Ma vie à Londres

Chapitre 39

Il a neigé toute la nuit et ça neige encore, on va se retrouver avec deux mettre de neige à cette allure. J'ai vite sorti le chien puisque j'étais habillé pour affronter le froid et ensuite après avoir promis à mon chéri que je serais prudente sur la route, je suis partie pour aller chez ma meilleure amie. Debby m'accueille avec un grand sourire et lorsque je retire mon écharpe, son regard tombe aussitôt sur mon collier. Elle me prend entre ses doigts et l'examine.

Debby : Wow, il s'est pas foutu de ta gueule !

Je pouffe de rire et finis de me déshabiller. J'accroche mon manteau et retire mes bottes pleines de neige. Debby me donne des pantoufles pour que j'ai pas froid aux pieds, elle est adorable. Je pose la boite de la boulangerie avec les bonhommes en pain d'épice sur la table basse et elle revient avec les tasses fumantes.

Debby : Un grand thé pour moi et un grand café pour toi.

Moi : Merci. Tu m'as l'air toute guillerette dis-moi.

Debby : Oui, je suis de super humeur. Moi, pour noël, j'ai pas eu un collier en diamant, mais des chaussettes super chaudes et des chocolats. Mon petit ami s'est plain que j'avais les pieds trop froids entre deux câlins.

Je secoue la tête.

Debby : Non, mais je déconne pas. On a fait l'amour comme des fous, j'ai même eu des courbatures à cause de ça. Paul était vraiment nul au plumard en fait !

Moi : Ou alors, c'est ton nouveau mec qui est vraiment très bon.

Debby : Quoi qu'il en soit, j'ai jamais pris autant mon pied. Par contre...

Moi : Quoi ?

Debby : Il est un peu pervers et je sais pas si je dois m'inquiéter ou pas...

Moi : pervers ? Dans quel sens ?

Debby : Il a tenu à me bander les yeux ou à m'attacher les mains.

Moi : Si c'est que ça, ça va. Le BDSM est à la mode en ce moment.

Debby : Ouais, mais j'espère qu'il n'est pas adepte de ces trucs par ce que je pense pas que ce soit mon délire et je suis très bien avec lui.

Moi : Il te suffira de lui en parler Deb... Et ne commence pas à te monter la tête, profite. Tu viens de me dire que t'avais pris ton pied comme jamais, non ? Et regarde David, lui aussi à un petit coté pervers...

Debby : Ton David ? Il semble très doux et romantique !

Moi : Et il l'est, mais pas que... D'ailleurs en parlant de David, je... j'ai... je vis chez lui maintenant.

Debby : Oh putain ! Il va peut-être me falloir un truc plus fort que du thé.

J'éclate de rire.

Debby : Quand ? Comment ?

Moi : Au mariage, c'est moi qui ai attrapé le bouquet... À l'hôtel, nous avons parlé avec David et là, il m'a demandé de venir vivre avec lui et j'ai accepté.

Debby : Trop bien ! Y a intérêt que je sois ta demoiselle d'honneur !

Moi : Détends-toi David et moi, on était d'accord qu'il était trop tôt pour parler mariage ou enfant. Surtout qu'on a déjà un bébé à la maison.

Debby : Ma belle, Noa n'est plus un bébé.

Moi : mais je ne parlais pas de Noa, mais de Baveur... Le chien que David a offert à son fils à Noël. Mais il restera à la maison, je vois mal Suzanne avec un chien chez elle.