ALCHIMIE.

Chapitre 18 - Alchimie.

— Isaac : Ça tombe bien, moi aussi j'ai très envie de toi.

Mes lèvres rencontrent les siennes avant de descendre lascivement vers le creux de son cou. Mes mains parcourent les moindres recoins de son corps. Sa respiration s'accélère, tout comme la mienne. Ma langue d'humeur joueuse vient trouver ses tétons dressés comme un i.

— Cali : Tu vois, je te l'avais dit que j'étais plus de la team clémentine que pamplemousse.

Je sens son rire gêné, alors qu'elle ne devrait pas. Mon index se place sur sa bouche pendant que mon visage s'aligne au sien. Ce n'est pas habituel qu'une nana sorte ce genre de phrase lorsque la température se fait de plus en plus brûlante, mais ça me fait sourire. Cali est naturelle et ne passe pas par quatre chemins quand elle a quelque chose en tête. On se fixe et c'est intense. Les décharges électriques se font nombreuses à chacune de mes extrémités. Ses beaux yeux marron et son petit grain de beauté au bord de ses lèvres m'enivrent. C'est drôle, parce que je suis certain que ma jolie brune éprouve la même chose que moi à cet instant.

Ses bras enlacent ma nuque avant que le bout de ses doigts trouve mon cuir chevelu. Elle me serre fort contre elle, je ne peux que ressentir la chaleur de nos peaux nues qui s'unissent sous l'ambiance musicale.

Deux de mes doigts descendent sur son bourgeon gonflé. Ses hanches bougent sans qu'elle puisse le contrôler, je la sens retenir quelques spasmes de plaisirs. Je l'entends lâcher de légers gémissements qui m'excitent davantage. J'aurais le temps de la goûter plus tard dans notre nuit d'amour. Pour l'instant je veux qu'on fusionne. C'est plus fort que moi.

Délicatement j'entre à l'intérieur d'elle. Ses yeux se ferment, sa bouche est entrouverte et sa tête penche vers l'arrière. J'attrape une de ses mains pour la plaquer contre le drap à côté de son beau visage. Nos doigts se mêlent automatiquement. Je prends mon temps pour effectuer mes vas et viens. Bordel ! Il faut que je me calme.

Je l'embrasse langoureusement pour faire diversion, juste l'instant de reprendre mes esprits. Suite à ces quelques secondes de répit, mes coups de reins sont doux, sensuels et sauvages. Je sens Cali s'amuser à serrer mon sexe avec son intimité quand je suis plus délicat. Ses mains ont regagné la balade sur l'ensemble de mon corps, s'arrêtent une deuxième fois sur mes cheveux qu'elle empoigne et caresse. Sa poitrine se soulève au rythme de nos ébats, c'est agréable comme champ de vision. Ma jolie brune rapproche ses lèvres de mon oreille pour me dire quelque chose.

— Cali : T'es prêt à changer de place avec moi ?
— Isaac : Tu veux m'offrir la plus belle vue du monde, c'est ça ?

Elle m'envoie son sourire tout en mordant sa lèvre inférieure. Je m'empresse de l'embrasser et passe mes mains derrière son dos pour la faire pivoter au-dessus de moi. Et putain ! C'est vraiment la meilleure position qu'un mec peut avoir. Je reste bouche bée face à cette beauté. Je ne peux pas m'empêcher d'agripper ses ravissantes fesses.

Ma jolie brune plaque ses mains contre mon torse tout en effectuant quelques trajets afin de frotter son bourgeon contre ma peau. C'est parfait ! On dirait que son intimité a été spécialement conçue pour moi. J'accompagne ses allers-retours en remontant mes doigts sur les courbes de ses hanches. Ses mouvements sont doux. Doux, mais forts.

Je me redresse pour la sentir au plus près de moi, ce contact permanent est indispensable. On s'embrasse passionnément, nos coups de langue deviennent plus sensuels et expressifs. Mon pouce rejoint la danse endiablée sur son joli noyau qui est sur le point d'exploser. Je continue de le caresser pendant que nos gémissements s'étouffent contre nos lèvres. L'excitation est à son apogée des deux côtés.

Mes mouvements circulaires se font plus rapides. Son intimité me serre au rythme de son orgasme qui entraîne aussitôt le mien. Tout ce qui se passe là est intense, électrique et hors du temps.