Chapitre XXIX

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Thomas

Je partis de chez moi et allai chercher l'ensemble des Cinglés et la pestiférée pour que nous arrivions ensemble à la soirée feu de plage de la semaine. Léna étant la plus proche de mon mobil-home, c'était chez elle que je me dirigeai en premier. Je montai sur la terrasse et toquai à la porte.

— Oui ?

— Bonsoir monsieur, je viens chercher Léna pour la soirée.

Le père de la pestiférée me regarda un long moment comme s'il m'étudiait, ce qui me mettait mal à l'aise. Mais heureusement, Léna décida à ce moment d'apparaitre dans la pièce principale. Je restai figé sur place. Elle était magnifique. Rien qu'en la voyant, mon cœur s'emballa. Putain, je déraillais complètement.

— Je suis prête, on peut y aller, annonça-t-elle après avoir esquissée un sourire à mon attention.

— Pas de bêtises. Et je vous ai à l'œil vous, dit son père en me regardant.

— Vous pouvez me faire confiance.

Monsieur Lopez me fixait suspicieux. Avais-je une tête de personne qui n'inspirait pas la confiance ? Oui peut-être, je le reconnais.

Nous sortîmes de son mobil-home et allâmes chercher les autres.

— Je suis désolée pour mon père, il est un peu, beaucoup protecteur.

— Et il a raison, dis-je dans un murmure.

— Tu as dit quoi ?

— Rien d'important, je parlais tout seul.

— Je ne pensais pas que tu étais le genre de personne qui faisait ça, dit-elle après un léger rire.

— Tu ignores beaucoup de choses sur moi, pestiférée.

Nous fîmes le reste du trajet dans un silence loin d'être gênant. Une fois sur la plage, Sarah prit Léna et l'emmena danser au milieu d'autres jeunes sur Señorita de Camilla Cabello et Shawn Mendes. L'ambiance festive était déjà bien présente. Lucas et moi nous installâmes autour du bar improvisé et regardâmes les deux filles qui commençaient à danser sensuellement, et cela me mettait en rogne.

— Elles dansent bien, hein ?

— Ta gueule Lucas.

— Bah quoi ? C'est vrai. Un peu trop bien même. Le premier mec qui s'approche de Sarah, je le tue sur place. Et tu feras pareil pour Léna.

Je tournai vivement ma tête de son côté pour le regarder dans les yeux.

— Tu peux arrêter de raconter des conneries cinq minutes ?

— C'est l'hôpital qui se fout de la charité là ! Arrête de te voiler la face Thomas ! Tu es mon meilleur ami depuis qu'on a six ans, je te connais par cœur. Et je sais que Léna ne t'est pas indifférente.

— Si c'est pour dire des trucs aussi stupides, tu ferais mieux de la fermer.

— Arrête de te renfermer Thomas et accepte d'éprouver des sentiments pour une fille.

Je ne répondis rien car je savais qu'il n'attendait pas de réponse de ma part. Moi ressentir des sentiments pour Léna ? Jamais de la vie. Son regard retourna sur les deux filles et je fis de même. Elles dansaient toujours aussi sensuellement, la pestiférée moins que Sarah mais tout de même. Je vis des mecs la regarder avec insistance et cela me mit hors de moi. Je m'approchai donc d'elles et leur ordonnai d'arrêter de danser de cette façon. Lucas me rejoignit et confirma.

— Tu n'as pas à me donner d'ordre, bouffon.

— D'accord pestiférée. Si tu veux te faire baiser sur place, continue je t'en prie.

Un Amour de VacancesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant