Neteyam Sully rencontre une femme aux abords de la forêt. Celle-ci saura prendre une énorme place dans son cœur malgré les nombreux obstacles qui se mettront en leur chemin.
Mais un obstacle restera non-franchi et cela ne fera que prouver ce que le...
La nuit fut terriblement longue, et pourtant, elle ne venait que de commencer.
23h, et Ezayi ne dormait toujours pas. Pourtant, Lo'ak avait réussi à trouver sommeil.
Les larmes encore collées à sa joue, elle décida d'aller le voir...
Le corps de Neteyam était entouré d'un lin blanc. Il était allongé au sol, tout près de leur « porte ».
Elle se pencha sur lui et baissa la tête, se laissant pleurer encore.
Elle toucha tout son corps pour la dernière fois, caressant ses joues et les embrassant de façon nostalgique.
Ses pleurs devaient rester discrets pour ne pas alarmer les autres, ce qui fut très difficile en vue de son état.
Les yeux fermés, la bouche tirée vers le bas, elle s'oubliait devant ce corps qu'elle chérissait tant de fois auparavant.
Ses yeux s'ouvrirent soudainement quand elle se sentit légèrement penchée vers la gauche ; une main était venue appuyer son épaule.
Ezayi ne dit rien en apercevant qu'il s'agissait d'Aonung.
Il s'accroupit à côté d'elle en regardant à son tour Neteyam.
Il vint lui caresser rapidement la tête, le regard plein de tristesse.
Il finit par se tourner vers Ezayi qui ne le regardait toujours pas, perdue dans un monde que plus personne ne pouvait soutenir.
Aonung : « Je suis là s'il faut... »
Ezayi ne répondait pas. Elle restait là, le visage sans émotion. Nulle larme, nul cri, nuls pleurs, rien ne sortait.
Aonung : « Viens, on va prendre un peu l'air »
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Ezayi se laissa prendre la main et tirer vers le garçon. Elle se leva ainsi, et toujours la main dans celle du garçon, partit vers le bord de la grande plage.
Ils s'assirent, les pieds dans cette eau douce et calme.
Aonung : « Tu veux voir quelque chose de sympa ? »
Dit-il d'un ton plus joyeux pour tenter de la faire penser à autre chose le temps d'un instant.
Ezayi pencha sa tête sur le côté en fermant les yeux, ce qui voulait clairement dire « pourquoi pas » mais de manière lente et sinistre.
Aonung se mit aussitôt à plonger sa main dans l'eau et fouilla quelque chose. Il dû se pencher plus en avant, galéra un peu, mais trouva finalement ce qu'il cherchait.
Ce qu'il tenait dans sa main en direction de la fille, c'était un coquillage de taille moyenne fluorescent.
Bleu aux tons vers, il rayonnait sur son visage comme un petit soleil.
