chap 35

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PDV FURY

La gamine vient à peine de rentrer dans la voiture qu'elle me dit qu'elle a une demande. Non mais quel culot ! Je ne parle pas, l'incitant à continuer. Elle m'intrigue. Elle me parle d'une amie à elle, qui serait en orphelinat, et surtout en danger vu ce qu'elle me dit.

T/p : et du coup vu que vous m'avez kidnappée, vous pouvez au moins m'accorder ça.

Elle me fait bien rire. J'admets que l'idée est tentante, mais je veux une contrepartie.

Ni : si j'accepte ce que tu me dis, tu te soumettras à un entraînement.
T/p : je m'entraînais avec Bucky..
Ni : oui. Et tu le feras mais avec quelqu'un d'autre. Mais je parle pour tes pouvoirs.

Je vois dans le rétro qu'elle baisse la tête.

T/p : je sais pas de où ils viennent, ni comment les déclencher.. ça arrive c'est tout.
Ni : d'où l'utilité d'un entraînement. On pourrait faire des tests pour savoir d'où ils viennent.
T/p : et si j'accepte, elle vient avec moi ?
Ni : oui.

Je ne suis pas un monstre après tout. Le reste du trajet se passe en silence. Je la vois perdue dans ses pensées.

PDV T/P

Je suis en pleine réflexion, est ce qu'il dit vrai ? Je l'espère. On arrive finalement devant l'immense bâtiment. Il me fait passer par ma chambre, en me disant de me changer en tenue de sport. Il sort. Je pose mon sac, vérifie l'état de mon chat et mets un short en enlevant mon pull, laissant mon tee shirt blanc. Je sors.

Ni : j'ai failli attendre.

Je sursaute à ces mots, je ne l'avais pas vu. Je le suis dans ces immenses couloirs. On arrive finalement dans une grande grande pièce, où règne un calme déroutant.

Ni : faîtes entrer l'agent Hill.

Une porte s'ouvre sur une femme en tenue de sport, cheveux noirs, grande, un visage ferme mais fin, des yeux foncés, elle n'a pas l'air commode celle là..

Ni : T/p, voilà Maria Hill. Hill, voici T/p.
T/p : bonjour madame.
M : appelle moi Maria.
Ni : vous ferez les présentations ultérieurement je vous prie. T/p, l'agent Hill t'entraînera tous les jours, pour tes pouvoirs en premier, ensuite à l'épée comme avec Bucky. D'accord ?

Je hoche la tête.

Ni : bien. Elle vous accompagnera à votre chambre une fois fini. Bonne soirée.
T/p : au revoir.
M : au revoir bonne soirée.

Le cyclope part, me laissant avec Maria. Je ne parle pas, attendant qu'elle le fasse.

M : donc tu t'appelles T/p.
T/p : oui.
M : donne moi ton âge.
T/p : 9 ans, presque 10. 
M : c'est quand que tu auras 10 ans ?
T/p : le 5 juillet.
M : dans 3 mois donc, enfin un peu plus.
T/p : mhh.
M : je suis pas méchante. J'ai étudié ton cas. Tu aurais des pouvoirs télékinétiques se déclenchant sous le coup d'une émotion forte, tu ne contrôles rien et tu ne sais pas d'où celà vient. C'est ça ?
T/p : faut croire que oui.
M : ok. On va travailler d'abord sur ça veux-tu.
T/p : je sais pas comment on fait..
M : c'est bien pour ça que je suis là. Vient approche toi.

Je m'approche prudemment. Elle lève sa main et je me cache avec mes bras. Elle la baisse immédiatement.

M : je suis désolée. Je ferai plus attention. Je peux toucher tes bras ?
T/p : heu.. oui ?
M : il faut que tu sois sûre. Sinon ce n'est pas grave.
T/p : non non allez-y.
M : tutoie moi et appelle moi Maria.
T/p : je n'y manquerai pas.

Elle touche mes bras et remarque certaines cicatrices. Pourtant, son regard ne change pas lorsque je la regarde, rouge comme une tomate.

M : courageuse.

Elle me fait lever les bras comme une étoile de mer sans me laisser le temps de répondre.

M : on va essayer de localiser de où vient ton pouvoir et de où il sort. D'acc ?
T/p : heu d'accord.
M : pour ses de le déclencher tu vas repenser aux fois où celà est arrivé. Comme si tu y retournais. Et surtout ne change pas de position. D'accord ?
T/p : oui.
M : je vais simplement m'écarter, je suis là en cas de besoin.

Elle s'éloigne et je ferme les yeux. Je finis par faire abstraction de tout. Je me concentre, et revis le moment où ils me tenaient. Je ressens cette peur, cette colère, cette angoisse. Je le ressens vraiment, au point où j'en pleure, je panique, j'ouvre la bouche en criant et je sens cette énergie de contracter et finir par sortir de moi, me laissant retomber par terre, vide de tout, tremblante comme une feuille. Des pas précipités se dirigent vers moi. Je suis allongée par terre, et on soulève mon dos pour me coller à quelqu'un.

M : c'est moi. C'est Maria. T'es toujours là ?
Je ne parviens à lâcher qu'un petit couinement.
M : très bien. Je sais d'où ça sort maintenant. Tu veux voir ?
Je ré émets ce petit couinement d'approbation. Elle met une tablette devant moi. On me voit, au début il n'y a rien, puis de petits soubresauts font leur apparition sur mon corps, mon ventre se met à émettre une faible lueur blanche qui va se propager dans mes bras puis mes mains, et on voit qu'elle part sur les murs, les laissant avec un peu de peinture en moins. Puis on me voit chanceler et tomber. La vidéo s'arrête là.

M : tout prend sa source dans ton ventre, mais tes mains libèrent tout. Montre les moi.

Je tourne mes mains, qui n'ont absolument rien. Je me sens bien moins faible que tout à l'heure, alors je me relève.

M : doucement T/p. Évite de faire un malaise.
T/p : je me sens bien.
M : vraiment ?
T/p : oui oui.
M : demain on essaiera de faire en sorte que tu puisses simplement faire appel à ce.. cette énergie. D'accord ?
T/p : oui. Et là on fait quoi ?
M : un combat à l'épée ça te tente ?

Aussitôt un sourire prend place sur mon visage. Ça me manque tellement. Elle me donne une épée comme au QG, au début je rame mais je finis par retrouver mes marques et on finit par arrêter, toutes les deux essoufflées.

M : tu te débrouilles bien p'tite. Vient je te racompagne à ta chambre.
T/p : je mange quoi ce soir ?
M : je crois que c'est steak haché et riz.
T/p : oh tu peux leur demander de mettre du ketchup dans mon riz ? S'il te plaît ?
M : Bien sûr. Aller à demain, repose toi bien. Bonne nuit.
T/p : bonne nuit !

Finalement, je l'aime bien Maria.

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Hey voilà un nouveau chapitre j'espère qu'il vous a plu désolée pour les fautes d'orthographe bonne journée/soirée !

Il a suffit d'un soir.. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant