XIX : Tout en noir

47 0 0
                                    

Quelques jours après. 

J'ai décidé qu'il était le temps pour ma mère de s'envoler, pendant ces derniers jours, j'ai appelé les pompes funèbres, j'ai appris que mon père avait le corps de ma mère, elle était à la morgue, je ne veux pas la voir comme ça. J'ai tout préparé, une toute petite cérémonie, juste mon père et moi pour l'enterrement. 

Nous sommes à l'église ou la cérémonie à lieu, après que la cérémonie soit finie, ils enterrent ma mère. Je vais donc poser des fleurs sur sa tombe et je m'agenouille.

- Je suis désolé maman, si je n'étais pas partie, tu ne serais pas ici à l'heure actuelle.. Je suis sincèrement désolé d'être sans émotion, je suis désolé d'être la fille qui n'a plus d'âme, je suis désolé de tout maman, je t'aime, repose en paix, je me suis vengé, pour toi maman. 

Je pose ma main sur sa tombe et je ferme les yeux, repensant à chaque souvenir avec elle. Malgré qu'elle m'a caché qui elle était vraiment, je l'aime, je ne lui en veux pas. Une main vient se poser sur mon épaule et j'ouvre les yeux, c'est mon père.

- Elle serait fière de toi, pas que tu sois comme elle, mais de ce que tu es devenus, une femme. 

Ma mère faisait donc les mêmes activités. Mon père me sourit et je lui échange en retour. Je ne suis incapable de sentir de l'amour, de la tristesse...  

Je me lève et je le laisse seul avec ma mère, je l'attends devant le cimetière. 10 minutes après, il arrive et nous partons. 

- Je vais aller à Los Angeles, pour vider ses vêtements et les miens puis je laisserais faire les agents immobiliers.

- Je m'en occupe de ça, occupe toi juste des affaires ne t'inquiète pas.

La voiture commence à zigzaguer, on se demande ce qu'il se passe jusqu'à des coups de feu retentissent. 

- Je gère. Dis le conducteur, oui c'est ça, je prends l'arme de mon père, j'ouvre la fenêtre et je me penche sur celle ci, je tire plusieurs fois sur la voiture, le pare-brise amorti les balles, mon père me tire en arrière, encore 1 seconde et je me prenais une balle.

- Ils se sont arrêtés, heureusement, t'as eu de la chance que je te tire en arrière, t'allais te prendre une balle. Il n'est pas énervé, pourquoi il le serait, j'ai essayé de nous sauver la vie. 

Nous arrivons au manoir et je pars direct dans la cuisine. Je prends une barre céréale et je la dévore. Cole arrive et me plaque contre le mur, il me regarde noir.

Ça t'amuse hein, petite garce. 

- De quoi tu parles. Je croque dans ma barre céréale.

- De me mettre en rogne, de coucher avec mes 2 meilleurs potes. Il met sa main sur ma gorge et je souffle, je lui mets un coup dans les genoux.

- Je ne suis pas d'humeur Cole ! Putain, j'ai enterré ma mère, fais moi pas chier ! J'ai besoin d'être tranquille merde, que te folle un pez tonto. (Va te faire baiser par un poisson idiot).

- Je...

- Quoi ! Je m'énerve. Laisse tomber. Je m'enfuis de la cuisine et je vais dans ma chambre, je prends mes écouteurs et mon livre et je descends dans le jardin, je m'assois sur un transat, je mets mes écouteurs, je mets une playlist au hasard et je commence à lire.  

Après une bonne heure, j'enlève mes écouteurs et je retourne dans le salon, posant mes écouteurs et mon livre sur la table.

- Kayden, on peut parler s'il te plaît ? Il lève la tête et me regarde puis il se lève et me suit jusqu'à dehors.

Ma destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant