De son côté, le reste du groupe était parti en direction de la maison des fées. Mal, Ben, Evie, Jay, Carlos, Uma, Harry, Kiwa et Célia se faufilaient discrètement derrière les arbres de la forêt. Il fallait être prudent car personne ne savait si Audrey se trouvait encore dans la vieille et petite chaumière. Mal et Ben étaient devant en éclaireurs tandis que les autres les suivaient. Arrivés devant la maisonnette, le jeune roi ouvrit doucement le portillon d'entré et vérifia s'il n'y avait aucun danger. Il constata que la porte était entre-ouverte.
Il se tourna vers le groupe et chuchota.
- La voie est libre ! Au cas où Audrey est encore là, c'est mieux de la prendre par surprise. On y va à 3 d'accord ?
Tout le monde acquiesça d'un signe de la tête.
- Très bien. Alors à mon signal. 1...2...3
Et ils se précipitèrent tous à l'intérieur de la maisonnette.Personne.
Oui, il n'y avait personne, pas une seule trace d'Audrey.Jay couru inspecter l'étage...et redescendit aussi vite qu'il était monté.
- Elle est pas à en haut.Le reste du groupe observait l'intérieur, à la recherche d'un quelconque signe d'Audrey.
- C'est glauque comme endroit, constata Kiwa.
- J'avoue que comme repère de méchant, y'a mieux. Ça manque de style, rajouta Uma.
- Ça va les deux Valérie Damidot ? On vous dérange peut être ? Balança Carlos.
- Les quoi ?
- Laissez tomber.Soudain, un bruit répétitif se fit entendre.
Tout le monde se tourna vers la porte du placard à balais. Quelqu'un toquait à la porte. Quelqu'un était enfermé.
Ben s'approcha prudemment et jeta un coup d'œil à travers la petite fenêtre qui donnait sur l'intérieur du placard.
Il ouvrit.
- Eh mais t'es malade ! S'indigna Célia.
Pourtant il n'y avait aucun danger derrière cette porte. Un jeune homme au cheveux longs blonds et frisés était assis, recroquevillé sur lui même et avait l'air un poil traumatisé.
- Oh...Chad...,constata Kiwa, j'espérais mieux.
- Chad !? Demanda Ben.
Le fils de Cendrillon leva la tête vers Ben.
- Je veux ma maman.
Le jeune roi se baissa pour l'aider à se relever mais il réagit brusquement, comme pour éviter un coup violent.
- Nan !
- N'aies pas peur, insista Ben.
Chad accepta l'aide, toujours méfiant et finit par se relever.
Le fils de la Bête continua.
- Qu'est ce qu'il t'es arrivé ?
Le jeune homme ne répondit pas, il se dégagea du bras de Ben tout en vérifiant autour de lui avec un air apeuré.
Il remarqua les pirates et eu un léger mouvement de recule. Soudain il remarqua la barbe de Ben.
- Ben !?, il caressa son menton, ton visage...
Puis il se tourna vers le reste du groupe, toujours cramponné au roi.
- Elle est partie ?
Il jeta un coup d'œil vers l'entrée.
- Et la porte est ouverte...Je suis libre !
Il se précipita dehors en courant.
- Liberté ! Oh oh ! Liberté !Ben sourit doucement et Harry éclata de rire.
- C'était quoi ce truc ?
- Ce « truc » c'est Chad, répondit Evie, Chad Charming.
- Et il est complètement barré si tu veux mon avis, renchérit Uma.
- Habituellement non, répondit Kiwa, il est très prétentieux et hautain à la base. Je sais pas ce que lui a fait Audrey mais il m'a l'air bien traumatisé.
- Bon bah au moins on sait qu'Audrey était là il y a pas longtemps, remarqua Jay.
- Oui on ferrait mieux de sortir, continua Carlos.Tout le monde sortit donc de la vieille chaumière.
Une fois dehors, le groupe se dirigea de nouveau vers le château. Uma était plutôt d'humeur déterminée.
- Bon aller ! Allons régler son compte à votre Audrey !
Mal rigola.
- Qu'est ce que t'en dit ? Il est temps d'en finir non ? Continua la fille d'Ursula.
Les deux jeunes femmes se firent un check.Ben les regarda.
- En fait, un de ces jours va falloir m'expliquer comment vous avez fait équipe.
- En fait c'est simple, Mal a promis de faire sortir tout les enfants de l'île qui le voudraient une fois tout ça terminé, lança Evie en souriant.
Ben fronça les sourcils.
- Euh Mal ?
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Bannished Girl ( Story of Kiwa Pan )
FanfictionAh Auradon... Le pays des contes de fée où tout les habitants ont un vie parfaite... Tous ? Oh que non ! Et bien oui il y a une exception : Neverland. C'est ici que je vis, ou plutôt où je vivais... On est les « vilains petits canards » du royau...