je me souviens quand tu faisais le gros rageur, quand elle venait au stade pour supporter son ex. L'autre connard, je sais même plus son prénom, termina le beau brun avec un sourire en coin. Même si la remarque était bien sûr dite sur le ton de l'humour, c'était une nouvelle technique d'Elio pour émettre des hypothèses. Cela eut son effet parce que pendant un instant Matthew s'était demandé si il n'avait pas raison. Il se reprit tout de même assez rapidement, après tout April, le verbe aimer et sa propre personne n'allaient pas ensemble. - Quelle homme Éli ! Quand tu prendras ta retraite ou après ton futur coma éthylique pense sérieusement à rentrer dans la police, répondu avec sarcastic Mat avant de lui secouer l'épaule: C'était bien joué de sa part parce que Elio se sentit de nouveau malade au point de manqué de vomir. Il s'accouda donc une nouvelle fois contre la portière et prit le pull de Matthew comme oreiller. N'étant pas un monstre selon son propre avis, Sanderson décida de ramener son meilleur ami dans son appartement. Eli n'allait pas se soigner tout seul et honnêtement en temps normal il squattait déjà le magnifique appartement. Mat avait à peine ouvert la porte que Élio se jeta sur le canapé beige dans un râle de soulagement. Il rangea ses affaires avec soin avant de le rejoindre sur le sofa. Sans surprise, Eli dormait déjà, alors le jeune homme en profita pour faire un tour sur son téléphone. En le rallumant Matthew eut la surprise de voir une bonne centaine de mention instagram mais il préfère se pencher sur les articles de journaux peoples où il avait été mentionné. Le tabloïd The Sun titrait avec une photo d'April et lui, « Le nouveau IT-couple phare de la jet-set ? » . Le Daily Mirror faisait lui aussi son propre commentaire « La belle April semble enfin remise ! Et pas avec n'importe qui ». C'est la couverture du Times qu'il apprécia le plus, « Son cœur enfin conquis, donne un nouveau souffle à Sanderson ! ». Il lu consacra à chaque article une attention particulière mais globalement ils avaient à peu prêt tous un avis similaire. April et lui était le couple à ne pas perdre des yeux. Les journaux savaient attisés la curiosité des anglais,qui ont toujours eut un léger faible pour les histoires d'amour.
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Miss Sanderson ?
RomanceUne relation a bien des égards est le signe de maturité, mais parviendront ils à franchir le pas ? Matthew Sanderson se remet péniblement d'une blessure surve...