chapitre 37

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-Non l'interrompit Eléonore  avec colère
N'utilisez pas ce ton avec moi, monseigneur.

Les filles innocentes vous les enveloppez comme la mort dans ce... ce linceul.

Je te demande ce que  vous ne devriez pas lui faire ressentir autre chose, et tant que je serai là, vous  la traiterai comme si elle était la plus belle fille du monde.

La chouchouter un peu ne fera pas de mal à cette pauvre fille.

- Eléonore , prévint Rory, essayant de l'interrompre.

-Non ! N'ose pas !

Eléonore leva la main sans prêter attention aux quelques hommes qui les écoutaient.

Les messieurs parurent au bord de la palissade, espérant jouir d'un nouveau spectacle.

Ils les observer sans vergogne, et un d'entre eux se mit même à siffler.

Eléonore les ignorait, car à ce moment-là elle ne se souciait pas de leur insolence.

Lorsqu'elle vit que le duc levait également les yeux, elle lui attrapa le menton et le força à la regarder à nouveau dans les yeux.

-Je n'ai pas encore fini.

-Oui, pour le moment, ma dame !

Rory dit à voix basse, et il retira sa mâchoire.

La prenant par le bras, il la conduisit le long du château et dans les jardins potagers, l'entraînant devant les camomilles, qui étaient encore fanées du moment où il l'y avait jetée pour attaquer Caleb.

Il ne s'arrêta que lorsqu'ils atteignirent le grand arbre qui se trouvait à côté du mur.

Ils étaient seuls.

Eléonore échappa avec force à sa main et continua comme s'ils n'avaient pas bougé.

-Et à ce propos, que se passe-t-il ? Pourquoi elle ressembles ? Pensiez-vous que nous ne remarquerions pas la ressemblance ?

Qui est sa mère? Car je n'ai pas de sœurs aînées, seulement des frères, et ils sont tous morts à la naissance.

Et je sais que ce n'est pas la mienne .

As-tu épousé une des sœurs de ma mère ? C'est pour ça quelle me ressemble autant ?

- Eléonore Rory dit calmement.

Son ton était doux et serein comparé au sien.

Il sourit légèrement en l'étudiant.

- Je peut parler?

-vas-y souffla Eléonore .

Elle posa sa main sur sa hanche et se tourna pour le regarder avec attente.

Mais autant dire quelque chose d'utile si vous ne voulez pas que j'étrangle Caleb plus que vous.

Et à propos de ça...

Nottingham : Mon sauveur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant