Chapitre 26

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Je courrais, les dents serrées. J’arrivais à les sentir, j’avais réussi à trouver nos omégas. Je précipitais mes mouvements agrandissant mes foulées, malgré la douleur qui me rongeait ma patte avant. J’espérais arriver à temps. J’espérais les trouver vivant. L’image de Taehyung et Seokjin dans une cage animait mes pensées.

J’avais fui à mon réveil, cherchant pendant de nombreuses heures la planque de ces barbares d’humains. Je devais à tout prix, les trouver avant les alphas. Il était de mon devoir de les sauver. Après de longues recherches dans la forêt, essayant de trouver le moindre indice, une odeur familière avait fini par m’attirer dans un coin sombre. Je m’y étais approché, reconnaissant au fur et à mesure l’odeur de mon frère de cœur, Taehyung. Depuis cette découverte, je n’avais pas cherché à comprendre avant de suivre à la trace celle-ci.

Je m’étais ainsi retrouver devant un grand bâtiment, dans un coin profond de la forêt non loin de la population humaine. Je pouvais apercevoir des hommes faire le tour du bâtiment, des armes à feu dans les mains. Je restais cacher, me doutant que les balles devaient être faite d’aconit tue-loup. Je me couchais derrière des buissons, essayant de ne pas me faire remarquer par ses chasseurs. La moindre erreur pouvant me coûter la vie. J’observais le moindre de leur mouvement, tout indice était bon à prendre. Je restais ainsi pendant deux bonnes heures. Des milliers de plans se créaient dans mes pensées, mais aucun ne me paraissait bon.

Alors que je me perdais à nouveau dans mes réflexions, un détail attira mon œil. Je me redressais un peu, fixant cette porte ouverte et non-gardée. Je vérifiais où se trouvaient les autres gardes d’un rapide coup d’œil. Le champ était libre. Je repris appuis sur mes 4 pattes et me lançais en direction de la porte au plus vite que je pouvais. Une fois devant la porte, je ralentissais et observais l’intérieur du bâtiment. Personne…

Mon loup était sur ses gardes, se méfiant du moindre bruit. L’endroit était devenu si soudainement vide, que ça en devenant étrange. Je m’avançais, les oreilles tendues, les muscles prêts à réagir. Je me méfiais énormément de tout ce qui m’entourait. Je m’enfonçais dans les couloirs. Ceux-ci devenaient de plus en plus sombre. La froideur de l’endroit dressait mes poils. Je me retrouvais devant une porte close. J’hésitais à l’ouvrir, ne sachant pas ce que j’allais trouver dehors. Je regardais autour de moi, recherchant une fenêtre, ou même un espace qui m’aiderait à comprendre ce qui s’y cache. Alors que je me reculais de quelques pas, des voix se firent entendre.

- Tu crois vraiment qu’il va venir ce loup ?
- Oui… Il a l’air d’avoir un lien avec les petits nouveaux. Puis les loups sont bien trop protecteurs les uns envers les autres pour abandonner quelqu’un.
- Qu’ils sont faibles.

Des ricanements résonnaient sous mes grondements silencieux. Les pas se dirigeaient vers moi, m’obligeant à réagir rapidement. Je me précipitais vers la porte et à l’aide de mes pattes l’ouvrit. Je rentrais dans la pièce, sans oublier de refermer derrière moi. Des petits cris de peur résonnèrent dans mes oreilles. Je me dirigeais vers ses bruits, les appuis bas, les muscles tendus et tombaient finalement sur une deuxième pièce. De nombreuses cages créaient une ambiance sinistre dans la pièce. Des phéromones de peur m'attaquèrent. Je comprenais alors que je les avais trouvés. Je m’approchais doucement d’une première cage où résidait plusieurs jeunes omégas. Je lisais dans leurs yeux du soulagement et de la joie.

- Aidez-nous, s’il vous plaît.

Je regardais la jeune femme qui avait parlé. Elle s’était agrippée aux barreaux qui nous séparaient, et me suppliais du regard. Je m’approchais d’elle, et lui lécha la main. Mon objectif était de la réconforter et de faire un minimum de bruit. J’observais ensuite la pièce, recherchant une clé ou même une arme qui m’aiderait à ouvrir ses cages. Je savais que ma force ne serait pas suffisante pour toutes les ouvrir. Je me promenais dans les rangées sur mes gardes. Je repensais à Taehyung et essayais alors de lui parler.

Un oméga-alphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant