Chapitre 28 - Enfin seul

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Une fois que tous les invités sont partis, nous sommes montés dans ma chambre. Rafe, après avoir retiré sa veste de costume, se laisse tomber dans le lit. Je pouffe de rire le voyant faire. J'aimerais pouvoir en faire autant mais je vais me faire mal si je le fais. Je m'assois en bout du lit. Je peux sentir le regard de Rafe sur moi. Je regarde dans le miroir en face de moi et il me regarde avec tristesse.

- Ivy, tu le pensais vraiment ?

Je me tourne vers lui perdue.

- Madame Cameron... Tu veux toujours être avec moi ?

Je lui souris et me lève du lit.

- Suis-moi.

J'ouvre la fenêtre pendant qu'il se lève. Je passe par la fenêtre pour aller sur le toit.

- Fais attention de pas tomber. Lui dis-je.

- Ok, tu m'emmène où ?

- Tu verras.

Je lui souris et lui fais signe de me rejoindre. Il passe à son tour par la fenêtre et arrive sur le toit. Le toit est pentu mais on peut s'accrocher aux branches de lierres et pierres de la maison. Je grimpe jusqu'à la fenêtre au-dessus que j'ouvre. Je saute dans la pièce puis regarde par la fenêtre pour voir où en est Rafe. Il s'en sort plutôt bien. Il rentre à son tour par la pièce avec un peu de mal. La fenêtre est petite et j'ai épousé un géant. Je ris en le voyant tomber au sol.

- C'est pas drôle, t'aurais pu m'aider.

- Non, c'était plus marrant de te laisser galérer. Dis-je en riant.

Je l'aide à se relever. Il observe la pièce où on se trouve. Elle est recouverte de matelas, il y a des guirlandes et des cousins partout. Rafe me regard avec un sourire en coin et une pointe d'excitation dans les yeux. Je secoue la tête gênée.

- Non ! Non, c'est pas du tout fait pour ça. Je... J'aimais bien faire des galipettes.

Le sourire de Rafe s'intensifie encore plus.

- Pas ce genre de galipettes. Même si j'avoue que ça doit être incroyable.

Je me mets à imaginer tout ce qu'on pourrait faire ici. Mais je secoue la tête et me reprend.

- J'en ai très envie mais on doit parler.

Le sourire de Rafe disparait. Je pars m'assoir dans un des poufs et prends une grande respiration. Rafe s'installe en face de moi. Il a l'air inquiet.

- Je veux que ça fonctionne. Nous deux. Encore plus après aujourd'hui. J'adore les moments qu'on passe ensemble. Mais...

- Je t'ai kidnappé... Me coupe Rafe.

Je le regarde désolée.

- Je sais que tu voulais me protéger mais ça n'aurait jamais dû aller aussi loin. Je... Je t'en voulais...

- Me dis pas que tu m'as pardonné !

- Si je te pardonne.

Il secoue la tête.

- Tu... Comment tu peux me pardonner ça ? C'est impardonnable, Ivy !

- Et pourtant, je te pardonne. Mais ça doit plus jamais arriver, ok ?

Il reste muet. Je me rapproche de lui et prend son visage entre mes mains.

- Je t'aime, Rafe. Et j'ai besoin de toi dans ma vie. Mais il faut que tu me promettes que ça n'arrivera plus.

Son regard me transperce. Je n'arrive pas à savoir ce qu'il pense. Je le regarde inquiète. Je crois que j'ai peur de le perdre. Il attrape mes mains et les serre dans les siennes.

- Ça n'arrivera plus. Plus jamais. Je te le promets. Je vais faire des efforts. Je vais changer.

- Change pas trop non plus. Lui dis-je en souriant. Je t'aime comme tu es.

Il me sourit en retour. Je me redresse pour être à son niveau. On est à quelques centimètres l'un de l'autre. Je me mords la lèvre inférieure. Un voile de désir envahit les yeux de Rafe. Il dépose ses lèvres sur les miennes et m'embrasse avec passion. Il me fait passer sur lui. Ses mains caressent mes cuisses tandis que les miennes caresse sa nuque. Je coupe le baiser et le regarde faussement énerver.

- Je peux plus te tirer les cheveux. Dis-je en boudant.

- Quel dommage. Dit-il amusé. Moi, je peux.

Il saisit mes cheveux et tire ma tête en arrière. Il dépose d'innombrables baisers dans mon cou. Je soupire de plaisir. Il passe sa main sous ma robe et au moment où il allait me retirer mon bas, je le stoppe. Il me regarde inquiet.

- On n'a pas de préservatifs. Lance-je.

Il grimace et lance sa tête en arrière.

- Dans ta chambre ?

- Non...

Il soupire. Il se redresse vers moi et prend mon visage entre ses mains.

- C'est pas grave, on n'est pas obligé d'aller jusqu'au bout.

Je fais une moue toute triste. Je rapproche mon visage du sien. Je le regarde droit dans les yeux.

- Je prendrais la pilule du lendemain.

- T'es sûre ?

Je me rapproche de son oreille et lui chuchote.

- Je te veux en moi.

Je mords doucement son lobe. Tout son corps a réagi à ma phrase. Je me remets face à lui et il ne perd pas une seconde pour prendre possession de mes lèvres. 

Ne construis pas ta vie autour de lui- OBX Rafe CameronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant