Un Amour de Vacances

Chapitre XIII

⚠️ Chapitre à caractère sensible ⚠️
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Thomas

Samedi 30 juillet

Je rentrai de la salle de sport et emmenai Jade et Mathis à la piscine avec moi puisque le club était fermé le samedi. Les deux petits monstres rejoignirent leurs copains et je rejoignis les miens. Je fus le dernier arrivé. Je saluai les Cinglés et je tentai de faire de même avec la pestiférée – pour la première fois depuis notre rencontre – mais elle me lança des regards noirs. Si ses yeux pouvaient tuer, j'aurais été assassiné sur le champ. Apparemment, elle était toujours furieuse contre moi. D'ailleurs, pourquoi était-ce elle qui était énervée ? Ce n'était pas elle que j'avais cogné, c'était l'autre connard. C'était lui qui aurait dû être furieux.

— Thomas ! Thomas ! s'écria Mathis, suivi de sa sœur.

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

— C'est vrai que tu as frappé William ?

Je regardai Léna qui nous observait toujours de ses yeux revolvers. Enfin, c'était moi qu'elle mitraillait du regard.

— Oui c'est vrai.

— Tu es trop fort ! J'aurais trop aimé te voir le tabasser au lieu de dormir...

— Non tu ne dois pas prendre exemple sur moi, surtout pas.

— Roh tu es nul, râla-t-il en croisant ses bras pour bouder.

Puis, Mathis repartit suivi de sa sœur et de leurs copains.

— Pourquoi tu l'as fait si ce n'est pas un exemple à prendre ? me demanda Léna d'un ton froid.

— Ta gueule la pestiférée.

— Pardon ? La pestiférée ? Grandis un peu mon coco.

— Tu vas me parler autrement où je vais t'éclater comme l'autre petit connard hier soir.

— Bon on se calme tous les deux, intervint Lucas.

Elle ne m'adressait jamais la parole depuis notre première rencontre, les seules fois où elle le faisait, c'était pour me réprimander ou m'engueuler. Elle allait vite redescendre car je n'étais pas son pote moi, contrairement aux autres. Et je n'avais aucun problème à cogner quiconque qui m'énervait, femme ou non.

***

Encore une nouvelle mission achevée, elle m'avait pris tout mon après-midi. Je rentrai au mobil-home vers dix-huit heures et je fis prendre la douche à Jade et Mathis. Puis je préparai à manger comme tous les soirs car mes parents ne rentraient qu'au moment où nous passions à table. Et ce fut encore le cas ce soir-là.

— Alors comment s'est passée votre journée mes petits cœurs ? demanda ma mère à mon frère et à ma sœur alors que nous étions en train de dîner sur la terrasse.

— C'était trop bien ! On a passé la journée avec les amis de Thomas et on a fait pleins de bêtises ! s'exclama Jade.

Mes parents me lancèrent un regard noir après la révélation de ma petite-sœur.

— Nous t'avons déjà dit que nous ne voulions pas qu'ils restent avec ta petite bande à la con ! me réprimanda mon père.

— Je ne peux pas faire tes putains de missions et les garder en même temps ! Alors c'est soit vous vous en occupez et vous trouvez une nourrice, soit ils restent en sécurité avec mes amis en qui j'ai une entière confiance !

— Eh bien moi non. Et tu vas me parler sur un autre ton mon garçon, je suis ton père.

Énervé, je quittai la table et allai dans ma chambre. Je ne voulais surtout pas exploser devant Jade et Mathis.