Alexis McCall - Un Ange à Beacon Hills

Chapitre 16.2 || Le Retour du Psychopathe

Je n'avais pas tort puisque lorsque nous arrivions sur le terrain, la balle atterrissait aux pieds de Stiles.

"- Cours ! criais-je en attirant les regards."

Et là, comme si il était possédé par l'esprit du Lacrosse, il se mit à courir en évitant toutes les armoires à glace adverses. Il arrivait devant les buts et marquait. Après ce but plus qu'impressionnant, il réussissait à marquer une dernière fois durant la dernière minute de jeu, nous accordant ainsi la victoire. La foule était en liesse alors que je voyais Scott arriver en courant. On pouvait voir trente secondes restantes au chrono et à la fin de celles-ci toutes les lumières s'éteignirent. Isaac me collait contre lui alors que les gens commençaient à paniquer, hurler et se bousculer. J'entendais maman crier nos prénoms quand une personne se mit à hurler qu'il y avait un corps à terre. Les lumières revinrent et on pu voir Jackson, au sol et le torse lacéré. A en juger par ses mains pleines de sang, il s'était fait ça tout seul. Maman se précipitait vers lui et quand elle dit qu'il n'y avait plus de pouls, Lydia s'effondrait au sol. En parlant de Lydia.

"- Ou est Stiles ? demandais-je en même temps que Noah.

- Où est mon fils ?! hurlait-il."

Mon cœur ratait un battement quand j'ai compris qu'il ne jaillirait pas de la foule en criant "Là !". Je m'effondrais au sol en n'ayant plus aucune réaction. Stiles était comme mon frère, si on lui faisait du mal,... J'entendais Isaac m'appeler mais je ne répondais pas, mon cerveau s'imaginant tous les scénarios possibles.

Je suis donc dans les vestiaires, assise sur le banc en attendant que les gars soient prêts. Maman est partie avec l'ambulance transportant le sac mortuaire de Jackson. Je tente de comprendre la suite des évènements quand le coach vient parler à Scott.

"- Tu vas remonter tes notes, hein ? J'ai besoin de toi sur le terrain pour la saison prochaine. Ecoutez, je ne vous hait pas, sauf Greenberg...parce que c'est Greenberg. Je crie et je hurle mais c'est pour vous pousser à donner le meilleur de vous mêmes. Alors remonte ta moyenne et tu joueras la saison prochaine. finit-il en lui tapant l'épaule."

Viril, le gars. Dès que le coach part, Scott arrache la porte de Stiles.

"- Tu sais que je pouvais la déverrouiller sans l'arracher ? demandais-je blasée tout en faisant apparaître une lumière bleue autour de mes doigts.

- Ha, ha ouais...désolé. dit Scott en riant nerveusement."

Il sortait un Tee-shirt ainsi qu'une chaussure appartenant à Stiles et donnait la chaussure à Isaac. Il se mit à faire la grimace parce qu'il devait sentir la chaussure pour avoir une chance de retrouver Stiles à l'aide de son odeur. Alors qu'ils se battaient sur pourquoi Scott avait un vêtement alors que Isaac se tapait la chaussure, Derek apparut et alors que je me levais pour aller le voir, je me rassieds et envoyait une rafale de vent sur l'invité indésirable. Il restait collé au mur alors que mon vent soufflait sans discontinuer.

"- Lex, lâches-le s'il te plaît.

- Et pourquoi je ferais ça ?

- Disons qu'il est de notre côté...soupirait Derek. Il va nous aider avec le Kanima.

- Lexi, lâches-moi s'il te plaît. me demandait Peter.

- La ferme. assénais-je en renforçant mon vent.

- Lex, il sera plus utile vivant que mort. Tu veux retrouver Stiles ?"

Je relâchais Peter en entendant la dernière phrase de Derek.

"- Très bien. soupirais-je. En attendant, est-ce que je pourrais savoir comment lui il peut être là et comment ça se fait que tu sois aussi faible ? Attendez, laissez-moi deviner. Il a utilisé Lydia pour t'amener à lui et il a utilisé ta force pour ressusciter.

- Tu m'avais vanté son intelligence mais je ne m'attendais pas à ça. dit Peter, mi-impressionné. On l'ignorait alors que Derek interrogeait Scott.

- Tu m'as livré à Gérard ? demandait l'Alpha.

- Il a menacé ma mère, je n'avais pas le choix ! se défendait Scott.

- En même temps, t'a vu sa mère ? ajoutait Peter alors que Derek et Scott lui disaient de la fermer.

- CRAC. Oh qu'il me démangeait celui-là ! dis-je en me frottant le point. Quoi ? demandais-je alors que les garçons me regardaient, étonnés. Vous allez pas me dire qu'il ne le méritait pas ?

- Tu aurais pu y aller plus doucement, tu m'as pété le nez. se plaignait Peter.

- Estimez-vous heureux. Vous êtes en vie."