Adventure Cartel

Chapitre 18

Coucou
La suite!
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Le lendemain, on monte en voiture, on roule deux heures. On s'arrête devant un casino.
Diego me tend des habits, je me change dans les toilettes. Je ressors avec une robe moulante qui met en valeur mon corps. Diego et Joshua me dévorent du regard, je souris.  On rejoint une salle de jeu, je reconnais un narcotrafiquant présent dans la salle. Il serre la main de Joshua et ils s'éloignent pour discuter. Je déambule dans la salle, je tombe nez-à-nez avec Alma, elle ne me reconnait pas avec ma nouvelle apparence.

— Alma,  c'est Elena.
— Elena oh mon dieu, je ne pensais plus te revoir.
— J'ai failli y rester. Maria m'a mise dans une merde!
— Pareil. Je dois supporter ce vieux pervers. J'en peux plus.
— On va essayer de s'enfuir.
— Comment? Le casino est encerclé.
— Les toilettes ont une fenêtre qui donne sur une arrière-cour.
— C'est risqué.
— Tu préfères les gros vicieux?
— Non, bien sûr que non.

On rejoint les toilettes, je fracture la vitre de la fenêtre. On passe de l'autre côté, on rejoint un immeuble collé au casino. On en ressort par une rue parallèle à celle du casino.

— Maintenant, on fait quoi?
— On prend un taxi.
— Avec quel argent Elena?
— J'ai fait envoyer de l'argent dans un Western Union. On va les récupérer.
— Allons-y!

On trouve un taxi qui accepte de nous attendre pour être payé. Je sais que je suis traquée, nous n'avons que quelques minutes avant que les hommes Eduardo se pointent dans cette agence. Je presse le guichetier, qui prend ça pour de l'impolitesse.
Il finit par me donner mon argent, on file vers le taxi qui nous dépose dans un village. On passe de maison en maison en demandant l'hospitalité. On essuie plusieurs refus, on finit par s'asseoir sur les marches de la dernière maison démotivée. Au bout d'une trentaine de minutes, la porte s'ouvre, une vieille dame nous regarde avec pitié.

— Allez rentrer, je sens que je vais le regretter.

On se relève le sourire aux lèvres, on lui saute dans les bras, elle est surprise et finit par rire.

— Vous allez devoir m'aider, je ne suis plus toute jeune.
— Tout ce que vous voulez.
— Changez-vous, vous allez attirer l'œil avec vos tenues. J'ai quelques robes que ma fille a laissées dans ses penderies.
— Merci.
— Appelez-moi Tata.

On entre dans sa maison typiquement mexicaine. Je fais le tour de la pièce, elle revient avec plusieurs tenues, elle nous les tend et nous montre sa salle de bain.  Je me change en première, Alma me rejoint au salon habillé convenablement. Tata a préparé du café et des biscuits, elle nous dit d'approchés.

— Dites-moi ce qui vous arrive?
Je prends l'initiative de répondre.

— On ne veut pas te mettre en danger Tata.
— J'ai perdu un fils à cause de ces pourritures.
— Nous sommes recherchées.
— Tant que vous êtes ici, vous êtes en sécurité.
— Merci tata.

On boit notre café en silence, elle nous montre l'ancienne chambre de sa fille que l'on va partager pendant notre planque.  J'ai une pensée pour Diego, j'ai des remords, il a perdu sa mère pour m'avoir aidé. Je compte faire ce qu'il faut une fois que je serai loin de ce cauchemar. 
Les journées suivantes se passent paisiblement, on aide tata dans les tâches quotidiennes. C'est une femme remarquable, elle n'accepte pas mon argent en participation.
Plus tard dans la journée, je rejoins la ville pour faire quelques courses, je fais mes emplettes dans une des supérettes. J'achète une carte téléphonique et je compose le numéro de mes parents.

— Allo maman.
— Elé!
— Oui, c'est moi. Je n'ai pas beaucoup de temps. Je suis dans de gros problèmes. Tu pourras prévenir Steve?
— Oui, Dieu soit loué! Où es-tu?
— Je ne peux pas en parler maman!
— D'accord! Est-ce que tu as besoin d'argent?
— Non. Mais il faut que tu contactes Steve. C'est Urgent. Embrasse papa! Je vous aime.

Je raccroche et reprends la direction du chemin retour. Je retrouve Alma et tata devant une télénovela. Je m'installe à leur côté et je me laisse emporter par ce feuilleton.