Neteyam Sully rencontre une femme aux abords de la forêt. Celle-ci saura prendre une énorme place dans son cœur malgré les nombreux obstacles qui se mettront en leur chemin.
Mais un obstacle restera non-franchi et cela ne fera que prouver ce que le...
C'était le soir. Enfin Ezayi voyait la fin de cette longue journée fatiguante émotionnellement.
Elle était un peu plus loin de sa hutte, toujours isolée. Elle n'essayait même pas d'améliorer son état, elle s'en moquait pas mal.
Neteyam se décida à venir la voir, attristé par son attitude. Il lui saisit les épaules comme à son habitude, mais vint la secouer cette fois-ci.
« Positiver positiver ! »
Il vit les oreilles de sa femme se baisser et décida alors de s'assoir à ses côtés. Il bougea ses tresses qu'il glissa entre ses doigts et la regarda dans les yeux.
« Ezayi... S'il te plaît »
« T'inquiètes pas pour moi, je vais bien »
« Tu vas bien ? T'as rien voulu faire de la journée »
« Je suis désolée... Je pensais en avoir la force mais je me suis surestimée »
« C'est vrai que normalement c'est toi qui m'aide à me relever... Où est l'Ezayi pleine de courage que j'ai connue ? »
Il lui sourit puis lâcha ses cheveux qu'il avait secoué plus violemment en prononçant cette phrase.
« Cette Ezayi n'a jamais été préparée à la guerre... » répond-t-elle.
« Personne ne s'y prépare vraiment ici... »
Ezayi le regarda enfin dans les yeux à son tour, et lui laissa un petit sourire en coin.
« Oui tu as raison »
Alors que Neteyam allait se rapprocher de la jeune fille pour établir un contact physique, son regard fut attiré sur une étrange couleur qui scintillait dans le coin de son œil.
« Qu'est-ce que c'est ? » dit-il en attrapant le poignet de la jeune fille.
Il parlait en effet de ce fameux bracelet qu'Aonung lui avait donné ce matin.
Ezayi prit un visage un peu paniqué, ne voulant d'abord pas lui dire la vérité. Elle n'avait bien entendu rien à se cacher, mais elle savait que Neteyam avait malgré tout de drôles de comportements quelques fois avec Aonung. Même si les deux garçons sont censés être amis, la jeune femme ne savait plus s'il fallait oser ou non.
Mais le temps n'était pas assez long pour qu'elle est plus de réflexion, et en vue de sa situation, elle n'avait rien d'autre à dire que la vérité.
« Hum, c'est Aonung, il... Il me l'a offert ce matin »
Et ses pressentiments décrièrent à la perfection son comportement. Ses sourcils se froncèrent légèrement et sa bouche se rétrécit.
« Pourquoi il t'offre ça ? »
Sa voix était trop curieuse pour décrire de la colère pour le moment, mais son regard ne mentait pas.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
