chapitre 14

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Naja rougit lorsqu'elle vit l'homme lui faire un clin d'œil. 

-Comment les blessures ont-elles été faites ? Est-ce que quelqu'un ici connaît la vérité ? 

Eléonore se rappela qu'elle ne devait pas paraître trop susceptible à propos de la réputation de Rory. 

Les domestiques croiraient ce qu'ils voulaient de lui, peu importe qui s'était interposé.

-Non personne, peut être David. Lui et Evelyne sont venus ici avec leur seigneurie. 

Quelques autres sont également arrivés, mais David et Evelyne sont les seuls.

Naja se pencha au-dessus du puits et ramassa le seau. 

-Ils nous grondent s'ils nous entendent parler de lui.                                                

Elles travaillaient en silence pendant un moment, versant de l'eau dans le chaudron. 

Elles le nettoyèrent à plusieurs reprises, jetant son contenu au sol. 

Plusieurs chiens du château étaient venus lécher les restes de nourriture qui tombaient. Eléonore repoussa avec précaution l'une des bêtes errantes de son pied.

-Peut-être que mon seigneur ne nous a pas fait de mal, mais il ne fait aucun doute qu'il 

est un démon... un démon qui attend son heure.

Naja hocha la tête, pour confirmer son décret. Ses yeux semblaient crier : Écoutez ce que je vous dis !

  

-Qu'est-ce que tu as entendu ? Dis-moi ce que tu sais et je verrai si c'est raisonnable.

  

-Sa voix... commença à dire Naja.

  

-Non, j'ai voyagé et entendu de nombreuses façons de parler différentes. Son accent n'est pas bizarre.

Eh bien, tout n’est pas mensonge.

- Les cicatrices, continua Naja, hochant la tête d'un air dubitatif. On dit qu'il tenait sa femme dans ses bras pendant qu'il la brûlait. Il a également tenté de brûler leur bébé après avoir tué sa femme, qui ne l'aurait pas permis. 

Après la mort de sa femme, il a vu la jeune fille et lui a permis de vivre, mais maintenant, la jeune fille porte aussi la marque du démon.

Eléonore fronça les sourcils.

- Il cache sa fille quelque part et lui enseigne la magie noire. Naja frissonna, ils raseront le Wessex. La terre sera couverte de fleuves de sang, le...

-Ça suffit, interrompit Eléonore en revenant à son travail avec un geste désobligeant. 

Elle se souvenait de ses rêves : le ciel pleuvait du sang. Peut-être qu'il y avait 

quelque chose de vrai dans cette histoire. 

Elle souleva le chaudron qu'elles avaient nettoyé pour le remettre dans la cuisine.

Nottingham : Mon sauveur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant