Nayla
(TW : Détails d'un meurtre)
Je me réveille dans mon lit, je m'étire, j'ai encore mal à la tête alors je prends mon médicament. Je prends mon téléphone et je regarde la date 5 novembre. Cela fait presque un mois que ma mère est partie, je me lève du lit et je vais dans la salle de bain, je regarde l'état de mes cheveux et je les brosse, j'ai des points de suture sur l'arrière et ça me fait énormément mal quand je les brosse. Je fais un chignon bas et je vais me laver le corps, une fois propre, je mets une jupe à boutons marron, il fait toujours aussi beau en novembre, je mets ensuite un t-shirt sans manche croisé à l'avant noir.
Je touche ma cicatrice, je commence à m'assumer avec. Je ne me maquille plus tant que ça, je vois que sur le coin y a la valise de ma mère, je l'ouvre et je vois mes air force 1, je les mets et je laisse ma valise comme ça, je rangerai plus tard. Je regarde l'heure sur mon portable et je vois qu'il est 9 h 00, je me suis bien reposée alors je vais en bas. Je descends et je vois étonnamment (non) tous les garçons et mon père, Cassie est là aussi, bordel, ils se lèvent à 7 h 00 ou quoi.
- Que se passe-t-il ? Je demande et ils me regardent tous.
- Les flics ont retrouvé un corps, ils veulent qu'on aille voir, mais on ne va pas tous y aller, toi, tu dois te reposer. Me dit mon père.
- Je veux voir le corps. Je réponds et je maintiens son regard, il soupire, il sait que je ne vais pas laisser tomber.
- Ok, tu vas y aller avec Gavin.
Je me suis jamais retrouvé seule avec Gavin, à voir. On part tous les deux dans sa voiture et il veut conduire, bon, c'est sa voiture alors je ne dis rien. Il démarre en vitesse.
- Tu as le cœur lourd, parce que quand c'est un cadavre lié au gang, ce n'est pas beau à voir. Il me dit, je tourne la tête pour le regarder.
- Je suis en étude de criminologie, alors crois moi que j'ai déjà vu. Je réponds et il ricane.
- Ouais, en photo, tu as déjà vu, là, c'est la vraie vie. Surtout que tu ne connais pas l'odeur des cadavres, ce n'est pas Taylor ou Nathan qui puaient le plus, ils venaient de mourir, donc ça ne dégageait rien. Il répond tout en restant concentré sur la route.
- Je sais, on verra bien là-bas.
Il roule pendant une bonne vingtaine de minute, on se retrouve à une maison à côté de la forêt, il y a plusieurs maisons à côté et je regarde chaque maison, Gavin se gare et nous descendions de la voiture, un policier se dirige vers nous.
- Inspecteur De La Cruz, merci d'être venue, vous pourrez peut-être nous éclairer sur l'enquête.
Donc, le gang de mon père est allié avec la police ou quoi, fin, je ne sais pas. On se dirige vers la porte et à l'intérieur, c'est une porcherie, il y a du sang partout, des traces de mains, je me dirige vers le corps, il a la main coupée, les doigts de la main coupée, ce n'est pas beau a voir du tout. Je me dirige vers le salon tandis que Gavin parle avec un flic, je vois deux tasses de café, c'est quelqu'un qu'il connaît, je fais attention à ne toucher à rien et je sens la tasse de café et je sens du poison, le cyanure d'hydrogène.
- Il est mort empoissonné, il connaissait la personne. Je dis et les policiers me regardent.
- Comment tu sais qu'il a été empoisonner. Me demande l'inspecteur en s'approchant.
- Le cyanure d'hydrogène sent comme l'amande, c'est pour ça qu'il ne s'est pas aperçu, puis il n'y a pas d'effraction donc c'est sûr qu'il connaissait la personne. Ou alors, c'était un sacrifice pour faire passer un message.
Ils n'ont pas eu le temps d'examiner la scène de crime apparemment. Je re regarde le corps, mais il n'y a rien.
- Vous êtes douée en affaires.- Je fais des études de criminologies. Je réponds. Je peux aller en haut ? Le policier hoche la tête et il me donne des gants, je les mets et je monte en haut, il y a beaucoup trop de sang, surtout qu'il a été tué en bas, j'ouvre une porte et je vois une femme.
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Ma destinée
RomanceOn dit souvent que la vengeance est un plat qui se déguste froid. Nayla Flores, elle, l'a appris à ses dépens. Son enfance a été un véritable enfer, marquée par les abus de son beau-père et le harcèlement implacable qu'elle subissait à l'école. Cha...