Rencontre fortuite ( Chishiya x Oc )

Chapitre XLIV

Une heure s'était écoulée depuis la mise à mort de Inoue Chisaka. Toute la famille avait assisté à ses derniers instants, et s'en était délecté, Naoki la première.

Après des mois de rééducation, de cris, de pleure et de lutte, la jeune femme avait enfin réussi à reprendre possession de son corps....du moins elle remarchait presque normalement. De ce fait, elle pu assister au premier acte de sa vengeance, qu'elle attendait depuis si longtemps.

Elle se revue encore lui sourire froidement lorsqu'il fût menotté  néanmoins, contre toute attente, il refusa que le garde pénitencier lui  noue un tissu blanc autour du visage pour limiter sa vue.

Un acte de bravoure, pour certains, mais c'était en réalité une façon de la défier.

Ne pas perdre la face devant son ennemi, et continuer de la toiser jusqu'à son dernier souffle.

Il était monté sur le gibet la tête haute, et lui avait rendus son sourire, lorsqu'on lui avait passé la corde autour du cou, après lui avoir ligoté les jambes.

Ses dernières paroles furent celles qu'elle avait attendus.

"Sale démon".

Puis il trépassa comme le simple mortel qu'il était.

Oui, elle était bel et bien un démon, dorénavant plus que jamais, après être devenue l'une des meilleures mercenaires qui soit en seulement quatre ans, après avoir survécut à un monde mortel alternatif et après avoir survécut à un accident mortel, avant de  retrouver la pleine possession de ses moyens.

Elle n'était donc pas peu fière de l'être.

Une fois rentré, l'ambiance fût à la fête, mais pas pour elle.

- Tu ne devrais pas trinquer comme tout le monde ? lui demanda Shuntaro en venant lui donner un verre de Sake.

- J'en sais trop rien, je me sens ni triste ni joyeuse....

- Je vois, néanmoins maintenant nous serons tranquille.

- Il reste encore Sayuri....mais je suis intimement convaincue qu'elle va bientôt se pointer maintenant, que son son plus fidèle allié est mort.

- Tu n'as pas peur ?

- Peur ? Après tout ce qu'il m'est arrivé ? Non, bien au contraire j'attends notre confrontation de pieds ferme.

- Tu encore convalescente, souligna-t-il en pointant sa canne.

- Je sais, ne t'en fait pas. Bon, tu as raison, j'ai besoin de me saouler.

Elle attrapa le verre et le bu d'une traite.

- D'ailleurs maintenant que j'y pense, ma moto est morte.

- Elle est quelque peu amochée oui.... Bon ok, elle était irrécupérable, elle repose en paix à la casse, avoua son frère.

- Bah j'en veux une nouvelle, une plus rapide !

- Tu perds pas le nord toi ! Remarche déjà correctement et après on en reparlera !

- Nan, je veux une nouvelle moto maintenant. De toute façon qu'est-ce que ça peut vous faire, je l'achèterai avec mon argent.