Rencontre fortuite ( Chishiya x Oc )

Chapitre XLV

- Bon, j'ai bouclé mon dossier, on peut y aller. Tu as tout prit ? demanda-t-elle à Shuntaro en s'étirant, avant de prendre son sac.

- Oui.

- Super, j'ai hâte de rentrer, j'en peux plus....

- Tu te surmènes trop, Je ne tiens pas encore à t'amener à l'hôpital d'urgence comme il y a un an.

- Roh ça va, c'est arrivé une fois, en plus c'était un peu à cause de....non je vais rien dire, se ravisa-t-elle en voyant le regard assassin de Shuntaro.

- Vaut mieux.

- Si méchant, plaisanta-t-elle en lui tapotant la tête.

- Arrêtes ça, tu m'énerve, souffla-t-il. Le grade d'inspecteur ne t'as pas rendu plus mature en tout cas.

- Là, t'es vraiment méchant par contre ! s'écria-t-elle.

Elle lui passa devant pour sortir, quand elle entendit une conversation entre Koeda et une femme à l'accueil.

- Je vous en supplie, je vous dis que mon fils n'aurait eut aucune raison de faire ça ! Écoutez moi s'il vous plaît !

- Je vous l'ai dit, j'ai finis mon service. Et puis, de nos jours les jeunes font des choses stupides sans raison.

- Mais-

- Je peux savoir ce qu'il se passe ? demanda-t-elle en arquant un sourcil.

- Une dame qui demande à revoir le rapport de l'enquête sur son fils, elle juge qu'il est erroné, mais j'ai finis mon service. Rentre chez toi aussi Chishiya.

Naoki soupira et s'avança vers la femme d'une cinquantaine d'années, en pleure.

- Venez avec moi, je vais revoir le rapport avec vous, vue que mon collègue ne semble pas vouloir travailler, déclara-t-elle en le toisant du regard.

- Mais-

- Ça suffit ! Soit on est policier, soit on ne l'est pas ! Il n'y a pas d'horaires pour rendre justice, alors je vais m'en occuper. Tu iras t'expliquer avec l'inspecteur Tomaru.

Elle se tourna ensuite vers Shuntaro.

- Désolée chéri, je crois que tu vas devoir rentrer en bus cette fois.

- Je vais t'attendre, t'en fais pas.

- Mais je ne sais pas pour combien de temps j'en aurais.

- Pas grave, vas-y.

- D'accord. Tu peux rester dans le bureau de Mori en attendant.

Elle l'embrassa avant d'emmener la femme dans son bureau.

- Veuillez excuser mon collègue, je maintient qu'il ne devrait plus être ici depuis longtemps.... Bon, alors qu'est-ce qu'il se passe avec votre fils ?

- Il...il a tenté de mettre fin à ses jours il y a trois jours. Je suis rentrée du travail, et je l'ai trouvé dans une marre de sang.... Mon bébé s'est taillé les veines..... Il n'a jamais été suicidaire, il aime la vie !

- Désolée de vous brusquer, mais la souffrance est bien souvent inaudible et invisible.

- Vous....vous pensez que je n'ai rien vu ?

- C'est possible. Vous savez, ce n'est pas facile de dire à ses proches qu'on souffre, et je parle par expérience.....cela dit, ça en découle de quelque chose.... Est-ce que votre fils....

- Kun, Mushizuki Kun.

- Kun avait-il des problèmes avec un parent ? Des amis ou à l'école ?

- Il n'y a que moi malheureusement, son père est décédé il a quatre ans. Et mon fils s'entendait toujours bien avec tout le monde, alors non....