Neteyam Sully rencontre une femme aux abords de la forêt. Celle-ci saura prendre une énorme place dans son cœur malgré les nombreux obstacles qui se mettront en leur chemin.
Mais un obstacle restera non-franchi et cela ne fera que prouver ce que le...
Ils arrivèrent alors sur une roche un peu surélevée par rapport au niveau de la mer qui, elle, était légèrement agitée.
Neteyam était là, allongé sur le sol, la tête un peu plus relevée que le torse de part son appui sur un aspect bombé de la roche.
Il attendait, la main sur le cœur et le visage souffrant.
Aonung était sous le choc ; il avança alors un peu plus vite.
Mais toujours moins vite qu'Ezayi qui, à cette vue, s'était précipitée sur Neteyam.
Elle l'enjamba et lui sauta sur le torse qu'elle était venue attraper de ses deux mains.
Les deux autres garçons suivirent ; Lo'ak se mit à gauche, proche de la tête du blessé, et Aonung se plaça un peu plus en arrière, proche de ses pieds.
Ezayi lui attrapa vite le visage avec sa main gauche et le regarda, les yeux grands ouverts et la bouche béante.
Neteyam avait les yeux rempli de souffrance, mais il semblait tenter de contrôler son état alarmant.
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La panique dirigeait les émotions d'Ezayi qui bougeait anormalement son corps sur lui.
Rapidement, Aonung se précipita sur la blessure que Neteyam pressait de sa main.
Il poussa cette dernière et, tout de suite, il comprit : une balle avait transpercée Neteyam, et le sang qui y coulait n'indiquait rien de bon.
Il se mit alors en retrait, désolé de ne rien pouvoir faire.
Il se contenta de baisser la tête tout en faisant en sorte qu'Ezayi ne le remarqua pas.
Lo'ak, lui, avait remarqué le changement d'émotion dans le regard d'Aonung, et il comprit à son tour.
Son visage commença à s'attrister alors. Il sentit une boule venir dans sa gorge ; l'envie de pleurer devenait forte.
Mais la jeune femme continuait de regarder son amant en lui assurant que tout allait s'arranger.
Neteyam, qui la fixait dans les yeux également tout en ayant beaucoup de mal à continuer de respirer, tendit sa main vers sa joue. Il vint la saisir mais n'eut assez de forcer pour la caresser.
Il se contenta alors de la toucher et de sentir la première larme d'Ezayi. Son regard était si triste, si souffrant, si faible, mais si fort et si aimant à la fois..
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