XXXVI : Sous le manteau blanc

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1 mois après 

Nayla

Le mois de décembre était arrivé, apportant avec lui un doux manteau blanc de neige fraîche qui recouvrait la ville. Après un long mois de convalescence, j'ai enfin retrouvé ma force et ma mobilité. j'ai passé tellement de temps dans mon lit, à réfléchir au gang.

Ce matin, alors que le soleil illuminait ma chambre, je vois à travers la fenêtre des flocons de neige, je sais qu'il est temps de sortir. Je me prépare soigneusement, enfilant un manteau épais, des gants en cuir et une écharpe.

Je descends les escaliers avec précautions, lorsque je pousse la porte du jardin, un vent frais et vif me saisit de plein fouet, me faisant frissonner. La neige, immaculée et étincelante, recouvrait le sol, les toits et les arbres de la ville. Un silence réconfortant enveloppait tout, à l'exception du doux craquement de la neige sous ses pas.

Dans le jardin, je retrouve les membres du gang, tous vêtus de manteaux chauds et de bonnets assortis. Leurs visages s'illuminèrent en me voyant, et un sourire chaleureux éclaire mon visage, je les rejoins donc.

Noah s'avança vers moi, une tasse de café fumante à la main. 

- Nayla, c'est génial de te revoir parmi nous. Ces dernières semaines ont été éprouvantes, mais nous avons réussi à maintenir notre territoire en sécurité. Il me dit en souriant.

- Exactement, Nayla. J'ai renforcé nos défenses en ligne, et tout semble calme de ce côté-là. Nous avons surveillé de près tout ce qui se passe, mais rien d'inquiétant à signaler. Cassie renchérit. 

- Les affaires continuent de tourner, et notre gang reste fort. Avec toi à nos côtés, nous sommes encore plus unis et déterminés. Gavin rajoute. 

- Toujours prête à jouer les héroïnes, Nayla ? Arrive Cole, mettant son bras autour de mes épaules. 

- Quelqu'un doit bien garder un œil sur toi, Cole. Sinon, qui sait ce que tu pourrais faire de mal. Je réponds et il sourit. 

- Oh, crois-moi, Nayla, je suis bien trop occupé à te surveiller pour faire des bêtises. Mais après, on peut toujours faire des bêtises à deux. Il me fait un clin d'œil et je rigole. 

Les flocons de neiges se posent sur nos cheveux et je regarde le ciel, je souris. Mon père arrive en marchant vite. 

- Cole ! On a besoin de toi pour une mission ! Les serpents ont reprit du service. Dis-il avec sa voix étouffé. 

- Je veux venir ! Je dis d'une voix neutre, depuis que je suis ici, j'ai réussi à avoir des petites émotions, mais bon quand on les perds, on ne les retrouves pas. Cole me regarde noir, signe qu'il n'est pas d'accord, il me prends le bras, me forçant à rentrer à l'intérieur. 

- C'est hors de question que tu viennes ! Tu es encore bléssée ! Il me dit. 

- Je vais mieux. Je réponds.

- Non, non tu ne vas pas mieux putain, arrête de vouloir être le centre des missions. Il réponds sans se rendre compte de ses paroles. 

- Mais putain, t'es vraiment qu'un connard Cole. Je soupire et je commence à partir.

- Ouais, un putain de connard tombé amoureux de toi. Il soupire et c'est lui qui part, il claque la parte d'entrée, je n'en reviens pas. Je.. Ses mots me frappèrent au visage, toujours choquée 

Je me redressai avec une assurance nouvelle, mon visage masqué par une indifférence calculée. Les mots de Cole n'avaient pas réussi à briser ma carapace, car j'avais déjà appris à verrouiller mes émotions. J'étais devenue une guerrière, une combattante qui ne se laisserait pas abattre par des paroles cruelles.

Ma destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant