Moi : ya Rabbi...
J'ai cru que mon cœur allait s'arrêter, je le vois, allongé dans ce lit, le teint pâle qui est d'habitude matte, pleins de fils accrochés à lui, un cocard sur son œil et pleins de bleu sur son corps. Il dormait.
Je me suis précipité vers lui.
Moi : oh non...
J'ai encore plus pleurer.
Il y avait ma mère et mon père avec lui.
Ma mère lui récitait du Qur'an en pleurant et mon père était à côté entrain de regarder avec un regard vide.
Moi : mama... Il s'est passé quoi ?
Ma mère : le médecin va venir et vous expliquer.
Pendant ce temps je me suis assise sur une chaise continuant à pleurer toutes les larmes de mon corps.
Sofiane était venu entre temps pour venir voir son frère mais aussi Layla.
Quelques dizaines de minutes plus tard, le médecin fait enfin son apparition.
Médecin : bonjour à tous, vous êtes tous sa famille ? Suivez moi dans mon bureau s'il vous plaît.
Mon père, ma mère, Layla et moi le suivons dans son bureau alors que yassine et Sofiane sont restés dans la chambre.
Medecin : alors comme vous le savez tous, monsieur Ahmed a pris une balle dans le poumon droit, cette balle a endommagé très fort son poumon, nous avons fait une opération cela a été très dur pour nous, mais, pour l'instant, il a été placé dans un coma artificiel le temps que ses organes vitaux reprennent énergie , quand il se réveillera, il aura peut être quelques problèmes respiratoire qui peuvent être toutefois dangereuses et peuvent virer à une maladie telle que la pneumonie. Il fera quelques séances de rééducation pour que son poumon sache respirer car cette balle, à un peu " traumatiser" son système respiratoire.
Je meffondre à nouveau en larmes, d'ailleurs je suis étonner qu'il y'a beaucoup d'eau comme ça dans mon corps.
Mon père : les soins vont coûter cher ?
Médecin : cela dépend, la kinésithérapeute vous devez la payer de vous même mais cela va coûter un peu cher, mais niveau opération, ce sera la mutuelle qui prendra en charge.
Mon père : merci.
Ma mère : mon fils il va se réveiller quand ?
Le médecin : jusque là, nous l'ignorons. Navré.
Je pleurais dans les bras de Layla et elle aussi.
On sors du cabinet et nous nous dirigeons vers sa chambre.
Yassine : alors, ils vous a dit quoi ?
Layla : qu'il est dans le coma, et que il aura peut être des maladies ou je sais pas...je m'en rappelle plus.
Il hoche tout simplement la tête et il pose son regard sur moi.
Il ressent de la pitié pour moi, je le sais, sa se voit. Mais j'en veux pas moi de sa pitié.
Les heures passaient et personne ne parlait, tout le monde passait prendre des nouvelles de mon frère, ses amis, notre famille, ou même les voisins.
Les gens de notre cité qui venaient lui rendre visite ramenaient des fleurs, des chocolats, des cadeaux.
J'avais envie de leur dire "c'est pas une khotba pourquoi vous ramenez des cadeaux la ?"
Même Walid est venu, je suis choquée il avait l'air apaisé depuis ce qui s'est passé ce matin.
Lui : selem aleykoum.
Tout le monde : aleykoum selem.
Ma mère : ça va weldi ? Comment il va ton père.
Walid : il va un peu mieux depuis ce matin.
Ce matin ? Il s'est passé quoi ce matin ?
Moi : il a quoi ?
Il détourne le regarde vers moi, et me lance un regard du genre " il faut que tu aies peur de moi hmara"
Meskine il était même pas credible, bref.
Walid : c'est pas tes affaires.
Moi : j'ai envie de te coller une s9la(baffe) dans ta gueule.
Oui j'avais trop le seum qu'il m'ait répondu sa clairement.
Mohim, quelques heures plus tard, la nuit tombe du coup on devait rentrer à la maison, mes parents voulaient pas, donc moi et Layla, yassine et sofiane on est rentrés et ils sont restés un peu avec nous.
Quand je suis rentrée, j'ai allumé mon téléphone et il faisais que de sonner, pleins de messages de moussa, dounia et madina et 100 messages de Amel et pleins d'appel.
Je leur envoie un message comme quoi je leur expliquerai tout demain au lycée.
Yassine entre dans ma chambre.
Lui : nezha, ça va ?
Je sèche mes larmes en vitesse.
Moi : oui et toi ?
Yassine : hamdoulilah, t'as faim ? Tu veux je te ramène un grec ?
Moi : je vais pas te mentir, mais j'ai rien envie d'avaler désolée.
Lui : t'inquiète, t'as besoin de quelque chose je te le ramène si tu veux ?
Moi : non non t'embête pas, je vais juste aller me laver et je vais dormir, rentre chez toi, khalti doit s'inquiéter.
Lui :je lai prévenu, d'accord si tu veux, je vais rentrer. Fait attention à toi.
Il vient me faire un bisou sur le front et il part.
Moi je vais prendre un pyjama et je vais sous la douche.
Faut vraiment que j'arrête de pleurer.
Pleurer ne le fera pas guérir ni réveiller...
Quand j'ai fini ma douche, je vais direct dans mon lit, et je regarde le plafond, le regard vide.
Puis je m'endors, le cœur lourd...
856 mots
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Nezha
RandomHasbi Allah wa ni3mal wakil.. chronique 100% réelle avec quelques passages fictifs vers la fin. pas de copiage mercii