Chapitre XLIII : Virée.

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Est-ce une menace ??

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Mes yeux se fixent dessus, sentant mon ventre se tordre par faute de ce simple ruban. Un du petit bout de tissu, que l'on attache normalement dans nos cheveux.
Le premier réflexe que j'adopte est celui de sortir mon téléphone afin de prendre en photo ce que je tiens dans la main.

Je l'envoie immédiatement à mon copain, qui me répond alors dans la seconde.

Je suis les indications de l'acteur et rentre à nouveau dans le grand bâtiment blanc dans lequel je passe la plus claire partie de mon temps

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Je suis les indications de l'acteur et rentre à nouveau dans le grand bâtiment blanc dans lequel je passe la plus claire partie de mon temps.

Mon regard fixe sur le sol ainsi que ma main se pose au niveau de ma poitrine pour essayer de calmer les battement de mon cœur.

Co- Te revoilà, j'ai cru que tu avais pris la fuite.

Malheureusement pour moi ce n'est pas le cas, je dois continuer de voir sa sale tête 5 fois dans la semaine...

Je trace mon chemin jusqu'à mon bureau sans porter attention à mon patron.

Je n'ai pas besoin de l'avoir en plus dans mes pattes...

Je souffle un bon coup en l'entendant prononcée une nouvelle fois mon prénom.
Je passe en même temps l'encadrement de la porte, sentant mes mains se mettrent à trembler sans que je ne puisse y remédier.

Fais chier. Reprend toi meuf, ce n'est pas le moment.

Sa présence derrière moi n'arrange pas les choses.
Je sens sa silhouette à quelques centimètres de la mienne, comme une ombre malveillante prête à me sauter dessus à n'importe qu'elle moment.

- Oui ? Ai-je demandé en étant toujours dos à lui.

Je secoue doucement mes mains de stresse. je fais alors semblant de claquer des dents, histoire de lui faire croire que j'effectue ces mouvements parce que j'ai froid. Pas beaucoup. Juste comme si j'avais été rafraîchie par ma petite balade à l'extérieur.

Si il ressent ma peur il me sentira vulnérable. Et c'est exactement ce que je veux éviter.

Co- J'attend toujours ton article.

- Je sais. Lui ai-je répondu du tac au tac en prenant une voix sereine.

Je ne risque pas d'oublier, c'est un peu mon métier connard.

Co- Fais ce que ton article sur ton copain et c'est réglé, on en parle plus. Je ne vois pas pourquoi tu te creuses autant la tête...

Je m'assoit sur ma chaise de bureau en fermant mes yeux lors de quelques secondes. Je secoue par la suite ma tête de gauche à droite en signe de désaccord.

Il est au courant que je ne peux pas créer des rumeurs sur mon propre copain ??

Mes pieds tappent légèrement contre le carrelage froid du bâtiment. L'homme devant moi prends ses aises et s'assoit sans me demander sur le bord en bois de mon bureau.
Il me regarde intensément, attendant une réponse de ma part.

Hais Moi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant