chapitre 25

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Elle s'agenouilla sur le sol pour chercher ses chaussures sous le lit.

Elle portait toujours sa robe de mariée de la veille et elle était pieds nus.

Elle soupira d'exaspération et s'accroupit encore plus près du sol en pierre pour ramper sous le lit.

Les chaussures avaient parcouru un long chemin et elle avait dû faire de réels efforts pour y arriver.

Finalement, elle toucha le cuir avec ses doigts et tira.

Elle se releva rapidement, épousseta sa tunique crème et pressa nerveusement ses chaussures contre sa poitrine.

-Le pays est en paix, qui ravage le château ?

Mais David partit et n'entendit pas sa question.

Soupirant d'exaspération, elle se dirigea vers la porte.

Soudain, elle s'arrêta, alarmée, alors qu'elle donnait un coup de pied dans la fiole de sang que Rory lui avait tendue.

Elle avait roulé sur le sol en pierre mais elle ne s'était pas cassée.

"Un merveilleux morgen-gifu", dit-elle en ramassant la fiole.

Laissant ses chaussures par terre à côté de la fleur de camomille, elle ferma la porte de la chambre et se dirigea vers le lit.

"Cela considéré par mon cher mari au caractère monstrueux pour se souvenir de moi."

"Eh bien mon seigneur, le fait est fait pour toujours, car je n'ai pas l'intention de retourner chez mon père."

Eléonore prit une profonde inspiration et ôta la couverture en fourrure qu'ils avaient utilisé la nuit précédente.

Elle ôta le bouchon du flacon et, prenant soin de ne pas tacher la luxueuse robe de sang, renversa le liquide sur le tissu soyeux.

Eléonore regardait avec quelques remords le liquide rouge teindre le précieux tissu beige.

Elle souhaita que le tissu ne lui ait pas coûté une fortune et que la tache ne soit pas permanente.

Le sang cessa de se répandre et Eléonore hocha la tête avec satisfaction.

"Jusqu'à ce que la mort nous sépare, monseigneur."

Revenant à l'endroit où elle avait laissé ses chaussures, elle les ramassa avec une détermination sinistre.

Elle ramassa également la fleur, plus soigneusement, et constata qu'elle n'avait pas le courage de s'en séparer mais elle ne
savait pas non plus où la ranger, alors elle la glissa dans la manche étroite de sa robe.

Il lui faudrait demander aux domestiques de lui fournir une malle.

Eléonore parcourut le long couloir et s'arrêta dans une pièce qu'elle savait vide.

Elle ouvrit la porte et fit rouler soigneusement la fiole vide sur le sol.

Elle fronça les sourcils, regrettant le secret, mais alors qu'elle avançait dans le couloir, elle se retrouva à sourire.

Elle serra ses chaussures contre sa poitrine, avec l'intention de l'emmener immédiatement.

En se souvenant du visage magnifiquement en colère de son mari, son sourire s'élargit.

"Qu'il ose revenir m'ignorer ! Je ne serai pas si facile à ignorer"


-Monseigneur, hésita Eléonore, levant une main comme une visière pour conjurer le soleil du matin alors qu'elle regardait Rory descendre du mur.

Nottingham : Mon sauveur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant