Une relation a bien des égards est le signe de maturité, mais parviendront ils à franchir le pas ? Matthew Sanderson se remet péniblement d'une blessure surve...
𝙵𝚛𝚊𝚗𝚌𝚎, 𝙿𝚊𝚛𝚒𝚜. Ils ne restèrent que quelques jours de plus en France. April avait eu l'occasion de découvrir son panneau d'affichage au galerie Lafayette. C'était plutôt impressionnant, avec les filles elles s'étaient amusées à prendre des photos avec son "moi géant" comme toutes l'appelaient. Cependant Maggie et Joyce repartirent rapidement travailler. Tout les grands défilés approchaient à grands pas. Avant de partir, Micheal, Rose, Monsieur Collins et April eurent tout de même l'occasion de voir Meg défilé pour la maison Balmain. Miss Snigh avait sut retranscrire toute l'élégance de la marque. Elle défila d'abord avec un ensemble de costume blanc aux coupes larges. On l'avait ensuite vu avec une mini robe rose en coton crocheté puis pour finir avec une robe longue en satin vert foncé au dos nu somptueux. Meg avait été magnifique personne ne dirait le contraire. Avant de repartirent pour le château le groupe dû bien évidement passer au photocall qu'ils avaient esquivés lors de leur arrivée. Edouard Collins et sa fille posèrent les premiers. Père et fille parurent très complices. Seulement après, Rose et Micheal les rejoignirent. C'était la première fois pour Hower mais il s'était toute suite sentit très alaise. Le lendemain, ils furent déçus de devoir quitter la capitale mais Édouard était attendu à Mexico. Tout le monde souhaita bon courage à Maggie ainsi qu'à Joyce. Elles n'allaient malheureusement pas pouvoir les rejoindre avant deux semaines. C'était bien-sûr une courte période mais April trouvait toujours cela long. Elle avait prit l'habitude de toujours être entourée des filles. De France, ils partirent directement avec le jet jusqu'au Mexique. Le vol dura onze longues heures. Rose dormit une bonne partie du vol, ils étaient partis tout de même à cinq heures du matin de Paris. Édouard durant les premiers heures sirota son scotch préféré en écoutant des podcasts, "Les légendes du football".Il aimait revivre rien que par des récits l'âge d'or du football. Quant à Micheal et April ils dormirent eux aussi une bonne partie du vol avant de regarder des vielles séries. Friends restait bien évidemment un indémodable. Ils atterrirent à Cancún, Edouard ne souhaitait pas s'installer immédiatement dans Mexico. Superstitieux, Mr Collins préférait attendre la fin des matchs de poules. Le lieu où il s'apprêtait à vivre pour quelques temps resta un parfait secret jusqu'au bout. Toute la petite troupe fit d'abord un peu plus d'heure de voyage en voiture avant de prendre la mer. Tous étaient intrigués, que leurs réservait Édouard ? Sur le bateau Rose prit une jolie photo de Micheal et April.
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Après avoir obtenu la permission de Hower elle l'ajouta à sa story, Ap se devait de continuer à alimenter son compte. D'ailleurs, elle s'adressa de nouveau à ses abonnés à travers une vidéo. - Bonjours mes loups ! En ce moment mon emploi du temps est très chargé donc je n'ai pas eu le temps de vous l'annoncer mais je suis au Mexique. Mes amies, mon père et moi nous avons fait le voyage pour soutenir notre équipe et honnêtement j'ai hâte ! C'est un très joli pays qui nous réserve beaucoup de surprise. Première surprise je n'ai aucune idée de l'endroit où nous allons résider. C'est le papa Collins qui en charge de tout, elle tourna le téléphone en direction de Édouard. - Bonjour les gars ! Je peux vous dire que je leur réserve une sacré surprise, annonça Édouard réjouit. - Quel cachotier ! rajouta l'influenceuse tout sourire. April n'eut qu'à peine le temps de couper sa vidéo que le bateau s'arrêta prêt du petit ponton en bois d'un îlot. Tout le monde fut impressionné de la beauté de l'endroit. Il y avait devant eux, une villa exceptionnelle, entourée d'une immensité de végétations. Edouard s'était payé sa propre île, April ne l'aurait jamais soupçonnée. Le capitaine du bateau aida à débarquer leurs bagages avant de repartir pratiquement immédiatement. Il partit en direction de l'île de Isla del Carmen qui semblait qu'à quelques lieux de leur propre îlot. Monsieur Collins se chargea donc lui même de présenter sa nouvelle propriété. - Cette propriété possède un bâtiment principale directement attaché à cinq autres ailes de la maison. Il y a 13 chambres, 3 salons qui varie en grandeur, plusieurs pianos, une piscine intérieur,une salle de cinéma, plusieurs dressings, sept salle de bain, une piste d'atterrissage pour hélicoptère et je crois que c'est tout. Rose enleva ses lunettes de soleil sous le charme de la nouvelle acquisition de Monsieur Collins. - Vous avez acheté votre propre Hacienda Napoles. Je suis sous le charme vous l'avez choisis avec goût. Édouard leur fit signe de monter les escaliers qui les séparaient du bâtiment principales. Les deux gardes du corps de Mr Collins prirent les valises les plus lourdes de Rose et April. Édouard remercia les garçons avant de répondre à la duchesse. - Et tu n'as encore rien vu ! Attendez de la visiter ce petit bijoux m'a coûté des millions j'ai vendu la villa en Italie. Le visage d'April perdu en sa chaleur, la villa en Italie avait à ses yeux une valeur assez spéciale. C'était un souvenir de ses dernières voyages en famille, de très bons moments. Micheal lui agrippa plus ferment la main, il savait ce que signifiait l'Italie pour la jeune femme. Miss Collins préféra tout de même passer outre. Édouard avait fait un choix qui était le sien. Elle ne souhaitait pas lui en vouloir. Ap pouvait comprendre que ses souvenirs devaient être douloureux pour son père. - Elle est grandiose cette maison Papa, elle surpasse même notre propriété en Nouvelle Calédonie. Edouard était tout sourire en écoutant l'avalanche de compliments sur la maison mais ils n'avaient encore rien vu. - Bienvenue chez nous ! s'exclama le cinquantenaire en ouvrant la porte en bois. April fut toute suite frappée par l'immensité de lumière s'engouffrant dans le séjour. Les couleurs de la cuisine ainsi que du séjours restaient très classiques. La cuisine ouverte sur le salon restait dans les mêmes tons : blanc, gris avec des touches de bois clair comme le parquet de cette grande pièce. Ils visitèrent ensuite en premier l'aile sud-ouest. Le rez de chaussé comportait une magnifique piscine d'intérieure avec un grand piano. - C'est un message pour que je te joue un morceau ? demanda la fille Collins sourire au lèvres. - Bien-sûr mais je le ferai déplacer dans le séjour. C'est un magnifique Roland GP je n'ai aucune envie qu'il prenne l'eau, répondit Édouard. À l'étage ils trouvèrent une salle de cinéma, une grande chambre lumineuse suivit de sa salle de bain. La chambre avait des rappels de verts du rée de chaussé tout en restant moderne et élégante. Rose s'allongea sur le lit en baldaquin qui était placée à contre jour. - C'est ma chambre. - Adjugée à la princesse, accorda Edouard. Le groupe prit ensuite la direction de l'aile Est. C'était rien de bien intéressant. Le père Collins l'avait cependant décrété comme son aile. Il y avait au rez-de-chaussée, un bureau ainsi qu'une bibliothèque en bois très similaire à celle du manoir. Le première étage restait dans le style boisée, tout en mélangeant du blanc, du marron et du gris. Il y avait deux chambres, suivit d'un salon et d'une salle de bain. April et Micheal devaient maintenant trouver leur propre chambre. Le bâtiment principal comportait un étage avec quatre chambres, deux salles de bain et un salon. Hower était moins difficile que la jeune femme. La fille Collins ne se décide pas maintenant, elle préféra visiter les ailes nord Ouest et Est. Ils passèrent par un long couloir ouvert avec d'immenses baies vitrées. Pour accéder à l'aile Est, le petit groupe passa par le grand salon d'été avec son jacuzzi. L'aile Est et l'aile Ouest étaient construites de façon assez parallèles. Au rez-de-chaussée, il y avait deux chambres accolées à une salle de bain italiennes. L'escalier transparent menait sur un étage comprenant une chambre, une salle de bain en marbre et un dressing. Après réflexion, April préféra le première étage de l'aile Est. Elle adorait la couleur orangée du mur. Le orange était par ailleurs sa couleur préféré. Maintenant que chacun avait sa chambre, tout le monde déballa une bonne partie de ses affaires. Ils préféraient être installés. Les matchs de poules s'étendaient tout de même sur un peu plus de deux semaines. Miss Collins depuis qu'elle était arrivée en Mexique, appréhendait particulièrement ses retrouvailles avec Matthew. Elle y pensa toute la soirée. Demain, April le reverrait et la jeune femme le vivait difficilement. C'était difficile de tourner totalement la page Matthew Sanderson malgré toute la bonne volonté du monde. Bien trop pensive pour dormir, la blonde enfila son maillot et partit en direction de la piscine extérieur. April fit quelques longueurs avant d'entendre derrière elle une voix l'interpelée. - Tu ne dors pas ? demanda Micheal. La starlette se retourna, il était devant elle, au bord de la piscine avec seulement un short. Mich avait un corps assez svelte, pourtant le jeune homme ne faisait pas de sport spécifique à part de la course. Il était beau. Elle ne se lasserait jamais de contempler ses abdos légèrement dessinés. Sa peau bronzée ne rajoutait que plus de charme à sa silhouette fine et musclée. April nagea jusqu'au bord où il venait de s'assoir. - J'ai dû mal à dormir, répondit simplement la jeune femme. Micheal prit le temps de la regarder, elle était pour lui comme un livre ouvert. Il caressa sa joue avec douceur du bout de la main. - Tu penses à la soirée de demain ? De aujourd'hui plutôt vu l'heure. Tout leur relation que se soit maintenant ou dans le passé fut toujours basée sur l'honnêteté. Alors April se devait de toujours être honnête car avant tout elle le respectait. - J'ai peur de revoir Matthew j'ai pas envie de le voir. - Je comprends ça doit être difficile je suis désolé, répliqua-t-il avec sincérité. Tout de même je dois savoir, es ce que tu veux être avec lui ? Si oui dis le moi maintenant. Elle ne prit même pas le temps de réflexion. - Je pense à lui c'est vrai, mais je ne veux pas être avec lui. J'ai besoin d'un repère, d'une personne de confiance, d'une personne aimante et mature comme toi. Un sourire léger se dessina sur les lèvres de Micheal. Viens dans la piscine. - Non, répondit le jeune homme toujours légèrement souriant. April se suréleva sur le rebord de la piscine pour se mettre à sa hauteur. - Embrasse moi, alors, ordonna la jeune femme avant de mettre ses mains à proximités des siennes. Il s'exécuta et se rapprocha de ses lèvres. Mais espiègle comme elle l'était April en profita pour le tirer dans piscine. Prit par surprise le jeune homme ne put bien-sûr pas se rattraper à quoi que se soit. Lorsque Micheal remonta à la surface il était tout sourire. - Petite conne ! s'exclama Mich. Ils étaient l'un face à l'autre, cependant,entre eux seulement quelques centimètres persistait. Avec douceur, Hower écarta les cheveux blonds du visage d'Ap avant de l'embrasser avec bonté. La relation d'April et Matthew était plutôt explosive mais entre eux c'était tout l'inverse. Micheal était si doux, elle se sentait portée. Il la porta jusqu'à leur chambre et prit soin de fermer la porte. April qui était debout l'embrassa avant de le lancer sur le lit. Elle aimait être en pleine possession de ses moyens. Miss Collins appréciait aussi avoir dans tout les sens du terme le dessus. La jeune femme se mit à califourchon sur son partenaire avant de descendre peu à peu ses baisers.. Cette nuit lui avait vidée la tête, le lendemain elle ne pensait plus à Matthew. April vivait juste un instant de bonheur, seule dans la cuisine de cette immense maison. Rapidement Rose la rejoint alors qu'elle n'était levée que depuis peu. Miss Collins ne s'attendait pas à voir surgir son père avant une bonne demi-heure. Il était neuf heure et demi Édouard faisait sans aucun doute son footing matinale. La duchesse s'installa à la table suspicieuse. April ne faisait jamais la cuisine en tout cas pas à Londres. Elle passait une bonne partie de son temps à se faire livrer de préférence des plats chinois. Alors que sur cette table il y avait bacon, gâteaux de toute sorte, salade de fruits, jus pressé et pancakes. - Que vaut un tel honneur ? demanda la jolie blonde, sourcils froncés. Ap prit une gorgée de son thé avant de la regarder de haut en bas. C'était si rare qu'elle cuisine ? Ça en devenait pratiquement effrayant que Rose soit aussi surpris. - Ma bonne humeur tout simplement, répondit la jeune femme avec malgré elle un ton non chaland. Miss Seymour la scruta un instant. À quoi était dû une telle humeur ? Elle trouva rapidement grâce au sixième sens qu'on lui accordait souvent . - Tu l'as fais avec Micheal et c'était aussi bien qu'avant. Tu es pour moi un livre ouvert, conclut Rose prenant une gorgée de son thé avec une pointe de déception. April fut pratiquement gênée que sa meilleure amie le devine aussi facilement. Mais c'est vrai que cette courte nuit avait été des plus douces . La starlette anglaise préféra tout de même dévier de sujet. - Tu mets quoi pour la soirée stupide de ce soir ? questionna innocemment la fille Collins. Rose ne lâchait d'habitude pas aussi facilement l'affaire mais la mode restait un des éléments les plus sacrés. - Un costume tout blanc de chez Dior, j'avoue mettre un peu inspirée de Selena Gomez. Et toi qu'est-ce que tu mets pour revoir ton faux ex qui est enfaite ton ex mais qui n'est pas ton ex ? - Tu sais appuyer là où ça fait mal, souligna April en reprenant du thé. Eh bien je te laisse la surprise. Encore une fois le sixième sens de la duchesse se mit en action. - Inspirée par les plus grandes Diana ou encore Bella Hadid tu vas porter une robe de la vengeance. Tu seras dans une robe noir signée Dior bien sûr. Elle était impressionnante. C'était à se demander si Miss Seymour n'avait pas des qualités d'extralucide. April préféra tout de même continuer de nier jusqu'au bout. - J'ai absolument aucune raison de me venger, se défendit la jeune femme. - C'est ce dont tu te persuades peut être. Oui Micheal te rends heureuse il a beau être parfait, Sanderson reste dans un coin de ta tête. Tu ne penses pas à lui par hasard. Pose toi sérieusement la question de ce que tu ressens. Pratiquement comme vexée April se leva dès qu'elle finit son thé. - Je ne ressens absolument plus rien pour lui Rose, compris ? Je n'ai même jamais ressentie quelques choses pour lui c'était de la comédie comme tout notre relation. - Tu agis comme une enfant c'est marrant de te voir fuir, rétorqua son amie qui était quand à elle amusée par la situation. 𝙼𝚎𝚡𝚒𝚌𝚘, 𝙼𝚎𝚡𝚒𝚚𝚞𝚎. Le levé était fixé à huit heure et demi au plus tard pour les joueurs. Ce jour là ce qui était plutôt surprenant Matthew faisait partit des plus matinales. Le jeune homme s'était levé pour sept heures ce qui surpris tout le monde y compris le coach. Astley n'était là que depuis le dernier Euro mais il connaissait parfaitement la réputation de gros dormeur de Matthew. La légende dit qu'il s'était même déjà endormis sur le banc des remplaçants en plein match de qualification. - T'es tombé du lit ? demanda le coach en lui offrant une chaleureuse accolade. - Il est malade prenez sa température, rajouta Greg un des kinésithérapeutes de l'équipe. Sanderson leur offrit un sourire chaleureux avalé de partir à sa table. Tout le staff était déjà debout mais en ce qui concerne les joueurs on ne pouvait pas en dire autant. Il y avait Liam qui était debout, le gardien avait toujours été très matinale. Le bon vieux Tony un des piliers de la défense, plus discret, il savait tout de même mettre l'ambiance dans les vestiaires. Toute l'équipe avait fêté ses trente ans en Guadeloupe, sacrée soirée se remémora Matthew avec un sourire au lèvres. À la droite de Tony il y avait Jamie Austin un des grands noms de l'équipe du Bayern Munich. Matthew l'avait toujours trouvé impressionnant c'était un très bon défenseur droit. Il s'était sacrifié plus d'une fois pour son équipe préférant prendre un rouge que de laisser marquer l'adversaire. Sanderson espérait bientôt porter assez loin de Tottenham pour affronter le Bayern en ligue des champions. Mark était aussi levé et avait un débat passionnant sur les confiseries avec Ousmane et Tony. Mark et Tony faisaient partit des duos d'anciens les plus inséparables. Ils avaient une histoire particulière qui les soudaient énormément. Matthew les salua un par un avant de s'assoir entre Ous et Liam. Il se servit du pain et commença à étaler sa confiture. Tony comme à son habitude mit les pieds dans le plat. - Alors ? Paré pour revoir beau papa ? Jamie fronça les sourcils. Il avait des jolis yeux bleus avec une jolie peau matte. Le jeune homme était très discret sur ses relations amoureuse mais Matthew ne doutait pas que le footballeur était un véritable aimant à fille. - Champion, tu ne suis pas l'actualité ? Il est plus du clan Collins. - Tu rigoles ? s'étonna Ousmane. Ils avaient l'air franchement énamourés. Sanderson préféra mettre cours immédiatement à la conversation. - Je ne suis plus avec April c'est vrai, mais cela ne change absolument rien aux relations que j'ai avec Monsieur Collins. J'ai beaucoup d'admiration pour lui mais vous savez Édouard ne m'a pas porté plus d'attention. - « Beaucoup d'admiration » ? Matthew soit honnête tu es sûrement son plus grand fan. Ta mère nous a racontée que tu avais des posters de lui dans ta chambre. Matthew et les garçons rigolèrent à la blague de Liam. Mais c'est vrai que Mr Collins garde beaucoup de distance. On le voit de temps à autre pour les matchs mais que très rarement aux entraînements. J'ai toujours pensé qu'il était déçu de ne pas être devenue lui aussi un entraîneur de renom. Il a racheté Tottenham parce que l'ancien propriétaire n'en voulait plus. C'était plus fort que lui c'était son club de cœur. Mr Collins voulait offrir au club les meilleures des chances. - Je suis sûre qu'il t'aime beaucoup Matthew avec ou sans sa fille. Pratiquement l'intégralité des médias te désigne comme le nouveau Edouard Collins, le rassura Jamie tout en avalant son cinquième cannelé. Astley qui passa près de leur table se permit d'intervenir. Qui mieux que le numéro sept préféré de Edouard pour répondre à leurs interrogations. - Vous savez honnêtement j'ai un respect énorme pour Edouard, c'est un ami et c'était un coéquipier de génie. Mais il n'aurait pas pu être entraîneur. Il n'est pas assez collectif ni assez autoritaire. En tant qu'avant centre, par moment, Edouard jouait très personnel. Toutefois comment lui reprocher ? C'est sûrement le meilleur joueur de football anglais. Bobby Charlton le considère lui même comme la plus grande légende anglaise. Matthew ne cherche pas l'avale de Edouard mérite le, montre lui que tu es son digne successeur. Ce n'est pas les médias qui doivent te gratifier dans tel honneur. Aucun des garçons n'osa rétorquer. Maintenant allez-vous préparer, ceux qui sont levés nous allons aller faire un footing. Ousmane retenu avec difficulté un « putain ». Tandis que les garçons se levèrent les un après les autres. Matthew prit ses écouteurs pour aller courir avec le coach. Ils coururent une vingtaine de kilomètres avant que Astley décide de leur accorder une pause. Le groupe rentra à l'hôtel. Élio était l'homme le plus heureux du monde en apprenant qu'il avait échappé au footing très matinale du coach. Matthew l'accompagna dans la salle de repas. Ils leur restaient encore deux heures avant de partir pour l'entraînement au stade avec le coach. Berreda en profita pour prêter son téléphone à Sanderson. C'était devenu un rituel. Matt regardait tout les jours les nouvelles story d'April avec le compte instagram de son meilleur ami. Les photos avec Micheal le mettait intérieurement hors de lui. Il avait l'impression que cela nourrissait un véritable dragon enfouit dans ses entrailles. Comme toujours Eli lui donna de bons conseils. Il devait se concentré sur l'essentiel. Cette coupe du monde était sensé être la sienne. Berreda croyait dur comme fer que Matthew serait le prochain Edouard Collins et ferait même mieux que cette immense légende. À l'entraînement, n'importe qui eut l'occasion de remarquer que Sanderson était d'une humeur massacrante. Contrairement à d'habitude il n'ouvrait qu'à peine la bouche. Astley monta dans les gradins tandis que deux groupes de joueurs jouaient des minis matchs. Un spectateur de goût les avait rejoint. Édouard Collins était assis là entouré par deux de ses gardes du corps. Après son footing matinale, l'ancien joueur avait fait le déplacement en hélicoptère jusqu'à Mexico. Son ancien coéquipier prit place à ses côtés. - Je t'attendais Ed, dit alors Mr Astley. Les deux vieux amis s'offrirent une accolade avant de tourner de nouveau la tête vers le terrain. Je pensais que tu me viendra pas honnêtement, à cause de tes superstitions ridicules. Ed ne répondit pas immédiatement. Il prit le temps d'observer les joueurs. Les petits matchs opposaient des équipes de quatre. C'était plutôt intéressant de les voir travailler avec un tel acharnement. Le match qui opposait l'équipe d'Elio contre celle de Benjamin, était honnêtement même très bon. Sur une partie du terrain, Mr Collins remarqua que les gardiens s'entraînaient avec le staff et quelques joueurs. Chacun leur tour Harris, Jones et Patel affrontaient dans les cages leurs partenaires sur différents tirs. Malgré que Liam restait largement le gardien titulaire, le staff intensifiait l'entraînement pour les deux autres. Un jour Ils prendraient sûrement sa place. Après l'arrêt spectaculaire de Harris du coup franc de Peeter c'était à Jack Jones de passer. Il s'apprêtait à devoir arrêter la frappe de Matthew. C'était un jeune gardien qui jouait au AC Milan, malgré son âge Jack était déjà un très bon gardien. À seulement dix neuf ans c'était lui qui devait dans quelques années prendre la place de Liam. Édouard ne les quitta pas des yeux, intéressé de voir Matthew à l'œuvre. - Tu es confiant Billie ? demanda tout de même Mr Collins à son ami. - Sur la totalité de la compétition, sur le match d'ouverture dans moins d'une semaine ou sur le tirde Sanderson ? - Les trois , répondit du tac au tac Édouard. - Ils gagneront cette coupe du monde, j'en suis persuadé. J'ai perdu l'euro sur un tirau but je ne referais pas la même erreur. Je suis confiant pour Sanderson tu le sais. Astley se coupa instantanément lorsque Matthew tira son coup franc. Le mur avait beau se levé, la balle passa bien au dessus et atteint la balle transversale. Des tribunes ils parvinrent à entendre l'insulte que l'athlète proféra après avoir touché la barre sans marquer. - Il n'était vraiment pas concentré, c'est mauvais, constata Astley. - Histoire de fille, rétorqua seulement Collins. - Tu en sais quelques choses. Il avait vécu la même chose lorsque l'ex Madame Collins l'avait quittée de façon brutale. Bien-sûr que Mr Collins comprenait ce que Matthew ressentait. Le football n'était pas seulement une histoire de physique, le mentale jouait aussi énormément. - Je me suis mis avec Jasmin lorsque je jouais à la Juventus. Je devais avoir à peine vingt trois ans c'était LE coup de cœur. Cette même année j'ai gagnée mon premier ballon d'or. Elle me portait littéralement. Jasmin était présente à tout mes matchs, elle loupait un grand nombres de castings pour me soutenir alors que c'était une jeune modèle très demandée. Mon deuxième ballon d'or je l'ai obtenue l'année de la naissance de ma fille à Manchester City. Puis le troisième lorsque Jasmin m'a quittée et que je suis retourné jouer à Tottenham. - Pourtant c'est vrai que c'était très mal partit tu te comportais comme un con. Tu as loupé ton penalty lors de la demi-finale de League un, c'est Dubois qui nous avait qualifié, rajouta Astley. - Elle m'avait quittée le soir même. C'était un moment très compliqué pourtant en finale de League un j'ai marquée un double comme en finale de ligue des champions. Une femme peut te porter comme te descendre totalement. Fais attention au petit, il doit se ressaisir rapidement sinon il ne remontera jamais. Matthew peut tout gagner c'est certains. Le ballon d'Or est à sa portée, il peut même devenir la plus grosse légende du football anglais mais Sanderson doit s'en donner les moyens. Collins n'avait dit que des vérités. Matthew devait se ressaisir, il ne devait pas tout gâcher pour des problèmes de cœur aussi ridicules. Astley ne perdit pas de temps et descendit des gradins pour aller voir Matthew. Tout le monde plaçait énormément d'espoirs en lui alors Sanderson devait au moins essayer d'en être digne. Le coach partit se mettre à l'écart avec son joueur. - Ce tir était totalement loupé, je n'ai même pas les mots juste. Ce n'est qu'une fille ! Des April Collins du en auras des milliers, tu comprends ? L'athlète hocha la tête. Alors ressaisis-toi maintenant ! C'est un ordre, précisa l'entraîneur d'un ton dur. Astley remonta dans les gradins en laissant Matthew seul.
