Adventure Cartel

Chapitre 7

Coucou
La suite.
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Il entre dans la chambre, sans me regarder. Il rejoint la salle de bain, y reste une vingtaine de minutes et ressort une serviette accrochée à la taille.
Je continue de le suivre du regard, il se dirige vers son dressing et récupère des vêtements, dans un silence religieux.
J'en profite pour observer ses tatouages, à la fois effrayants et beaux, tout comme son physique. Il est vraiment agréable à regarder, si l'on met de côté son appartenance.  Il rejoint la salle de bain pour s'habiller.
Il ressort en tenue décontractée, son parfum emplit mes narines. C'est une effluve masculine, virile et entêtante. Une odeur boisée associée à des phéromones. Il affiche un sourire arrogant qui retire tout son charme.

— Envie de tester la colombienne?
— Elena.
— Pour moi tu es una puta parmi d'autres.
— Je n'ai pas cherché à être plus!
— Quand tu auras ma bite dans ta bouche, on verra si tu ne voudras pas plus.

J'imite le dégoût avec ma bouche. Il s'approche dangereusement de moi, je recule jusqu'à heurter le mur. Il passe son pouce sur ma bouche, puis descend vers le cou, il descend jusqu'au creux de mes seins, ma respiration s'accélère. Il rapproche son visage du mien, la pointe de son nez effleure le mien. Je ne peux plus bouger.

— Je vais te faire regretter chacun de tes mots, Elena.
— J'ai hâte Joshua.

Il ne flanche pas, ses yeux ne clignent pas, il analyse mes réactions, je reste de marbre.
Il m'embrasse violemment, je tente de le repousser, il me bloque les mains. Il force le passage de sa langue, je réponds à son baiser fiévreux, je le tire vers moi. Il se détache et sourit comme un enfant pris en flagrant de bêtise.

— Plutôt bonne comme marchandise.

Il quitte la pièce, en me laissant abasourdie par son baiser.  Je repense à mon ex et ses baisers pleins de tendresse, rien avoir avec ce baiser qui reflète la domination. Je m'endors fatiguée par autant d'événements en si peu de temps. Je prie pour que ma famille déclare ma disparition rapidement.

Dans la nuit, je suis réveillée par une envie de vider ma vessie, je file aux toilettes, je me soulage et je rejoins le lit à toute vitesse.
Quand je me glisse dans le lit, je sens une masse à mes côtés. Il est entré au moment où j'étais aux toilettes. Je ne sais pas si je dois partager son lit. Je ne veux pas qu'il interprète mal mes intentions.
La fatigue prend le dessus sur mes pensées, je me rallonge dans le lit. Je suis allongée sur le dos, ma respiration est saccadée. Je l'entends rire, je me redresse.

— La colombienne a peur du méchant loup.
— N'importe quoi!
— Pourquoi es-tu collée au bord?
— Je prends juste mes précautions.
— Laisse-moi gérer cet aspect, J'enfile toujours un préservatif.
— Goujat de narcotrafiquant.

Il rit de plus belle.
Il me tire vers lui, me débat, mais rien n'y fait, je suis collée à lui. Je sens son nez sur la base de mon cou. Il hume mon odeur et y dépose un baiser, je suis troublée.
Il ne s'arrête pas là, il m'inonde de baisers dans le cou, il remonte jusqu' à mes lèvres. Ses lèvres s'emboîtent parfaitement aux miennes, son baiser devient plus osé. Mon corps réagit à ses touchers, j'ai l'impression de perdre tout contrôle. Il se place au-dessus de moi, je pose mes mains sur son buste bien ferme. Il se jette sur mes lèvres, et descend jusqu'à mon cou, je gémis.
Il m'enlève ma robe et la fait passer au-dessus de ma tête, je suis toute nue. Il m'allonge et se positionne entre mes cuisses. J'abaisse son boxer, il le retire.
Le téléphone sonne, il s'arrête, se relève et décroche.

— Allo.
— J'arrive.

Il se rhabille sans un mot et sort de la chambre. Je récupère honteuse ma robe et l'enfile.
Je suis encore déboussolée par ce qui a failli arriver dans cette pièce.
Le plus étonnant, c'est que je suis déçue qu'on n'est pas pu aller au bout de ce qu'on a commencé. Je plonge dans le lit avec des pensées déroutantes. Le sommeil finit par m'emporter rapidement.