Vanité et mensonge

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April se réveilla assez tard dans l'après-midi et constata que Matthew avait décampé. Ce n'était pas étonnant il était quinze heures, le jeune homme c'était sans doute rendue à l'entraînement. Api alluma son téléphone pour voir qu'il lui avait laissé un message. « Mon entrainment se finit à 18 heures je repasse chez toi après ? :) ». Mais ce n'était pas le seul message qu'elle avait reçue aujourd'hui, Rose lui avait envoyée un message. « N'oublie pas le gala aka la vente au enchères Seymour ». Heureusement que Rose lui avait envoyée un message parce que April avait totalement oubliée le soirée de ce soir. Chaque année la famille Seymour organisait une réception dans le magnifique propriété de Carlton House Terrace C'était une vente aux enchères que le duc Somerset répartissait entre son propre profit et ses associations. Chaque année Mlle Collins y assistait sans faute, elle ne pouvait donc pas faire faux bon à Rose.                                    Il était trop tard pour qu'Api s'achète une robe donc elle chercha dans sa penderie. La blonde préféra le minimalisme avec une robe près du corps beige. Se préparer lui demanda tout de même trois bonnes heures, avant que Matthew ne toque à sa porte. Sanderson avait accepté finalement, de l'accompagner après de nombreuses supplications de la jeune femme. Il était juste passé chez lui pour enfiler un costume et se doucher. Matthew ne savait vraiment pas pourquoi il avait accepté, ce genre de soirée était loin d'être ses préférés. Mais April lui avait expliquée que c'était pour la bonne cause alors il se devait de s'y rendre avec elle.                  La fille Collins finit en vitesse de se préparer pour que tout les deux puissent descendre attendre la voiture. Le chauffeur à cause des embouteillages eut dix petites minutes de retard. Dans la voiture tandis qu'elle appliquait sa dernière couche de gloss, Matthew regardait quand à lui les derniers articles à leurs sujets. The sun était sûrement le plus élogieux,« Amoureux ainsi que stable Sanderson semble prêt à redevenir un incontournable de la composition de Dubois ». Mlle Collins regarda par dessus son épaule et eut un sourire. Elle n'avait pas oubliée sa conversation d'hier avec Janette.     - Incontournable sûrement, avec le poste de capitaine en plus non ? demanda l'anglaise en haussant les sourcils.     Quelqu'un lui avait dit, il ne savait pas qui, mais cela importait peu. Matthew n'avait pas voulu lui raconter parce que il ne souhaitait pas en faire une affaire d'état.      - C'est rien April, je suis même pas sure d'être pris.   - Tu rigoles ? T'es un super joueur, répondît la jeune femme immédiatement.     Elle ne pouvait pas comprendre. Encore maintenant Matthew se sentait en manque de légitimité pour obtenir le brassard. Son euro avait eu le goût d'inachevé et la saison dernière celui de fiasco. Tottenham avait connu de grand capitaine comme Dubois, Davi, alors était-il à la hauteur pour suivre leurs parcours ? Matt n'avait pas la réponse à cette question qu'il gardait pourtant en tête.      La chorégraphie sur du Shakira d'April fut l'occasion de penser à autre chose. Cette fille était pétillante et c'est une des raisons qui faisait qu'il appréciait passer du temps avec elle. Mlle Collins valait réellement le coup d'apprendre à la connaître.    Arrivés devant le magnifique bâtisse, tout les deux descendirent du véhicule pour frôler le tapis rouge. De chaque côté divers journalistes et photographes s'étaient installés. La soirée annuelle du Duc réunissait certaines des plus grandes stars anglaises et mondiales. Il était donc évident que la plupart des groupes de presses aient fait le déplacement.                                                       April et Matthew prirent la pause pour quelques photos avec un sourire radieux. Ils étaient si beaux ensemble que personne ne démentirait le fait qu'ils étaient bien assortis. L'illusion était à un tel degré de perfection que personne n'aurait pu se douter que ce n'était pourtant que de la comédie.                                        Ils ne s'attardèrent pas plus longtemps au près des photographes. Tout les deux montèrent deux par deux les escaliers de marbres pour rejoindre la réception qui devait commencée d'une minute à l'autre. À peine avaient-ils franchis le seuil que Rose les rejoignit. La femme au cheveux platine voir blanc, portait ce soir une magnifique robe rouge. Lady Rose se distinguait littéralement de tout autres invités rien qu'à sa façon de marcher, cette femme était l'incarnation même de la prestance. -Api ! salua la belle demoiselle en la serrant dans ses bars. Tu es enfin là ! Qu'est-ce que je suis heureuse que tu nous ai ramenée Matthew ! rajouta-elle avant d'à son tour le prendre dans ses bras.                    Matthew lui sourit, il ne souvenait pas vraiment de leur première rencontre mais Rose semblait être quelqu'un de fort appréciable.                                  -Tout le plaisir est pour moi, je suis ravie de te rencontrer April m'a beaucoup parlée de toi.            - Oh tu sais, Api nous a aussi énormément parlée de toi. C'est rare qu'un garçon saisisse aussi vite son attention.                                                                           Matt retenu un rire, qu'avait put elle dire le concernant ? C'était peut être la confirmation que les filles, entre elles, se racontaient vraiment les capacités de leurs conjoints. Il n'eut pas l'occasion d'y réfléchir plus amplement car la future duchesse les présenta à d'autres invités.                              Cette soirée était bourrée de grands noms de la finance, de riches PDG, de star hollywoodienne ou même de chanteuses. La plupart de ses gens vivaient déconnectés de la réalité, c'était donc ça le monde dans lequel April avait grandit. Jamais une discussion plus importante que le prochain lieu de vacances ou le prochain achat faramineux.                  Bien sûr il ne critiqua le fait que ses gens soient fortunés. Lui aussi l'était, son salaire de footballeur était plus que généreux. Mais Matthew c'était toujours efforcé de garder les pieds sur terre. Ce qui n'était clairement pas le cas de ses gens.        L'appel au micro du père de Rose sonna alors comme une libération. Tous étaient invités à s'assoir pour le début des enchères. Joyce et Maggie ne pouvant pas venir cette année, ils n'étaient que tout les trois au premier rang. Une cinquantaine de lots s'enchaînèrent et tous furent achetés presque pour des millions de livres. Sanderson trouva enfin un point positif à cette soirée, ces gens faisaient dons de leurs argents à des associations. Ils n'étaient peut être pas tous irrécupérables. Le dernier lot attira son attention, c'était une magnifique broche ornée d'un rubis vert d'une beauté sans pareille. Matt n'hésita donc pas instant à enchérir, de treize milles huit cent £, il monta jusqu'à un million talonné par un autre acheteur.                                                                            - Vendu à Monsieur Sanderson ! cria Monsieur le Duc.                                                                       Matthew eu un cri de joie, il était heureux d'offrir son argent à des gens qui en avait plus besoin que lui. Et surtout, Matt était ravi d'avoir remporté la broche. Le joueur offrirait ce splendide bijoux à April à la fin de la soirée. Malgré que leur amitié reste toujours soumise à une certaine ambiguïté, il se sentait vraiment proche d'elle amicalement. Encore plus maintenant que la jeune femme c'était ouverte à lui au sujet de sa mère.                                            Sanderson partit au fond de la salle chercher son achat. Il avait trouvé Mlle Collins fuyante mais ne s'en était pas vraiment soucié. L'athlète attendait avec impatience de pouvoir lui offrir et de voir sa tête. Il dû faire une queue d'une bonne dizaine de minutes avant que le Duc ne lui remette la broche emballée dans un joli carton. Harvey Seymour lui serra la main en lui tendant le paquet.                        - En partie grâce à vous, nous allons pouvoir entamez de nouveau travaux de rénovation du Château de Dunster.                                                    De quoi parlait-il ? April lui avait expliquée que l'intégralité des fonds serait reversé à une association.                                                                       - Excuses, Monsieur mais les fonds ne sont pas reversés à une association ?                                          - Oh si en partie, mais j'en garde aussi une autre pour les rénovations de nos propriétés. Vous n'étiez pas au courant ? s'interrogea le duc en voyant la visage de jeune homme se rougir de colère.               - Non, mais ne vous inquiétez pas. répondit sèchement le jeune homme en prenant la boîte. April devait le savoir, il en avait la conviction. Elle lui avait tout simplement cachée pour être certaine qu'il vienne avec elle. Matthew était dans une telle colère qu'il quitta la salle sans attendre. Comment avait-elle put lui mentir ? Le joueur venait par sa faute, de payer des rénovations à un homme immensément riche qui bien-sûr avait les fonds pour payer le rafraîchissement de sa luxueuse demeure, seul.      Il ne fallut pas énormément temps pour que Miss Collins comprenne la raison de sa départ. April c'était donc lancée immédiatement à sa poursuite dans les escaliers.                                                            - Matthew attends, le somma t-elle.          Sanderson se retourna sur la dernière marche. Ses yeux marrons, dévoilait une fureur qu'April n'avait jamais vue chez lui.                                                         - Très bien, tu veux qu'on discute ? Faisons le. Ce n'est même pas surprenant que toi, April Collins, m'ai menti pour avoir ce que tu voulais. Après tout tu as toujours vécue comme ça. Ton père est riche donc tu as tous ce que tu veux. On a pas du tout les mêmes valeurs ni même les principes. Ton nom t'as donnée tout ce que tu as. T'es parfaitement à ta place avec tout ses gens tous plus égocentrique les uns que les autres.termina le jeune homme avec un ton dur. -Et toi tu le dois à quoi ton argent ? demanda la jeune femme avec un ton glacial.                                 - À mon talent, ce qui n'est pas ton cas,répondit-il immédiatement. J'ai été stupide de te croire différente de ses gens.                                                    April à l'inverse de Sanderson avait de la retenue et se tut donc. La belle blonde aurait pu être aussi odieuse que lui mais c'était inutile.

Miss Sanderson ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant