Rencontre fortuite ( Chishiya x Oc )

Chapitre XXXVI

Naoki fût rapidement réveillée par d'étranges bruit venant d'à côté d'elle. Elle batailla un long moment pour ouvrir les yeux et constata que c'était un infirmier.

- Excusez-moi....

- Oh mademoiselle Taeko, vous avez bien dormi ?

- Euh apparemment.....j'ai dormi combien de temps ?

- Je ne saurais pas vous dire, cela dit il est dix heures, alors vous avez sûrement fait une nuit complète.

- Que....j'ai dormi si longtemps.

- C'est une excellente chose, votre santé peut être grandement affectée par une asthénie à répétition, prenez plus soins de vous à l'avenir.

- Euh ouais. Pardon mais je pourrais sortir quand ?

- Malheureusement je ne peux pas vous donnez la réponse, il faut voir avec le médecin en charge de votre dossier, en revanche, si vous souhaitez sortir quelques minutes c'est possible, à condition bien-sûr d'être accompagnée.

- J'aimerais bien s'il vous plaît.

- Très bien, vous souhaitez que je demande un fauteuil ?

- Vous embêtez pas, je pense que ça ira.

- Prenez le temps de vous levez, si vous êtes prise de vertiges, il sera préférable de demander un fauteuil.

- Daccord.

Elle attrapa son téléphone et ses écouteurs et prit appui sur l'épaule de l'infirmier pour se relever, fort heureusement son état n'était pas encore trop catastrophique alors elle réussit à marcher. Il l'emmena dehors et la fit s'asseoir à une table.

- Je vous remercie, vous pouvez y aller je pense que je vais rester là un moment.

- Très bien, néanmoins faites attention.

- Oui.

Elle remarqua en regardant son téléphone que quelqu'un avait eût la délicate attention de le charger, sûrement Chishiya, puisque la feuille sur laquelle elle avait écrit hier avait disparue.

Comme elle s'en doutait, elle avait littéralement été spamée d'appels et de messages de ses proches, la reine du harcèlement était Kuina avec un total de quatorze appels et vingt-quatre messages, vint alors son chef avec huit appels et onze messages.

- Je n'ose pas imaginer ce que ça aurait été le jour où j'ai disparu, rit-elle doucement.

C'est alors qu'un homme vint s'asseoir à sa table. N'y prétend pas plus attention, elle envoya un message à tout le monde pour les rassurer, quand elle un frisson parcouru sa colonne vertébrale.

Un mauvais pressentiment.

Elle leva alors les yeux pour regarder l'homme qui s'était assit en face d'elle, et resta interdite quelques instants.

- Content de voir que vous ne m'avez pas oubliez.

Elle garda son calme et lui sourit froidement.

- Je n'oublie jamais un visage, et encore moins celui d'un de mes traumatismes.

- Comme c'est touchant.

- Je savais qu'on allait pas tarder à se revoir. Je l'ai aperçu à l'enterrement de Sasori, elle avait une sale gueule soi-disant passant.

- Votre mère a vu des jours meilleurs.

-  Oh pauvre bichette, qu'est-ce que je devrais dire moi dites-donc. Et pour la dernière fois, ce n'est pas ma mère.