CHAPITRE 28

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LAYLA AÏDARA DIAGNE

J'ai vraiment très peur de ce qu'ils sont sur le point de me dire.

Pourquoi est-ce qu'ils sont si anxieux.

_Moi: Parlez vous attendez quoi? Fis-je d'une petite voix.

_Karim: Bon maman, papa, Layla je vais faire simple d'après ce que le médecin a dit le problème se situe au niveau de la colonne vertébrale et il faut faire une opération assez risquée pour tout soit rétabli.

_Mon père: Risquée à quel point?

_Karim: A cinquante pour cent de chance de réussite.

_Ma mère: Mais c'est trop juste comme pourcentages. Et si on décide de ne pas le faire.

_Ismaïla: Layla ne pourra plus user de ses membres inférieures. Réponds t'il d'une voix cassé.

Ils se tournent tous vers moi et me regarde avec des yeux de "donne ton avis".

_Karim: La décision ne tient qu'à toi ma chérie. Que décides tu?

Je ne sais pas.

Est ce que vivre sur une chaise roulante toute ma vie me conviendrait.

Est ce que perdre la vie dans une opération si risquée me conviendrait.

Que dois-je faire.

Je commence à paniquer.

Je tourne ma tête dans tout les sens, mes larmes coulent à flot.

_Ismaïla: Layla! Layla! Layla!

Sa voix me semble si lointaine.

Je sens soudain deux mains agripper les miennes quand je reviens à moi je vois que c'est Khadija qui me serre fort.

_Khadija: Pouvez vous nous laisser seul un moment s'il vous plaît tout le monde juste un instant. Dit elle à l'égard de ma famille et de mes amis.

A tour de rôle ils sortent et finissent par nous laisser Khadija et moi seule dans la chambre.

Je l'a regarde les yeux pleine d'incompréhension.

Elle me sourit chaleureusement en resserrant mes deux mains qu'elle a entre les siennes.

_Khadija: Ma chérie tu sais t'es une femme forte, ce qui me plait le plus chez toi c'est ton humanité et ton sens des choses dans le monde. Tu es quelqu'un qui pense beaucoup aux autres, très vivante qui aime aider partout de gauche à droite. Tu es une battante, tu es forte une vraie guerrière qui a encore plein de chose à accomplir ce n'est pas une opération de rien du tout qui va t'arrêter.
Tu as Allah avec toi, tu as tes parents ton frères ta sœur nous tes amis et Ismaïla qui attend de impatiemment de faire de toi la mère de ses enfants. Bât toi pour nous tu n'as rien à craindre alors qu'on est tous là pour toi.

_Moi: Je t'aime ma copine. Répondis-je les larmes aux yeux.

_Khadija: Je t'aime encore plus. Fait moi le plaisir de ne plus verser de larmes t'as une confiance inébranlable en Allah alors confie toi à notre seigneur et tu verras que tout iras bien Incha Allah.

_Moi: Oui Incha Allah merci beaucoup. Répondis-je en l'a prenant dans mes bras.

_Khadija: Ne me remercie pas allez je vais les appeler. Dit elle en se détachant de moi.

Elle se lève et se dirige vers la porte après un petit moment elle revient avec tout le monde.

Mes parents sont les premiers à me prendre dans leurs bras puis mon frère et ma sœur, mes amis et enfin Ismaïla qui lui s'installe à côté de moi et me prend par la main.

Un homme, pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant