Chapitre 27

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David ferme son PC et le glisse dans sa sacoche avec tout plein de document. Il vient de dire qu'une semaine loin de moi, c'était trop dur, mais c'est d'être si près de lui sans le toucher que je trouve très dur. Je me colle alors à son dos en nouant mes bras autour de sa taille. J'embrasse sa nuque en m'enivrant de son parfum frais et masculin. Il rit doucement et je sens ses abdos se contracter même à travers sa veste de et sa chemise. J'ai envie de sentir sa peau contre la mienne et tout de suite. Toujours dans son dos, j'ouvre le bouton de sa veste et tire sur sa chemise pour passer mes mains en dessous.

David : Qu'est-ce que tu fais mon adorée ?

Moi : Je me délecte de ta peau qui m'a trop manqué cette semaine.

Il pivote sur ses talons et pose sa sacoche au sol derrière le bureau en forme de U. Son sourire me fait fondre. Avant que je puisse dire quoi que ce soit, il se rue sur mes lèvres. Son baiser est puissant, fougueux et passionné. Il ouvre mon manteau et jette un coup d'œil appréciateur à ma robe avant de laisser remonter sa main le long de ma cuisse. Sa langue taquine la mienne, mais je sens son sourire sur mes lèvres quand ses doigts rencontrent mon porte-jarretelle.

Sans détacher ma bouche de la sienne, je desserre un peu sa cravate et ouvre les boutons de sa chemise avec empressement. Doucement, nous glissons au sol tout en nous caressant. Je m'assieds à califourchon sur lui et laisse courir mes lèvres sur son torse. Je sens le désir qu'il ressent pour moi à travers son pantalon. Dans cette position, ma robe est remontée sur ma taille et il empoigne mes fesses. Pour le taquiner davantage, j'ondule un peu sur lui et son érection se fait de plus en plus présente. Il a autant envie de moi que j'ai envie de lui.

Tout à coup, la porte de l'amphi s'ouvre. David m'attire à lui. La tête contre son torse, nous sommes masqués par le bureau.

??? : Il y a quelqu'un ? Pr Pierce ?

Je sens le fou rire nerveux qui me guette et j'ai un mal terrible à me retenir.

??? : pas un qui pense à éteindre les lumières, j'en ai marre !

Les lumières de l'amphi s'éteignent et la porte se referme. Uniquement éclairés par les petits velux, David et moi nous regardons avant d'éclater de rire. Nous rions comme des gosses, mais très vite notre désir nous rattrape. La grosse bosse dans son pantalon n'a pas été impactée par cette interruption et mon envie à moi, n'est pas retombée non plus. Au contraire, je crois que je suis encore plus excitée. Ce petit frisson avec la crainte d'être surpris, je sais pas, ça rajoute un peu de piquant...

David reprend possession de mes lèvres puis il renverse la vapeur. Il recouvre mon corps du sien et embrasse mon cou avec gourmandise. Je glisse mes mains entre nos deux corps bouillants et défait sa ceinture ainsi que son pantalon. Je baisse son pantalon et son boxer, libérant son sexe bien dur et le caresse un peu. Ses dents s'enfoncent un peu dans ma chair et il écarte mon tanga avant de plonger en moi d'une poussée.

Un léger cri de surprise et de plaisir mêlé m'échappe, mais il est vite étouffé par les lèvres de mon chéri. Ses coups de rein sont rapides et profonds. J'empoigne ses fesses à pleine main. Elles sont rondes et musclées, parfaites quoi ! David me possède avec ardeur, si bien que je suis déjà aux portes de la jouissance. J'attrape sa lèvre inférieure entre mes dents et la mordille.

Moi : je vais jouir mon cœur...

Il sourit et accélère encore la cadence de ses mouvements. Dans un baiser langoureux, nous étouffons la jouissance de l'autre. Je sens tout son corps se tendre contre moi, son membre palpite dans le mien qui est plus serré que jamais. C'est trop bon. David ne se retire pas tout de suite et pose sa tête sur ma poitrine le temps que nous reprenions notre souffle.

Ma vie à LondresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant