Chapitre XXVIII : «Mon Tom»

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Putain sa fait un bien fou.

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Le moment de l'impact a fait disparaitre toute la rage que j'avais pour l'acteur. Comme par magie, ou comme si elle n'avait jamais vraiment existé.

Le brun me regarde, entrouvrant la bouche de choque. Je crois qu'il ne s'y attendait pas.

Il ne dit plus un mot, ses larmes montants petit à petit aux bords de ses yeux. Sa mine devient toute tristounette. Je le vois manger l'intérieur de sa joue de tristesse. Ses yeux à présent poser sur le sol. Comme si il se retenait de fondre en larmes.

T- J'allais... J'allais... Commence t-il a bagayer d'une voix légèrement brisée, tout en venant fuir mon regard.

Je fais un petit pas en arrière, ne le lâchant toujours pas des yeux.
Sa voix me brise le cœur. Et, ses yeux qui deviennent tout rouges n'améliorent pas la situation...

Je prend quelques secondes avant de me mettre dos a lui, essayant de cacher les gouttes d'eau salées qui me montent moi aussi aux yeux.

Je pars sans attendre, marchant d'un pas déterminé pour essayer de ne pas lui montrer la faiblesse à laquelle je fais fasse actuellement. C'est hors de question qu'il me voit pleurer, il va prendre ça pour de l'affection à son égard. Et c'est exactement ce que je ne veux pas.

Mais en réalité, mon cœur me crie qu'il a mal. Encore une fois. Mais cette fois-ci, je n'arrive plus à faire la sourde.

Mais ça ne dure pas longtemps. Puisqu'au moment où mon pied passe le pas de la porte, je me sens totalement m'éjecter de mon corps, déconnectée je dirais même. Comme si mon corps se guidait tout seul, et que mon esprit était en dehors de celui-ci. Actuellement observatrice extérieur de ma propre vie. De ce moment que mon corps de veux pas me faire vivre.

Laissant toutes mes émotions derrière moi. Plus rien, sauf le vide.
Est-ce que l'on peut appeler ça une «Fausse paix» ? Un sentiment de paix qui n'en ai pas vraiment un. Mon cerveau m'avertissant qu'il commence à être a bout, tout en essayant de me faire aller un peu mieux en m'expulsant littéralement de mes émotions.

Mais malheureusement, ce moment ne dure que quelques secondes avant que la réalité ne me rattrape.
Comme toujours.
La paix ne peux jamais perdurer, et ça je pense d'ailleurs que Napoléon à été l'un des premiers à s'en rendre compte.

La réalité est beaucoup plus brutal. Chose à laquelle je suis réellement confrontée lorsque je passe devant la porte principale du bâtiment où se déroule les interviews.
Là où les fans de Tom se sont amassées devant, ne sachant pas que l'on passe tous par la porte de derrière.

Leurs visages changent en m'apercevants. Leurs bouches deviennent muettent, elles qui n'arrêtaient pas de crier «Tom» à tout vas il y a deux secondes, ça fait un grand changement j'avoue.
Et ça, ça ne sens pas bon.

Et je suis prête à parier que c'est à cause du putain de tweet de Tom.
Elles doivent me détester.

Si je ressors de cette foule vivante c'est un putain de miracle.

Je commence à m'aventurer dans la foule doucement, chose qui ne plaît visiblement pas à tout le monde.
Mais bon là, je n'ai pas réellement le choix...

?- MAIS POURQUOI TU AS FAIT ÇA À MON TOM ??

Je tourne ma tête pour l'apercevoir tandis qu'elle continue de hurler comme une cinglée. «Mon Tom»

?- SALE JOURNALISTE ! LAISSEZ  LE TRANQUILLE.

«Laissez le tranquille» très ironique venant d'une fille qui campe devant son immeuble.
Je continue d'avancer doucement en même temps que, pour je ne sais quelles raisons, des fans commencent à prendre ma défense.

Hais Moi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant