CHAPITRE 15

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Je remonte les escaliers en direction de l'appartement quand justement Karim descends pour aller au travail.

Il stoppe net et me regarde avec un sourire au coin des lèvres.

Je le toise du regard il ne bronche même pas.



_ Sa niangal safouma ( pas besoin de me menacer avec tes yeux de biche tu ne me fais pas peur ). Me dit-il en s'approchant de moi.



_ Pourquoi vous me faites ça je n'ai besoin d'avoir quelqu' un sur le dos H24 tu es déjà là pour m'étouffer. Appelle Ismaïla et dit lui de demander à son homme de partir il est qui pour prendre des décisions comme ça sans mon avis. Répondis-je sur les nerfs.



_ Layla Aïdara Diagne moi ton grand frère et ton tuteur ici à Dakar j'ai donné l'autorisation à Ismaïla de procéder à cette protection. Si tu as un quelconque problèmes avec MA décision tu n'as qu'a remonté la haut bien gentiment mais sache que tu ne sortira plus de cette appartement sans qu'on est retrouvé cet homme qui te veut du mal. Dit il sur un ton plus que sérieux.


Non mais il est sérieux là. Suis-je la première à être agressée dans ce monde.

Je ne serai certainement pas la dernière non plus.

Mais qu'est ce qui lui prend il exagère avec son côté surprotecteur là on dirai une mère poule.




_ Je sais ce que tu te dis que j'exagère que c'est juste une agression ect...
C'est là que tu te trompes Ismaïla m'a fait savoir les détails de cet agression que tu as voulu omettre. Quelqu'un te veut du mal et tant qu'on aura pas retrouver ce quelqu' un on devra tout faire pour veiller sur toi. Renchérit-il toujours sur le même ton.



_ Oh Ismaïla quel traitre il va m'entendre. Dis-je en partant.



Je sors et trouve le dénommé Badara qui m'attends toujours.

Pas si costaud que ça pour un garde du corps mais il est grand et il a l'air sérieux il fait trop peur avec ses lunettes noir teinté là.

Le soleil n'est même pas là!



_ Mademoiselle Layla si vous êtes prête on n'y va. Dit il en ouvrant la portière arrière de la voiture.

Karim devant la porte de l'immeuble me regarde toujours avec son son air sérieux.

A contre cœur je monte dans la voiture.

Je sors mon téléphone pour l'appeler Ismaïla ça sonne....

Il ne décroche pas.

Oh le traitre il a tout dit à mon frère.

Le chauffeur ou garde du corps je ne sais quoi enfin Badara démarre la voiture et nous arrivons après une  quarantaine de minutes plus tard à l'université.

Il est passé par la corniche et est entré par la porte du rond point de la fac.

C'était rapide !!

Il se gare dans le parking et descends pour m'ouvrir la portière.

_Je peux le faire toute seule vous savez. Dis-je énervée.



_ C'est mon travail mademoiselle je le fais avec plaisir. Réponds t-il toujours avec son air sérieux.



Je marche en direction des amphis.
J'avance pas à pas il est derrière moi.

Je ralentit considérablement mes pas il fait comme moi.

Un homme, pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant