𝙳𝚘𝚜𝚜𝚒𝚎𝚛 𝟽 : 𝙳𝚎́𝚙𝚊𝚛𝚝 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝙱𝚞𝚌𝚊𝚛𝚎𝚜𝚝

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Quelques jours plus tard

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Quelques jours plus tard

Passeport et faux papiers rassembler pour le Sergent Barnes, vol réservé, valises faites, famille prévenue, il ne reste plus qu'à Morgane de passer à l'hôtel chercher l'homme puis de conduire jusqu'à l'Aéroport national Ronald Reagan. Le vol pour Bucarest est à quinze heures trente cette après-midi, ce qui laisse moins de trois heures à Morgane pour tenter de déjouer le trafic et rejoindre Barnes pour l'informer de leur départ pour l'Europe.

Un bouchon de circulation interminable et quelques jurons plus tard, Morgane arrive enfin dans le stationnement de l'hôtel et y gare sa voiture de face. Avant de descendre de son véhicule, elle prend une profonde inspiration puis ferme ses paupières un bref instant.

Dans ce silence apaisant, Morgane pense a l'homme qu'elle s'en vient voir et à comment elle devra se montrer face à lui pour continué de construire un lien de confiance. Être jovial et tactile risque de le déstabiliser dans les premiers temps, mais éventuellement par l'amener à se détendre et s'ouvrir. L'ancienne agente pense aussi au déroulement du vol, mais elle espère surtout que Barnes se trouve bien à cet hôtel et que si tel est le cas, il ne lui a pas fait faux bon.

Peut-être s'est-il débarrassé en acceptant son offre ?

Après tout, il se méfie.

Peut-être qu'elle a fait tout ça pour rien ?

Si son père était au courant de ce qu'elle est en train de faire, il lui aurait dit que ce n'est pas ainsi qu'il l'a entraînée. Qu'elle devrait être un peu plus sur ses gardes et ne pas effectuer toutes ces démarches sans calculer les risques. 

Mais aucunement, elle ne voit Barnes comme le meurtrier sans pitié qu'Hydra a fait de lui. Elle sait faire la différence. Puis Morgane a un pressentiment, un appel de son instinct, qui lui, la trompe bien rarement. Aider James Barnes est ce qu'elle doit faire, elle le sent au plus profond de son être. C'est ce que son cœur lui dicte de faire. Elle sait qu'épauler cet homme est sa nouvelle quête. L'aider l'aidera, elle aussi a trouvé la paix.

En rouvrant ses paupières, les yeux de la jeune femme scrutent le numéro des chambres, mais une main venant toquer contre sa fenêtre la fait sursauter. Mais ses muscles se relâchent lorsqu'elle se retourne vers la provenance du son, c'est le visage du Sergent, qu'elle reconnaît sous sa casquette. Elle sourit nerveusement, puis baisse sa fenêtre.

"Désolé, je ne voulais pas vous faire peur." Articule-t-il.

"Ça va, ne vous inquiétez pas..." Bafouille-t-elle.

Un silence s'ensuit, tous les deux se fixent sans rien dire, ce qui amène l'homme à forcer un petit sourire crispé. Elle le ressent, il n'est toujours pas très à l'aise avec les contacts humains.

"Tout est prêt pour notre départ vers Bucarest Sergent.''

"D'accord." Répondit-il simplement.

La Face Sombre De L'hiverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant