CHAPITRE 45

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Une semaine plus tard...

SAMIRA RASSOUL EL FASSI.

Aujourd'hui c'est le baptême de mon fils mais pas que.
Mes parents sont arrivés hier soir de Dakar grâce à notre tante Sarah qui a pris toutes les frais en charge, ils ont pu nous rejoindre rapidement.
Aujourd'hui ma mère va faire la paix avec son frère et va pouvoir retrouvé sa sœur.
Quand j'y pense ça me rend si heureuse.
Toute la famille de Kemal a fait le déplacement depuis le Maroc aussi.
Je trouve que cela n'était pas nécessaire mais ils ont tenus à faire acte de présence et je trouve que c'est un acte louable de leurs part.
Les parents de Kemal, Youssef et Jamila sont vraiment adorable et son frère et sa sœur aussi on dirait mes frères de sang.
D'ailleurs Zeynab n'a pas cessé de me donner un coup de main avec le bébé c'est incroyable elle est tout le temps fourré avec lui.

Il est presque dix heures, je me suis habillée d'un magnifique djellaba dorée avec de si beau perlage que Kemal a choisi pour moi avec la complicité de Layla, ils m'ont fait une bonne surprise.
Je me sens superbe.

_Layla: Oukhty descend l'imam est arrivé. Dit-elle en entrant dans la chambre.

_Moi: Allons-y. Répondis-je en prenant mon fils qui était allongé sur le lit.

Nous descendons les escaliers et rejoignons le salon avec toute la famille réunis et déjà installés.

Kemal viens prendre son fils de mes bras et le confie à son père.
Je vais m'installer à côté de ma mère et l'Imam commence son sermon.
Ensuite il fait des invocations et des douas et puis donne enfin le nom de mon fils.
Il s'appelle Humood Farid El Fassi en hommage à son grand-père qui l'a élevé.
C'est un très joli prénom pour mon beau bébé.

Après l'attribution du prénom nous servons des amuses bouches des boissons et le fameux "laakh" ( bouillie de mil avec du lait caillée )  tradition typiquement sénégalais.

Plus tard nous nous réunissons à nouveau pour les retrouvailles familiales.

Grand-père, Tante Sarah et ses enfants sont tous là.
Mes parents et puis nous trois Layla, Kemal et moi.

Grand-père est le premier à prendre la parole.

_Lui: Je ne remercierai jamais assez Allah de m'avoir laissé en vie jusqu'à ce que je puisse assister à cette réunion.

Je regarde ma mère qui a déjà les larmes aux yeux.

Grand-père: J'ai été tellement malavisé d'avoir obligé votre mère à déménager a cause de mon travail. Je l'ai arrachée à sa terre natal, j'ai séparé Sarah de ses amis au lycée et j'ai brisé notre famille tout ça parce que j'étais borné.
Borné de ne pas reconnaître que Samia et Rahmane ont été réunis par Allah.
Borné de ne pas vous avoir soutenue pour votre mariage, pour votre amour qui a su faire face à tout épreuves et grâce auxquels sont venus au monde ces merveilleux petits enfants que je n'ai pas eu la chance voir grandir à cause de mon entêtement.
Samia, Rahmane, Sarah sauriez vous pardonner ce vieux ballot que je suis?
Je suis tellement désolé de tout ce qui a pu se passer durant ses nombreuses années.

Sans dire un mot ma mère s'avance vers lui et s'assoit à ses pieds.

_Ma Mère: Je te pardonne si tu me pardonne d'avoir été têtue et d'avoir quittée le Maroc sans ton autorisation.

_Grand-père: Je te pardonne ma fille, après tout tu étais marié et dès lors que tu te marie, tu deviens automatiquement sous la tutelle de ton mari et partout où il ira, tu devras le suivre.

_Ma Mère: Je te pardonne papa.

Ils se font un calin et je ne peux m'empêcher de verser quelques larmes de joie.

Un homme, pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant