XVII : Retour des cauchemars

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(TW : Crise de panique, sang) 

Nayla. 

- Ma chérie, tu es là. 

C'est Marc, je suis enfermé dans une cabane, menotté contre un lit, il sourit. Il s'approche de moi et me caresse le visage, je tremble, comment je suis arrivée ici. Je respire de plus en plus fort, mon rythme cardiaque s'accélère. Il va me faire du mal comme avant.. Je ferme les yeux, je ne l'écoute pas, je ne veux pas le regarder.

- Regarde moi. Il me mets une claque, je me mord la joue jusqu'à sentir le goût du fer. Je le regarde d'un air dégoûté. Il me dégoûte. Je transpire, je panique. Il prends un couteau et j'arrête de respirer.

- Non, non pas ça. Je dis en le suppliant, il me regarde et rigole.

- Pourtant, tu aimes ça. Il met le couteau sur le visage et le caresse, c'est froid. J'ai vu comment tu l'as assassiner de sang froid, tu deviens comme moi ma chérie. 

- Je deviendrais jamais comme toi ! Je lui hurle dessus et avec son autre main, il me serre la gorge.

- Regarde ce que tu as fait. Puis tout d'un corps le corps de Taylor apparaît en pleins milieu de la pièce. 

- Si tu crois que j'ai des remords, tu te fourres le doigt dans l'œil, elle le méritait. Je vois tout le sang par terre, mais cela ne me procure rien, la seule émotion que je ressens est de la peur, envers lui.

- Ah oui, ta mère. Puis tout d'un coup le corps de Taylor disparaît pour que celui de ma mère apparaisse. C'est de ta faute si elle est morte. 

De ma faute...

De ma faute...

Je n'aurais jamais dû partir, j'aurais dû rester à la maison avec elle, elle ne serait pas morte, je n'aurais pas été impliquée dans le gang, je n'aurais pas été en danger. J'aurais eu ma mère, c'est tout ce qui comptait, mais elle n'est plus là... Je n'arrive plus à respirer une fois de plus, je le regarde dans les yeux.

- Mais ma chérie, ne panique pas, tu ne connais pas la vérité sur ta mère.

Il rigole, je ne comprends pas, quelle vérité sur ma mère. 

- Elle...

-NAYLA ! RÉVEILLE TOI BORDEL. 

J'entends quelqu'un hurlait et je me réveille brusquement, je ne respire plus, je fais une crise de panique, je vois Cole qui panique. Je ferme les yeux et je n'arrive plus à les rouvrir, comme si elles étaient lourdes

De ta faute...

De ta faute...

Tu ne connais pas la vérité sur ta mère..

Cela semblait réel, pourquoi c'était si réel. Cole essaye de me parler, mais j'entends plus rien tout ce que j'entends, c'est que tout est de ma faute... Il met ma main sur son cœur, mais je n'arrive pas à me concentrer. J'entends Cole poussait un juron, du moins je crois. Puis tout à coup, je sens ses lèvres sur moi, j'ouvre les yeux complétement choqués. Nous restons comme ça pendant quelques secondes puis il se recule vite. 

- Je.. Il se lève et part en vitesse, mais bon sang qu'est ce qu'il vient de se passer. Je regarde mon téléphone et il est 4h00 du matin, il était réveillé lui aussi ? Il s'est enfui très vite, il le regrette, il regrette de m'avoir embrassé, il ne m'aime vraiment pas, il me déteste, il a détesté m'embrasser.

Je me lève en repensant aux paroles de Marc, même si ce n'était qu'un cauchemar, je ne comprends pas, quelle vérité sur ma mère ? Je mets un long gilet noir et je le ferme avec le bouton. Je mets des chaussettes et je descend. Il n'y a personne, en même temps, ils doivent être chez eux ou je ne sais pas, je vais vers la cuisine et j'allume la lumière, je prends un verre et je remplis d'eau, je bois cul sec puis je repose le verre. Je prends les céréales Golden Grahams c'est mes céréales préfères et je m'installe sur une chaise. 

Ma destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant