Chapitre 26

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Les garçons sont restés deux jours comme l'avait dit Alex et ils sont repartis direction San Diego. Lundi, c'est Alex qui m'a conduite à l'école et mardi, ça a été Esteban. J'aime bien la moto. Ça m'apporte un peu le même sentiment de liberté que celui que je ressentais quand je faisais des courses avec Hector. Mais je ne m'imagine tout de même pas en acheter une où passer mon permis moto. Et puis j'imagine mal mon petit ami en biker. Je l'aime tel qu'il est avec son apparence toute sage et parfois déchaîné dans l'intimité. Je me suis d'ailleurs décidé à lui dire que je l'aimais vendredi.

Aujourd'hui, je passe la journée avec Debby. Elle sait que mes problèmes avec les fréquentations de mon ex sont derrière moi. Pourtant, alors que nous marchons en direction du centre commercial, elle ne cesse de regarder autour de nous.

Moi : qu'est-ce qu'il se passe ? On est suivie ? T'as vu un mec louche ?

Debby : Non, y a personne. C'est justement ça le problème. Ils ont passé ou tes bikers sexy ?

Je pouffe de rire.

Moi : Puisque tout est réglé, ils sont rentrés chez eux.

Debby : Tu voudrais pas avoir encore des emmerdes, c'était vraiment un plaisir pour les yeux !

Moi : Debby ! En plus Alex et Esteban sont déjà en mains. Pour Sean, je sais pas, il n'est pas super bavard.

Debby : Hey, je serai officiellement divorcée dans un mois puisque Paul et moi avons réussi à trouver un terrain d'entente. Et en plus, j'ai signé le compromis d'achat de mon appartement vu que je revends ma moitié de la maison à mon ex. Je suis de bonne humeur et j'ai envie de me remettre en selle. Et si on allait en boite ce week-end ?

Moi : David n'a pas Noa ce week-end, donc je pense qu'on...

Debby : Que vous allez passer le week-end à vous bécoter, je vois le genre.

Moi : L'accord de garde sera officiel vendredi, après, on n'aura plus à se cacher. Bon, il faudra trouver comment le dire au petit, mais on sera libre. Il m'emmène au resto pour fêter ça vendredi soir d'ailleurs.

Debby : Alors il te faut une nouvelle robe. Sauf si tu veux mettre la magnifique robe que la styliste t'a offerte.

Moi : J'ignore ou David va m'emmener, mais j'ai peur qu'elle fasse quand même trop habillé.

Debby : D'ailleurs en parlant de ta période mannequinat.

Elle ouvre son sac et en sort un exemplaire de The Mode House. Je savais qu'il était paru puisque Romain m'en a fait parvenir un exemplaire, mais je ne l'ai pas ouvert. Me regarder poser me donne l'impression d'être narcissique. Debby, elle, ne se fait pas prier et ouvre le magazine. Elle tourne les pages et s'extasie presque à chacune. Il y a les photos des shooting, puis une volée lors de ma danse avec Enzo. Au moment où il me bascule en arrière.

Debby : Tu n'avais pas dit que t'avais posée avec un beau gosse pareil.

Moi : Enzo. Et tu vas halluciner, mais c'est le frère d'Esteban.

Debby : Le biker blondinet craquant qui t'a accompagné mardi ?

Moi : Oui.

Je suis morte de rire. Mais il faut que je détourne Debby de son magazine ou j'ai pas fini d'en entendre parler.

Moi : Bon, et si tu m'aidais à trouver une belle pour le diner où je vais dire à mon petit ami "je t'aime" pour la première fois ?

Elle manque de s'étouffer avec sa salive et me serre dans ses bras.

Ma vie à LondresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant