Matthew sauta le petit déjeuner, il préférait éviter toute confrontation avec Astley. Même si ce léger détail devait lui faire perdre sa place de capitaine. L'athlète l'assumait. Rien n'était plus important que l'amour d'April. Sanderson enfila des affaires, si ses souvenirs étaient exactes ils commençaient par un footing de quinze kilomètres. Avant de descendre il passa voir Moore. Devant sa porte Matt toqua en attendant une réponse de ce dernier. - Entrez, beugla le Cap d'une voix nonchalante. En entrant dans la chambre, Matthew découvrit Peet allongé dans son lit la cheville bandée. Tout cette histoire mettait en doute sa participation à la finale. Son coéquipier s'assit au bord de son lit. - Tu vas pouvoir jouer ? La finale c'est dans six jours et je t'avoue que ta cheville me fait peur. J'ai besoin de toi, je ne saurais pas conduire l'équipe dans un moment aussi important. Moore qui était allongé se releva et se cala contre la tête de lit. L'idée de ne pas participer le déprimait. - Je sais pas encore, je suis consigné dans ma chambre par le coach. Il est passé y a une demi-heure. À la fin de la journée le médecin va passer et donnera son diagnostic définitif. Le capitaine marqua un silence. Matthew ne l'avait jamais vu dans cet état. Peet, le même Peter qui était le roque de toute une équipe semblait être au bord des larmes. J'ai peur putain Matthew, se confessa se dernier avant de craquer. Je peux pas finir de cette manière, c'est pas possible, c'est un cauchemar. Sanderson ne le montrait pas mais intérieurement il ne savait pas quoi dire. Lui même aurait craqué de cette manière et aurait perdu tout espoirs. Il le serra dans ses bras aussi fort qu'il le put et trouva les mots juste. En tout cas Matthew essaya. - Je n'imagines pas ce que tu ressens Peet. Mais crois y jusqu'au bout pour nous, pour toi. Si ce soir le médecin t'annonce que c'est fini, rien n'effacera ce que tu as fais. Tu as été un joueur exceptionnel j'ai toujours eu une admiration démesurée à ton égard et cela ne changera rien. Tu es un capitaine de légende. Je connais très peu de joueurs qui ont marqués des buts comme les tiens qui de plus auraient menés une équipe comme toi tu le fais. Je vais te redire ce que j'avais dis à Elio quand l'année dernière il s'était blessé. On est pas simplement de simples joueurs, être dans une équipe, vivre autant ensemble fait de nous des frères. Lorsque je touche la balle, que je marque aussi. C'est comme si toi sur le banc tu jouais avec moi. Nous ne sommes qu'un sache le et n'en doutes jamais. Moore n'était pas rassuré mais toutefois il se sentit soutenu. Matthew par la suite le laissa se reposer et descendit au rez-de-chaussée. Toute l'équipe était en train de recevoir les instructions du coach. Astley ne remarqua même pas que Matthew venait seulement d'arriver. De ce que comprit Sanderson ils allaient rejoindre en courant un terrain pour jouer avec les locaux. Une des choses qu'il aimait dans son métier ce fut qu'on lui offrait des occasions uniques de faire du bien autour de lui. Depuis des années Sanderson réfléchissait à créer sa propre fondation. Sur le chemin il courra avec Liam, Élio, Benett et Benedict. Ils n'hésitèrent pas à le chambrer si bien que tout le groupe rejoignit le mouvement. Matthew le prenait avec humour, que pouvait-il faire d'autre ? Le coach qui était tout devant avec son adjoint ne participa pas aux blagues et resta éloigné. Dans un petit stade toute l'équipe avait rejoint un groupe de dix enfants. L'équipe se sépara en deux parties comme le groupe d'enfants. Matthew, Liam et Élio restèrent ensemble tandis que les deux B partirent dans le camp adverse. C'était une vielle tradition de toujours s'affronter pendant les entraînements. Astley proposa aux enfants de suivirent un entraînement comme les grands. Après avoir donné les consignes, le coach partit en direction de Matthew. Sanderson le savait c'était mauvais signe. Ce dernier alors qu'il faisait connaissance avec chacun des locaux, laissa Gustave avec Élio et Liam. L'entraîneur le prit à part. - Tu fais dix tours de terrain je ne pense pas avoir besoin de t'expliquer pourquoi. Mat hocha la tête. Bien que la situation soit très drôle. J'attends du sérieux. On est pas dans une cours d'école on s'apprête à disputer la finale la plus importante de toute votre vie. Tu feras ce que tu veux ensuite mais gagnes la coupe du monde avant d'inviter ta copine dans ta chambre, termina le coach. En signe de respect, Sanderson ne rétorqua pas. Il attendit que Astley s'éloigne pour commencer ses tours de terrains. La chaleur de Mexico n'était pas bénéfique pendant ses dix tours qui ressemblaient plutôt à vingt grand tours. Mat se dépêcha tout de même de finir afin de retrouver ses coéquipiers et les enfants. Lorsqu'il put enfin les retrouver, Élio se glissa à son oreille. - Je m'attendais à mieux venant d'Astley je suis presque déçu. - Je crois qu'il est pas bien par rapport à Moore, supposa le jeune homme. - C'est vrai qu'ils ont un lien particulier, affirma Berreda. Alors que Liam entraînait son petit gardien, il s'intégra dans la discussion. - Vous savez vous devriez être plus observateur. Élio tu as un lien indiscutable avec Dubois parce que tu lui ressembles. T'es pareil que lui à l'époque où il foulait les terrains. Il suffit de regarder des archives pour le comprendre. Toi Matthew c'est avec le père Collins. C'est inexplicable mais vous avez un lien fort avec eux. À Tottenham lorsque vous jouez en théorie je dis bien en théorie vous reformez le trio de l'époque Dubois Astley et Collins. Astley sera associé à Adam dans ce rapprochement. Mais je pense qu'il est évident que le seul joueur avec qui Astley trouve une ressemblance c'est avec Moore. Vous avez jamais remarqués comme il le tient ? C'est semblable au lien d'un père et d'un fils. Il a d'esseulé le talent de leader de Moore comme Astley aurait aimé qu'on le fasse à l'époque pour sa propre personne. Le coach aurait fait un aussi bon capitaine que Collins. Liam venait de leur expliquer la vérité sans aucun doute. Bien que Astley n'ait jamais confirmé c'était hautement probable. Les garçons laissèrent Harris s'occuper du petit gardien en herbe. De plus il était plus bon Gustave. Ils se trouvèrent un petit attaquant Joe. Après un entraînement en vitesse accéléré le match fut annoncé. L'équipe d'Élio contre celle de Bénédict les deux capitaines motivèrent les troupes. L'équipe d'Elio avait une attaque de pointe avec le capitaine lui même, Matthew et le petit Joe. Tandis que dans l'autre équipe, Ils alignaient en attaque Andrew, Harry et le petit Manuel. Astley arbitra le match qui opposait les deux équipes. L'équipe de Benett pour une fois menait largement trois à zéro. Alors que Matthew s'approchait dangereusement du but de Harris et du petit Gustave. Kais le tacla violemment dans la surface de réparation. Sanderson tomba par terre et ne se releva pas immédiatement. Le défenseur lui tendit la main afin de le relever. Il ne pensait sérieusement ne pas avoir mit tant de force. - Ça va Mat ? demanda Kais inquiet. Matthew attrapa sa main et se releva. Sanderson mit quelques secondes avant de poser son pied par terre. Astley accourra suivit de l'adjoint Miller. - Kais pas besoin de le dire tu prends un jaune et y a penalty. Mais ça va Sanderson ? interrogea ce dernier. Le défenseur se mit en retrait dans un match professionnel il savait parfaitement qu'il aurait prit un rouge. Miller examina son pied droit. - Ça va le faire, répondit Matthew. Tandis que l'adjoint confirma d'un signe de tête rien ne semblait cassé. Le match reprit alors immédiatement. Le petit Joe refusa de tirer. Le gamin préférait laisser cette affaire aux grands. Sanderson laissa le tir à Berreda tandis qu'il se mettait au point de tir Harris prit place. Élio fit un petit commentaire. - T'es prêt Riri ? demanda l'attaquant. Liam ne répondit pas, il était concentré comme un vrai penalty. Berreda avait une technique une feinte bien à lui. C'était même difficile à expliquer il était le seul à le tirer comme ça. Personne n'avait jamais compris ce n'était pas faute d'avoir essayer. Même Liam avait essayé d'étudier sa technique sans succès. La balle atteint dans les filets bas. Le gardien aurait pu l'arrêter mais il s'était malheureusement lancé trop tard. Riri restait tout de même bon joueur c'était le jeu. Il ne prouvait pas tous les arrêter. Après une rapide concertation Astley et les garçons invitèrent les petits footballeurs et leurs familles à manger avec eux à l'hôtel. April elle aussi, avait une journée bien remplie. Le groupe de quatre avait un nouvel épisode avec la chaîne youtube de vogue à tourner. "Une journée avec Vogue et le groupe de AMJR" cette émission prometteuse allait être de plus animer par un shooting photo. Les quatres jeunes femmes allaient être mises en avant sur la nouvelle couverture du magazine Vogue. Toutes les quatres allaient posées dans les quatres plus beaux lieux de Mexico dans des tenues toutes différentes. Vogue avait envoyé un des meilleurs photographes du pays, un certain Alberto, dans son combi Volkswagen jaune. Les filles avaient un goût très prononcées pour le vintage alors elles hésitèrent pas un instant avant de monter dans cette voiture atypique. Toutes les quatre se changèrent dans le coffre et enfilèrent leurs robes bleues azures pour prendre la pose dans le quartier de Polanco. Alberto leur ordonna de prendre la pause sous les ombrelles bleues dans un anglais approximatif. Leur complicité n'était que plus flagrante à travers les photos. April se sentait totalement comblées à cette instant. La jolie blonde avait un groupe d'amies solides, un mec qui l'aime et qu'elle aime, une famille pas si merdique. Elle voulait immortaliser ces moments à présent et prendre la caméra de Vogue tandis que toutes les trois continuaient de prendre la pose. - Bonjour à tous ! Que je suis heureuse de vous dire qu'on va passer ses deux prochains jours ensemble. Tout d'abord, aujourd'hui vous allez nous suivre avec mes trois meilleures amies dans un shooting pour notre magazine préféré, Vogue bien sûr ! Quelle accomplissement de faire la couverture avec les femmes les plus belles, intéressantes que je connaisse. Pour rappel oui pour les gens qui ont habités dans une grotte ses dix dernières années. Nous avons la magnifique duchesse Rose Seymour. April venue dans le champ des photos pour faire un plan sur la jolie blonde. Au côté de son Altesse la rouquine star du petit écran, Joyce que vous connaissez tous. Elle est quand même devenue la troisième personnalité préférés des anglais, ça a servit de bruler des brownies pendant des années. Je rigole bien sûr son émission est géniale. Je termine avec le mannequin de l'année, comment on ne peut pas remarquer Meg ? Toutes les maisons se sont entretuées pour l'avoir, quelle vie, j'en viendrais presque à la jalouser. Mais je suis assez contente d'être qui je suis. J'ai la chance de vous avoir vous, de pouvoir être là où je suis, profiter de la beauté du monde de la mode. Je l'assumes j'ai de la chance d'être née connue grâce à mon petit papa que vous connaissez tous. Le grand, l'unique Monsieur Edouard Collins qui a fait de moi qui je suis, qui m'a donné tellement d'opportunités. Mais aujourd'hui je me suis construite grâce à moi et je suis heureuse d'être revenue de ma petite pause pour inspirer des millions de jeunes femmes. Je vous aimes, bref je me suis un peu écartée. Revenons au programme ! Demain nous allons vivre un moment de ouf vous allez suivre avec tout mon petit clan pour la finale de la coupe du monde. Bon j'ai promis aux patrons des potins, de vous plonger pour deux jours dans la vie de vos anglaises préférés. Alors aujourd'hui je peux vous le dire je me suis plus fiancée. - Elle n'est pas libre non plus ! intervenue Maggie dans un coup de vent. C'était la première fois qu'April ressentait un telle sentiment. Elle était tout simplement comblée. Les quatres jeunes femmes profitèrent de la séance photo toute l'après-midi avant d'enfin dîner. Elles n'étaient que toutes les quatres, sur une plage de sable fin, avec de la malbouffe en main. Chacune profita de ce moment pour aborder un sujet auquel elle tenait. Joyce parla de son métier, de sa volonté de réussir par elle même. La jolie rouquine évoqua cette nouvelle émission en préparation. En télévision elle voulait tout tenter, marquer de son emprunte une génération. Rose pratiquement obligée de parler hésita longuement. Sa vie était parfaite, parfaitement cadrée et ordonnée. Rien ne pouvait s'altérer ou bien même changer. Pourtant après un instant, elle évoqua Adam. Bien sûr la duchesse savait que son cœur appartenait à sa sœur, mais contre toute attente elle ne parvenait pas à chasser ce brun « impertinent » de son esprit. Maggie semblait dans un apaisement nouveau, la model était heureuse de n'évoquer que des sources de joies. Meg venait de défiler pour des marques dont petite fille elle découpait les magazines. De plus la mannequin anglaise sortait avec ce basketteur, gentil, très riche et qui ne semblait pas effrayé par la distance. Meg vivait un moment de paix jusqu'au prochain défilé source de stresse de la maison AC. Le créateur Amedeo Casadei n'était pas connu pour un créateur particulièrement agréable avec ses modèles. Enfin, ce fut à April de parler et d'exprimer ce ressentie. En quelques mois, elle apprit, évoluer pour enfin arriver à se sentir combler. Miss Collins formula toute la gratitude qu'elle avait envers ses meilleures amies et son père. Tout les quatres futent toujours là quoi qu'il arrive, qu'il pleut, qu'il vente. Leur valeur resterait inestimable, comme celle de l'estime de soi que en partie grâce à Mathew elle a comprit. Bien sûr le stratagème visait à ce qu'en sortant avec lui la jolie influence retrouve de l'audience. Cependant les paroles de Sanderson, les nombreuses fois où il la mit en valeurs lui avait fait comprendre tout autre chose. Ces abonnés n'étaient pas revenus seulement pour Matthew. Ils avaient décidés de reprendre leur suivi en en grande partie pour elle, pour ce que la jolie blonde dégage. Matthew n'avait fait que seulement lui rappeler qui elle était. Il l'avait vu d'un autre regard afin de l'aider à devenir la meilleure personne qu'elle puisse être. April jura que toute cette histoire lui avait apprit une chose. Elle ne se rabaisserait jamais plus pour un homme. Tout les quatre firent la même promesse de ne plus jamais s'écarter de ce qui compte, l'estime de sois et l'amour que toutes se portent. Elles rentrèrent enfin à l'hôtel bien après minuit. Maggie avait eu la bonne idée de rappeler le souvenir de leur première soirée étudiante et donc du fameux mélange Schnaps Vodka. Toutes les quatres prirent l'ascenseur pour regagner leurs chambres. Sur le palier malgré qu'April avait ordonnée la discrétion elle furent toute prit d'un fou rire. Après une rapide apparition de Monsieur Collins réveillé par le bruit, les filles regagnèrent cette fois vraiment leur chambre.
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Miss Sanderson ?
RomanceUne relation a bien des égards est le signe de maturité, mais parviendront ils à franchir le pas ? Matthew Sanderson se remet péniblement d'une blessure surve...
