chap 28

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⚠️ SI VOUS ÊTES SENSIBLES À L'AUTOMUTILATION JE NE VOUS CONSEIL PAS CE CHAPITRE ⚠️


PDV T/P

Ça fait maintenant 1 semaine que je suis réveillée. Je vomis toujours. Un peu plus de sang à chaque fois, je n'en parle pas forcément, même jamais. Je n'approche personne depuis mon lit, les rares fois où je peux bouger. C'est à dire pour aller aux toilettes où me doucher. Oh aussi, j'ai continué.. un peu. Dans la salle de bain de l'infirmerie on trouve des rasoirs. Sur ma jambe. J'ai encore.. coupé. Ce ne sont plus des gouttelettes mais de véritables filets vermeils. Parce que dans ma tête j'ai mal. Alors quand j'ai trop mal dedans je fais ça. Personne voit. Je suis plus froide avec les gens, enfin je fais pas exprès. J'ai juste l'impression qu'ils vont me faire du mal. Alors je me contente de quelques mots. Je dis que je vais bien, mais c'est pas toujours vrai. Mes mamans sont un peu en colère des fois. Elles essaient de me faire parler. Elles comprennent pas que je suis seule. Et que je le serai toujours.

Flashback

W : t/p il faut nous parler !
T/p : non. Je vais bien.
N : tu ne vas pas bien. On le voit..
Elle tente d'approcher sa main de moi. Je recule en paniquant. Elle recule et moi je baisse mes bras, mes oreilles commençant à chauffer.
T/p : je vais bien.
N : alors parle nous de ce qu'il s'est passé là-bas.
T/p : non.
W : pourquoi ?
T/p : parce que je vais bien.
W : alors tu peux nous en parler.
T/p : non.
N : bon t/p, on t'aime mais tu dois en parler. Que tu le veuilles ou non.
W : sinon je fouille ta mémoire. C'est simple. Tu en parles ou je rentre dans ta tête.
T/p : si tu fais ça tu vaudras pas mieux que lui.
Elle garde une tête choquée. Elle part et maman Nat me regarde méchamment. Je comprends que je suis allée trop loin. Je baisse la tête.
T/p : heu.. désolée..
N : j'espère bien que tu l'es.
Et elle part en claquant la porte de l'infirmerie, me faisant sursauter.

Deux traits.

Bu : tu sais tu peux parler ?
T/p : oui.
Bu : tes mères veulent le meilleur pour toi..
T/p : je vais déjà bien.
Bu : t/p tu vas pas bien.
T/p : je te dis que je vais bien.
Bu : on peut pas reprendre les entraînements, mais je reste là pour toi.
T/p : non. J'ai pas besoin d'aide. Je vais bien.
Bu : tu n'as pas besoin de moi ?
T/p : je n'ai besoin de personne.
À la seconde où je dis ça, je regrette. J'attrape son bras mais il me repousse.
Bu : alors débrouille toi miss je-vais-bien.
Je commence à trembler, prise de panique.

Cinq traits.

Je me réveille. Il fait nuit. Des cauchemars. Affreux. J'étais de retour là-bas. Avec lui. Je revois ma sœur. Je revois son sang autour d'elle, et cette fois le mien aussi s'y mêle. Elle me répète que c'est de ma faute. Ma faute. Ma faute. Je suis en panique. Je me cale sur le dos et pose une main sur mon torse, et me concentre sur ma respiration. Une fois apaisée un peu j'enlève la main de sur mon torse. Je fais ça quand je panique, ça m'aide. Je revois en bouche et j'entends aussi. Je pars me doucher, la tête pleine d'idées pas heureuses..

8 traits.

Fin flashbacks

Je suis encore et toujours dans mon lit. L'école me manque, mes amis mes manquent fort. Je m'ennuie dans cette pièce. Je commence à réfléchir à tout ce qu'il s'est passé. Comme par hasard, mes plaies commencent à brûler. Vraiment fort. Ce n'est pas normal. Ça brûle tellement, j'ai l'impression d'être en feu. J'enlève ma couverture, le bip de la machine branchée à moi s'accélère. Je l'enlève et pars à la salle de bain. J'allume l'eau de cette douche et me déshabille. Je vois avec horreur mes plaies se refermer vitesse grand V. Là où ça ne m'aurait prit plusieurs jours à cicatriser, là tout se referme dans une douleur insupportable. Je me jette littéralement sous l'eau. Je la mets assez chaude pour avoir un peu mal mais pas trop pour pouvoir me laver quand même. Je fais toujours ça.. Et je recommence, attendant de voir. Je sens avec une certaine satisfaction mon sang dégouliner le long de ma jambe. Avant de le voir re rentrer dans ma plaie. Je retente plusieurs fois, le vrombissement de l'eau autour de moi. Je finis par entrer dans une rage si terrible que je me fais peur moi même. Je me taillade de partout, la haine de moi se déchaînant comme mon corps. Je finis par sortir, et je ne commence à me sentir faible. Le flot de sang ne s'arrête pas. Une véritable marée rouge coule. Je pars dans mes draps de l'infirmerie, et j'ai de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts. Je ne sens pas la douleur, je sens juste mon cœur sauter des battements, s'efforcer de continuer à battre, mais mes paupières ne veulent qu'une chose, se fermer. Je me sens tellement faible d'un seul coup.. qu'est-ce qu'il m'arrive.. je sens les perles rouges continuer de couler le long de mon corps glacé mais brûlant. Je ne fais rien. Je me laisse juste emporter par ce doux sommeil, mon cœur battant toujours plus fort.. mais toujours plus faiblement..

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Hey voilà un nouveau chapitre j'espère qu'il vous a plu désolée pour les fautes d'orthographe bonne journée/soirée !

Je voulais aussi m'excuser de pas être régulière et de tarder à poster, en réalité j'ai pas vraiment d'excuse pour ça, mais bon désolée quand même !

Il a suffit d'un soir.. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant