-vous êtes ma prisonnière. Habituez-vous-y.
Et méditant sur ses paroles pour ne pas se méprendre, il ajouta :
- Eh bien, je ne vous laisserez pas partir et personne ne vous sauvera. Vous ne m'échapperez jamais.
-Pourquoi ? Eléonore se déplaça pour s'asseoir bien droite, mais retomba lorsque sa main effleura sa joue.
Mordant ses lèvres gonflées, elle tendit la main pour le toucher aussi à la mâchoire.
L'action attira l'attention du duc et mit de l'huile sur le feu qui brûlait en elle, déjà trop dangereux.
Au lieu de sa mâchoire, elle avait touché son cou, ses doigts effleurèrent instantanément la texture rugueuse de la peau du duc.
Ce dernier toucha son cou à son tour, attendant qu'elle couine, et passa ses doigts le long de sa mâchoire.
Au lieu de crier, elle demanda doucement :
-Pourquoi voulez-vous me garder ici ? Je n'ai rien fait pour le mériter.
Sans savoir pourquoi elle le laissait la toucher, Rory se pencha en avant, sachant qu'il ne comprenait pas, sachant qu'il n'allait pas bien. Il ferma les yeux, resta immobile et attendit.
Finalement, sa main descendit sur son épaule, caressant le tissu, son torse montait et descendait, ce qui semblait le réconforter.
Il toucha sa peau chaude du bout de sa langue, la faisant frissonner, elle laissa échapper un faible hoquet de surprise et se pencha plus près de lui, comme si elle voulait s'adosser contre son bras.
Il prit ses cheveux sales entre ses mains et déplaça sa tête sur le côté, à l'abri des caresses.
Elle gémit légèrement, mais ne recula pas, ses doigts s'accrochaient nerveusement à sa tunique, jouant avec les lacets.
Le pouls de son cou battait sous la tache sombre de sa peau maltraitée. Il y avait une ecchymose à la base de sa gorge qui était soulignée par l'empreinte de cinq doigts parfaitement visibles.
Exactement comme il l'avait supposé :
Est-ce qu'on essayait de lui faire ressentir de la pitié pour la femme ? Cela ne fonctionnerait pas.
Cela faisait un moment qu'il avait cessé d'être désolé pour quoi que ce soit ou qui que ce soit.
Ou non ?
Rory fronça les sourcils en l'étudiant. Son agacement et son désir se mêlaient à l'inquiétude. Il posa sa tête contre sa tempe pour l'empêcher de s'écarter, et de sa main libre, il caressa la ligne de son cou.
Le duc retourna sa main, passant consciemment le dos de ses doigts sur ses joues et sa gorge.
L'anneau d'onyx noir glissa sur sa peau, contrastant avec la pâleur de sa peau. Eléonore retint son souffle et il continua à descendre, attendant qu'elle couine, qu'elle s'éloigne de peur. Mais elle ne le fit pas.
Il garda son visage niché dans son cou alors qu'il faisait glisser son doigt le long du bord de la couette, de sorte que son souffle caressait sa peau. Comme elle avait la couette drapée sur son dos, il n'était pas difficile de retirer le tissu de ses seins.
VOUS LISEZ
Nottingham : Mon sauveur
Historical FictionLe duc du château de Nottingham, Rory Lennon-Watts, est craint comme le diable en personne. Depuis que les Rois lui ont accordé un titre de noblesse, il attend avec ennui que la guerre prenne fin pour qu'il puisse prendre les armes. Cependant, son...