April et Lily partirent promener le labrador de la famille. Dès qu'elles furent assez éloignées, l'adolescente commença par s'excuser du comportement de son frère. - Excusez le, mon frère a du mal avec le sujet. J'ai l'impression qu'il se sent coupable, en tout cas Matthew a tendance à s'emporter quand on évoque le sujet. - Je ne sais pas si je l'excuserai mais nous ne sommes pas là pour lui. Racontez moi votre histoire Lily. La fille Sanderson s'éclaircit la gorge, malgré qu'elle avait maintenant l'habitude de le raconter c'était toujours assez difficile d'évoquer ce souvenir. - J'ai dix-sept ans. Mon histoire s'est déroulée il y a maintenant trois ans, quand je n'en avais que quatorze. On a adopté Spykie pour mon anniversaire, j'avais pris l'habitude de le sortir tout les soirs. Un soir d'été, le premier jour de juillet, je l'ai sortie comme tout les jours. Le temps était si doux, que j'ai traînée un peu dans les rues avec Spykie qui n'était que un chiot. Dès que le soir, fut venue je me perça tout de même pour rentrer à la maison. Proche de mon quartier, un vanne remplit de quatre jeunes passa près du trottoir sur lequel je marchais. Dès qu'ils baissèrent la vitre, je compris vite que tous étaient soûles et avec de mauvaises attentions. Ils n'eurent aucun mal à me rattraper ainsi qu'à me séparer de Spykie. Ils me forcèrent à monter dans leur vanne ignoble. Le chien essaya de me sauver, Spy a essayé de morde un des garçons mais c'était trop tard. Ils m'emmenèrent dans leur véhicule. Je ne cessais pas de me débattre ni de crier, j'étais totalement paniquée. Des histoires comme ça, je les ai vue qu'à la télévision je n'ai jamais pensée qu'un jour j'en serai moi même victime. Le plus âgé, qui était assit avec moi derrière me cogna jusqu'à que je perds connaissance. J'ignore combien de temps on a roulés. Je me suis réveillée dans un champs, à des kilomètres de Londres, incapable de bouger. Je ne le savais pas lors de mon agression, mais ils m'avaient injectés un produit dans le but de me paralyser. J'avais beau essayer de me lever, c'était impossible. C'est alors que trois des quatre garçons sont venus à mes côtés. Sa voix tremblotant, Lily marqua une pose. April jugeait déjà impressionnant qu'elle parvienne à raconter tout l'histoire sans même verser une seule larme. Mlle Collins secoua avec douceurs les épaules de l'adolescente, ce n'était pas grave si Lily n'était pas capable de raconter la suite. Je vais finir, j'en suis capable. Chacun leur tour, ils m'ont souillés. Malgré mes pleures, mes supplications aucun d'eux n'a eut la décence d'arrêter. Le garçon qui est restée dans le vanne a entendu mes cris, mais il ne s'est jamais opposé à ses camarades. Il m'a laissé seul face aux trois garçons. Tout les trois, ce soir là mon violés jusqu'au petit matin. Je crois qu'à un moment mon esprit, mon cerveau, s'est déconnecté. C'est très dure de subir toutes ses horreurs. Je n'ai que repris conscience quand tout les trois m'ont abandonnés dans ce champs. Ils avaient du me croire morte. C'est l'explication la plus logique, du moins malgré mon pou faible je respirais tout de même. On m'a retrouvée en début soirée, je n'avais pu bouger ni appeler à l'aide. J'ai imaginée que j'allais mourir dans ce champs, si vous saviez. Pourtant je suis restée éveillée, je me suis remémorée des tas de souvenirs pour ne jamais fermer les yeux. C'est comme si ma vie avait défilée devant mes yeux jusqu'à que la patrouille de police me retrouve ce soir là. J'étais nue la première chose qu'ils ont fait c'est me couvrir. Je ne parvenais pas à me lever alors ils m'ont portés jusqu'à leur voiture. Je ne me souviens pratiquement pas de mon arrivée à l'hôpital, le tranquillisant qu'ils m'avaient administrés m'a brouillé quelques peu l'esprit. Je me souviens juste de mon réveil, Matthew était dans ma chambre. Je crois que c'est la première fois que je l'ai vue pleurer. Mes parents ont eux aussi pleurer à mon réveil, tous avaient bien cru ne plus jamais me revoir. Lily marqua une pause, elles étaient maintenant tout les deux au croisement d'un quartier. C'est ici que je me suis fais enlevée, rajouta la jeune fille. April à cet instant ressentit une multitude de sentiments. Cependant une seule phrase pouvait résumée tous ce qu'elle ressentait. Lily Sanderson possédait une force impressionnante. - Lily, les mots justes me manquent. Vous êtes une jeune fille impressionnante et je vous promets que je gagnerai ce procès. Tout les deux marchèrent ensuite en silence jusqu'à la maison Sanderson. La jeune femme réfléchissait déjà à l'axe d'attaque. Ils devaient payer pour ce qu'ils avaient fait à l'adolescente. Avant d'entrer, après mûre réflexion, Api annonça une nouvelle à Lily. - Je te défendrai gratuitement sache le. Je ne fais pas ceci pour l'argent ou la reconnaissance. Je veux t'apporter la justice que tu mérites. Il me reste plus qu'à en convaincre ton frère. - Merci, sincèrement, la remercia t-elle. Vous savez Matthew est un crétin mais il se rendra assez vite compte qu'il a tord. April eut un sourire, avant d'ouvrir la porte. Grace dès leur arrivée prit la petite amie de son fils dans ses bras. - Je ne peux vous exprimez à quel point nous vous sommes reconnaissant. - Ils vont payés pour ce qu'ils ont fait à votre petite fille, je vous le promets, répondit la jeune femme en la serrant dans ses bras. Henry qui était à ses côtés rejoignit leur accolade. Mlle Collins était aux yeux des Sanderson un don du ciel. - Vous êtes quelqu'un de très bien, April Collins. Nous ne pouvions pas espérer mieux pour notre fils. Matthew quand à lui observait la scène, il était toujours furieux. April a ses yeux ne mesurait pas l'ampleur des conséquences de ses actes. Elle allait défendre l'affaire de sa sœur, comment expliquerait il après a sa famille leur rupture ? Entre eux, tout n'était qu'un jeu. De leurs avances réciproques jusqu'à l'image qu'ils donnaient aux médias. Mais l'affaire de sa sœur, ce n'était pas un jeu. Ni une occasion pour Mademoiselle Collins de se mettre en avant. Ou plus généralement se faire de la pub, comme bienfaitrice. Dans la voiture ni l'un ni l'autre ne s'adressèrent la parole. Garée devant l'immeuble de Matthew, April mit fin au silence pesant. - Je ne te comprends pas. - Tu ne sais pas à quel point, cette histoire m'a touchée. Ce n'est pas un jeu sache le. On est pas une grande famille, à laquelle tout les juges sont à nos bottes. C'est important pour nous, j'espère que tu le comprends, même si j'en doute. April n'eut pas le temps de répondre que Sanderson sortit de la voiture. Elle espèrerait que cela lui passerait. La jeune femme ne comptait de toute façon pas abandonnée cette affaire. La fille Collins le faisait pour Lily ainsi que pour son amour du droit. Matthew finirait par s'en rendre compte, en tout cas elle l'espérait.
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Miss Sanderson ?
RomanceUne relation a bien des égards est le signe de maturité, mais parviendront ils à franchir le pas ? Matthew Sanderson se remet péniblement d'une blessure surve...