Les deux partis s'installèrent rapidement dans la salle. Il n'y avait en tout cas aujourd'hui qu'un public très réduis. Seul la famille de l'accusé et certains de ses amis remplissaient les bancs de la défense. Tandis que le cercle réduis des Sanderson se trouvait derrière le banc de April et Lily. L'avocate fut aussi soulagée de voir que tout les témoins avaient fait le déplacement. Le greffier se leva, pour ouvrir le procès. - À l'ordre, Veuillez vous lever s'il vous plaît, annonça le petit homme rondouillard. Tout l'assistance se leva pour accueillir la juge qui pénétra justement dans la salle, Apollina Hermann. Malgré le peu de plaidoiries que Miss Collins avait menée, elle l'a connaissait un peu. Toutes les deux ne s'étaient croisée qu'une seule fois, néanmoins Madame Hermann avait une réputation excellente qui la précédait. - Bonjour à tous, les salua la femme aux cheveux grisonnant avant de s'assoir.Les avocats peuvent-ils se présenter ? Comme la règle, voir la coutume le disait c'était l'avocat de la victime, quels que soit le litige qui se présentait en premier. - Je suis April Collins, avocate de l'accusation. - Je suis Zachary Plunkett avocat de la défense, suivit immédiatement son adversaire sur le banc d'à côté. April n'avait jamais entendue parler de son confrère, Monsieur Plunkett avant de reprendre l'affaire. Elle s'était donc activée à effectuer quelques recherches. À l'âge de trente ans c'était un orateur à succès. Il avait même fait quelques articles dans un magazine de droit. Alors que la juge les autorisa à se rassoir, la jeune femme observa avec attention le côté la défense. Aussi bon avocat que fut Plunkett, il ne l'impressionnait pas. Elle remarqua davantage Monsieur Jos, à ses côtés, qui tremblait comme une feuille. Rien d'étonnant, en cas d'échec il encourait une lourde peine à vingt ans à peine. Le jeune parvenue à se lever et stopper ses tremblement - Je suis Simon Albert Jos, j'ai eu vingt le 21 février. Je n'exerce par d'activité professionnelle je suis en fac, conclut le jeune homme avant de se rassoir. Pendant l'acte d'accusation que lu le greffier. April jeta, à présent un coup d'œi à Lily. L'adolescente était elle aussi tremblante, le stresse ne parvenait visiblement pas à redescendre. Alors Mademoiselle Collins en dessous de la table, lui attrapa la main pour tenter de la rassurer. - Je suis là, lui chuchota-elle de façon pratiquement inaudible. Le regard qu'elles partagèrent la conforma dans son idée. Elle serait toujours liée à cette famille, pour toujours même après leur arrangement
clôt. April appréciait sincèrement les Sanderson, surtout Lily qui représentait en quelque sorte la petite sœur qu'elle n'avait jamais eu. Ce n'était néanmoins pas prévue de s'impliquer à ce degré dans leurs vies. L'affaire dès le début elle aurait dû la refuser mais se fut plus fort qu'elle. Dès la fin du résumé fait par le greffier, l'avocate dû du moins se hâter de reprendre ses esprits. L'accusé plaida tout d'abord coupable pour l'enlèvement de Lily Sanderson. Madame la juge se tourna vers Simon, pour savoir la suite de son plaidoyer. - Monsieur Jos, plaidez-vous coupable ou non coupable pour les charges de complicité d'agression sexuelle ainsi que pour non-assistance à personne en danger ? Le jeune homme mal assurée, parvenu tout de même à répondre - Non coupable, Madame la juge. April n'était pas surprise ni prise au dépourvue, leur axe de défense lui fut divulgué bien avant le procès. Monsieur Plunkett allait tenter d'obtenir l'acquittement, ce qui était ambitieux mais pas impossible. Pour parvenir à ses fins, il devait seulement de réussir à placer un doute raisonnable sur la présence ou non de son client lors de l'agression. Sans même avoir perdue de sa confiance, April prit place pour son exposée initiale. L'exposé initial devait exposer le point de vue de Lily dans cette histoire et la ligne d'attaque que Miss Collins allait adopter. - Bonjour votre honneur, aujourd'hui c'est la complicité de l'accusé que je vais tenter de démontrer à la cour. Il y a maintenant trois ans, le 10 juillet ma cliente Lily Sanderson est partie promener son tout jeune chiot. Monsieur Jos, pour fêter l'été, si je puis dire, avec ses trois autres amis, ce soir là a bu une quantité d'alcool importante. C'est alors qu'en rentrant chez eux, après cette beuverie, ils ont croisés Miss Sanderson, seule. Ils l'ont d'abord emmenés avec eux dans la camionnette, malgré les dires de Monsieur Jos, il était là sur le siège passager. Monsieur Channing Bridget, un des trois agresseurs de Mademoiselle vous le témoignera, leur ami était présent lors de l'enlèvement de la victime. Nous ferons aussi intervenir le patrouilleur qui ce soir là, les a contrôler alors que Lily Sanderson était inconsciente à l'arrière. Charlie Clayton, officier de police depuis maintenant trois ans, témoignera de la présence de Monsieur Jos dans la camionnette. Simon Jos était dans le vanne ce soir là, pendant que ces meilleurs amis agressaient une jeune fille de quatorze ans, l'accusé était assis dans la voiture. Il est vrai que Monsieur Jos n'a pas participé à l'agression de Lily Collins néanmoins il n'en est pas moins coupable. Ce soir-là, l'accusé grâce à son intervention aurait pu éviter le pire, il est certain. Le prévenu a plaider coupable d'enlèvement, mais il est toute aussi coupable d'agression sexuelle. Il a entendu les cris de supplice de ma cliente, c'est tout d'abord mon intime conviction. Cependant mon intime conviction ne suffit pas dans un tribunal. Les preuves et témoignages qui vont se dérouler devant vous, vous le démontreront. Monsieur Jos est coupable d'enlèvement, de non-assistance à personne en danger mais il est aussi complice d'agression sexuelle, conclut April d'un voix forte. L'avocat de la défense avait prit des dizaines de notes pendant l'exposé de Mademoiselle Collins. Tout d'abord malgré qu'elle avait fait preuve d'une certaine transparence envers son adversaire, la jeune femme ne lui avait pas révéler l'intervention du policier. C'était très bien joué de sa part. Pendant le propre exposée de la défense April regarda Micheal qui lui lança des regards encourageant. Elle venait de taper très fort, son exposée avait déjà des allures de plaidoirie. De ses erreurs, comme son manque de sentimentalisme, la fille Collins avait apprit. Un procès se jouait sur les sentiments et les qualités d'orateur, c'était la simple vérité. Le discours de Maître Plunkett quand à lui n'avait rien de très surprenant. La mère, la petite amie de Simon, un scientifique dont la spécialité ne fut pas révélé, tous étaient des témoins attendus. Toutefois il était impossible que se soit aussi facile, l'avocat de la défense avait sans aucun doute des preuves papiers ou bien même d'autres témoins qui corseraient l'affaire.
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Miss Sanderson ?
RomanceUne relation a bien des égards est le signe de maturité, mais parviendront ils à franchir le pas ? Matthew Sanderson se remet péniblement d'une blessure surve...